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mercoledì 21 gennaio 2015

Qu’est ce que ça fait d’être un problème ?

Ricevo, via Jules Falquet che ringrazio, un lucidissimo intervento (di Chadia Arab, Ahmed Boubeker, Nadia Fadil, Nacira Guénif-Souilamas, Abdellali Hajjat, Marwan Mohammed, Nasima Moujoud, Nouria Ouali e Maboula Soumahoro), Qu’est ce que ça fait d’être un problème? Contro "l'accecamente generale" circa le reali cause che hanno scatenato i fatti di Parigi del 7, 8 e 9 gennaio - fatti che sono stati letti come un problema prima di tutto "musulmano" e ai quali avevo accennato in Je ne suis pas Charlie -, il testo propone "un'analisi profana delle violenza politica", mostrando come "le lezioni della politica post 11 settembre non sono state ritenute: la violenza politica si nutre della violenza di Stato e della violenza sociale". Buona lettura e riflessioni // Qu'est ce que ça fait d’être un problème?» écrivait le sociologue noir W. E. B. Dubois en 1903. C'est la question lancinante que se posent, depuis une trentaine d'années, les (présumés) «musulmans» français et étrangers vivant en France et en Europe. Le massacre à Charlie Hebdo et la prise d'otages antisémite et meurtrière, perpétrés par un commando armé de trois combattants français se réclamant d'Al Qaïda et de l'organisation «État islamique», ne font qu'exacerber des tensions politiques et sociales déjà existantes dans la société française. 
Pour certains, ces tueries ne seraient que la concrétisation macabre des prophéties littéraires et journalistiques qui perçoivent la «communauté musulmane» comme «un peuple dans le peuple», dont la présence problématique ne peut se résoudre que par la «remigration», concept euphémisant voulant dire «expulsion;». Pour d'autres, s'il est important de ne pas faire d'amalgame entre islam et terrorisme, il n'en reste pas moins que la solution à cette violence serait la «réforme de l'islam» que devraient (enfin) entamer les théologiens et responsables musulmans. 
Ces deux grilles d'interprétation des tueries se trompent sur un fait social majeur: «la communauté musulmane n'existe pas», comme le rappelle justement Olivier Roy. Les organisations musulmanes ne représentent pas les présumés musulmans. Les présumés musulmans constituent une population diverse en termes de classes sociales, de nationalité, de tendances politiques et idéologiques, etc. pluralité qui est complètement écrasée par les injonctions à la «désolidarisation», néologisme qui suppose une solidarité cachée entre les tueurs et les supposés musulmans. Autrement dit, les présumés musulmans sont aussi des présumés coupables, même lorsque l'un d'entre eux est un policier assassiné froidement et un autre un ancien sans-papiers ayant sauvé plusieurs vies dans le supermarché casher. Les présumés musulmans font ainsi face à une situation terrible: ils seraient la source du problème parce que musulmans et se voient dans le même temps sommés de se «désolidariser» publiquement en tant que musulmans... Ils sont ainsi animés d'une double indignation: l'une qui condamne les tueries et compatit avec les familles des victimes, et l'autre qui refuse l'injonction diffamante à la «désolidarisation». 
Si ces deux types de discours se sont imposés en France, c'est parce que les immigrés d'hier sont devenus les présumés musulmans d'aujourd'hui. Après le «problème de l'intégration des immigrés», nous sommes passés au «problème musulman», dont l'enjeu est pourtant identique: ont-ils la légitimité de vivre sur le territoire français? On ne conçoit pas que l'expulsion des chômeurs français soit la solution du «problème du chômage», mais elle est ouvertement envisagée lorsqu'il s'agit du «problème musulman». Il existe donc une vérité inavouable lorsqu'on réduit l'identité des présumés musulmans à leur islamité. La chose n'est pas nouvelle: ils ne seraient que des Français de papier, qui mériteraient d'être expulsés même s'ils ont la nationalité française. 
On ne peut dès lors que s'interroger sur l'aveuglement général devant les sources de la violence qui a frappé la capitale. L'émotion nationale et internationale soulevée par les tueries tend à disqualifier les chercheurs en sciences sociales et les journalistes qui déconstruisent les mécanismes de production de cette violence (François Burgat, Olivier Roy, Farhad Khosrokhavar, Dietmar Loch, Vincent Geisser, Ahmed Boubeker, Samir Amghar, Mohamed-Ali Adraoui, Valérie Amiraux, Romain Caillet, etc.). Ils sont discrédités pour leur «angélisme», leur «politiquement correct» et leur «incapacité à voir la réalité en face». La conjoncture historique ressemble à celle de l'après 11-Septembre, où les journalistes de bureau et philosophes de plateaux donnaient des «leçons de terrain» aux politistes, sociologues et journalistes qui menaient depuis des années des enquêtes sur les groupuscules violents à référence islamique. Ce qui est en jeu, c'est la possibilité même de produire un discours rationnel, fondé empiriquement, à l'heure où les islamophobes de tout poil profitent de la fenêtre d'opportunité pour imposer le retour de l'idée de «choc des civilisations».
Après la mise à l'index des présumés musulmans, ce sont les journalistes et militants ayant supposément dénoncé l'islamophobie de Charlie Hebdo qui sont cloués au pilori. Ceux-ci seraient «responsables» des tueries et devraient rendre des comptes, comme si les tueurs s'étaient inspirés de leurs articles et communiqués pour mener leur opération. C’est leur attribuer une surface médiatique qu’ils n’ont pas, tant l’accès à l’arène publique est sélective et témoigne d’une asymétrie persistante dans les régimes de prise de parole. C’est méconnaître les véritables influences idéologiques du commando, à chercher dans les écrits des cheikhs de la nébuleuse d’Al Qaïda. Le raisonnement sous-jacent à cette accusation relève du sophisme : défendre la ligne éditoriale du journal et attaquer ceux qui ont pu la critiquer, c'est prendre acte du fait que la tuerie pourrait éventuellement être justifiée par la nature de cette ligne éditoriale. Il semble que l'émotion l'emporte sur la raison et il y a un risque de censurer toute parole universitaire, journalistique et militante qui dénonce l'islamophobie, phénomène social qui existe réellement. Le risque est que cette responsabilité collective devienne une punition collective: tous ceux qui «ne sont pas Charlie» seraient des ennemis en puissance. 
Pour éviter cet aveuglement morbide qui ne peut qu'alimenter une escalade de la violence déjà illustrée par la multiplication des actes islamophobes, il est indispensable de revenir aux faits et d'adopter une analyse profane de la violence politique. Ces combattants ne sont pas les seuls à user de la violence : d'autres groupes le font au nom d'autres idéologies et dans le cadre d'autres conflits. Il faut absolument déspécifier la violence commise par les combattants à référence islamique pour en saisir les mécanismes profonds et, si l'on est responsable politique, tâcher de la prévenir. La question qui se pose est dès lors la suivante:comment entre-t-on dans cette «carrière» de combattant? Quelles sont les conditions de possibilité de la violence politique? Les trajectoires des membres du commando nous donnent quelques indications&: leur combat prend d'abord sa source dans les bourbiers géopolitiques provoqués par les interventions militaires occidentales avant et après le 11-Septembre (Syrie, Yémen, Irak, etc.). Après avoir été soutenus par les États-Unis contre l'Union soviétique, les «combattants de la liberté» qu'étaient les Talibans et les futurs cadres d'Al Qaïda ont pris pour cible leurs anciens alliés étasuniens après la chute du Mur. Ils ont imposé en Afghanistan leur ordre politico-religieux à l'aide de puissances étrangères et constitué un havre pour tous les combattants du monde partageant leur idéologie et voulant apprendre facilement les techniques d'exécution et de destruction. Plusieurs générations de combattants ont été formées dans les camps d'entraînement afghans. La « bête immonde » est l'enfant des interventions occidentales, s'est nourrie des conflits de pouvoir en Algérie, en Tchétchénie, en Bosnie, etc., mais elle a frappé au cœur des puissances occidentales en 1995 à Paris, en 2001 à New York, en 2004 à Madrid et en 2005 à Londres. Après l'accumulation de capital militaire depuis les années 1970, une vague de violence sans précédent s'abat sur les puissances occidentales, perpétrée par des combattants aguerris. Alors que ces groupes violents étaient confinés à quelques pays, la «guerre contre le terrorisme» a favorisé leur multiplication dans des pays jusque-là épargnés ou moins concernés: Irak, Syrie, Lybie, Yémen, Mali, Pakistan, etc. Une nouvelle génération, incarnée par les leaders de l'organisation «État islamique», se forme militairement dans le combat contre l'occupation occidentale, se radicalise dans ou à la vue des geôles d'Abu Ghraib et de Guantanamo et circule dans un véritable réseau transnational allant de l'Afrique à l'Asie. Autrement dit, la première source de la violence politique à référence islamique réside dans la violence d'État au Moyen-Orient et les conséquences désastreuses des guerres menées précisément au nom de la «lutte contre le terrorisme».
Tarir la source internationale est sûrement la tâche la plus difficile: comment mener une politique étrangère française fondée sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et sur le (véritable) respect des droits humains, sans remettre en cause les alliances avec les régimes autoritaires dans le monde arabe et en Afrique, la politique coloniale israélienne et les intérêts des multinationales françaises?
La seconde source de la violence est liée à l'anomie sociale qui s'aggrave dans les quartiers populaires français. Contrairement à ce que sous-entend l'injonction islamophobe de la « désolidarisation », les trois membres du commando sont en quelque sorte des « électrons libres » avec de faibles attaches personnelles et affectives, produits de ruptures biographiques traumatisantes, de la désaffiliation sociale et des inégalités structurelles, qui les ont plongés dans le monde de la délinquance et des groupuscules violents. Ces électrons libres se sont « désolidarisés » de leurs pairs, notamment la famille élargie et les fidèles de la mosquée locale, n'ont pas été « repris » par les structures d'assistance éducative, et ont été magnétisés par des prêcheurs convaincus de l'imminence du « choc des civilisations », alliés objectifs de leurs pendants néoconservateurs. Ces enfants des classes populaires ont incorporé un haut niveau de violence sociale, faisant d'eux des écorchés vifs, et ne trouvent plus de sens à leur existence dans les structures traditionnelles, mais dans une idéologie nihiliste et mortifère qui leur promet puissance et reconnaissance et reste ultra-minoritaire dans les quartiers populaires.
On peut distinguer de multiples tendances dans le paysage islamique en France: les mosquées non-affiliées, les grandes organisations proches des pays d'origine (Maghreb et Turquie), de confréries ou des Frères musulmans, le Tabligh, les «salafistes» piétistes et apolitiques, les soufis, etc., et enfin, les groupuscules violents dits «takfiristes». Tous les jours, des habitants, des militants et des responsables politiques locaux luttent à bas bruit, sans faire la Une de l'actualité, contre l'influence de ces groupuscules violents. Ainsi, les membres du «réseau des Buttes Chaumont», dont les frères Kouachi, s'étaient fait exclure des manifestations pro-palestiniennes par les militants de l'immigration et antifascistes au début des années 2000. Ironie de l'histoire : ce sont ceux qui se sont hier opposés sur le terrain aux groupuscules violents qui sont aujourd'hui pointés du doigt lorsqu'ils dénoncent l'islamophobie... L'existence et le maintien de ces groupuscules violents sont donc directement liés aux rapports de force internes aux classes populaires: s'ils ont une influence sur certains électrons libres, c'est parce que les autres forces politiques, notamment celles des héritiers des marches pour l'égalité et contre le racisme, sont en perte de vitesse et laisse un relatif vide politique d'où émergent les candidats à l'horreur. Ce phénomène s'appuie aussi sur la facilité déconcertante d'acheter des armes de guerre venant de l'ex-URSS et la mobilisation constante des réseaux takfiristes pour recruter sur les réseaux sociaux, transmettant une idéologie et un savoir-faire militaire au delà des frontières. Tarir la source française n'est pas chose aisée non plus. Elle consisterait à attaquer les inégalités économiques et sociales, les écarts scolaires, la disqualification politique, le racisme endémique, la stigmatisation territoriale, aux sources de la violence sociale et de la délinquance, et promouvoir une politique de l'égalité réelle pour les abonnés du bas de l'échelle sociale. 
Les conditions de possibilité de la violence politique de janvier 2015 sont multiples. Les analyses des chercheurs en sciences sociales mériteraient d'être mieux écoutés par les responsables politiques. Or ce sont les experts ès « islam-et-terrorisme » qui ont l'oreille complaisante du prince, de ses conseillers et des médias. Les défaillances des services de renseignement, qui avaient repéré et auditionné les tueurs, semblent être occultées par l'aura de leur « neutralisation ». Les premières réactions politiques semblent aller dans le sens du pire: voter un «Patriot Act à la française» alors qu'une loi liberticide sur le terrorisme a déjà été votée il y a deux mois; relancer le débat sur la peine de mort; cibler l'«ennemi intérieur» musulman inassimilable, etc. On peut s'attendre que certains voudront remettre en cause le droit du sol. En bref, les leçons de la politique post 11-Septembre semblent ne pas avoir été retenues : la violence politique se nourrit de la violence d'État et de la violence sociale.

giovedì 31 luglio 2014

Face à l'impunité israélienne : pour un féminisme décolonial

All'appello delle attiviste di Aswat, Take Action Against the Bombing of Gaza's Civilians, fa eco quello della rete francofona di ricercatrici/ricercatori in studi di genere/femministi Efigies , Face à l'impunité israélienne : pour un féminisme décolonial, che pubblico di seguito // Par le présent appel, l’association EFIGIES (association de jeunes chercheur-e-s en Études Féministes, Genre et Sexualités) fait acte de sa solidarité avec les Gazaoui-e-s assiégé-e-s, assassiné-e-s, et plus généralement avec les Palestiniennes et les Palestiniens dont l’assujettissement colonial perdure.À l’heure actuelle, l’islamophobie, le racisme, les représentations coloniales persistantes dévaluent les vies palestiniennes, criminalisent et déshumanisent les manifestant-e-s pro-palestiniennes. Étant donné notre engagement dans le champ académique en France, nous ne pouvons rester indifférent-e-s à l’implication de certains discours universitaires et féministes dans la production de l’islamophobie et du racisme, ou du moins leur désengagement au regard des réflexions postcoloniales. Ces représentations coloniales, qui imprègnent le soutien inconditionnel de la France à la politique de l’État israélien, doivent urgemment être déconstruites dans le cadre d’une épistémologie rigoureuse et non ethnocentrique, incluant les outils des études postcoloniales, notamment dans leur intrication aux formations genrées et aux catégories sexuelles. Le Pinkwashing et l’homonationalisme d’Israël commencent à être internationalement déconstruits et dénoncés. Mais en France, les féminismes hégémoniques, de par certains de leurs positionnements notamment face au port du voile et à la religion musulmane, entretiennent l’islamophobie et participent à la minimisation des crimes commis envers les Palestinien-ne-s. Alors que l’Université de Tel Aviv accorde aux étudiants qui servent dans l’attaque contre Gaza la gratuité des inscriptions pour un an, et qu’un avis diffusé à l’Université Hébraïque de Jérusalem annonce une collecte de produits pour les soldats au front, nous invitons les étudiant.e.s et chercheur.e.s en genre, féminisme et sexualité à participer personnellement au boycott académique d’Israël et à signer la pétition contre l’interdiction du soutien à la Palestine de l’association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP: http://www.aurdip.fr/Petition-contre-l-interdiction-du.html). Le site de l’AURDIP ayant été hacké, vous pouvez signer la pétition en suivant le lien suivant . Le colonialisme ne crée pas seulement de tels produits « symboliques », qui en retour l’étayent. Ses enjeux sont géopolitiques et économiques, et parce que nous ne distinguons pas notre engagement dans la recherche et nos positionnements pratiques, nous relayons également et vous invitons à diffuser l’appel de la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions, réponse citoyenne et non-violente à l’impunité d’Israël (http://www.bdsfrance.org/). Pour signer l’appel: Pour un féminisme décolonial. En solidarité, Le bureau d’EFIGIES // Articoli correlati in Marginalia: Pinkwashing // Gaza. Dei vivi che passano // Over my dead body

martedì 25 giugno 2013

Pinkwashing, omonazionalismo e normalizzazione

Pinkwashing, omonazionalismo e normalizzazione. Le contraddizioni dei Pride è un testo pubblicato qualche giorno fa su Un altro genere di comunicazione, e che, a partire dal Pride palermitano, offre ulteriori spunti di riflessione sull'attualità di temi quali pinkwashing, omonazionalismo e normalizzazione. Prima di lasciarvi alla lettura vi segnaliamo, oltre ai materiali di approfondimento già segnalati in coda all'articolo di Un altro genere di comunicazione, l' intervento di Jamila Mascat  pubblicato qui (e violentemente contestato) in occasione della manifestazione organizzata a Parigi dall'Inter-lgbt il 27 gennaio scorso. Buona lettura e riflessioni!  // "Oggi è il giorno del Pride di Palermo, il Pride nazionale. Questo Pride e tutti gli altri che si sono svolti e si svolgeranno nelle diverse città italiane sono carichi di contraddizioni politiche. Contraddizioni tra le legittime richieste di diritti, tra cui matrimonio e adozioni, e la necessaria istituzionalizzazione attraverso la quale si dovrebbe passare per veder riconosciuti tali diritti. Contraddizioni tra la partecipazione della segretaria Boldrini e della Ministra delle Pari Opportunità e dello Sport Idem, il patrocinio di comuni e regioni, e pure degli Stati Uniti, e la necessità di non farsi inglobare in un processo di normalizzazione, che il riconoscimento e i diritti te li fa pagare cari. Molti collettivi e associazioni Gltbiq si sono dissociati o hanno previsto la presenza di spezzoni alternativi per la partecipazione ai Pride. È successo a Torino dove, un Pride fortemente incentrato sul tema della famiglia, è stato messo in discussione da diverse associazioni che hanno dato vita al Famolo-Pride proprio per la paura che, con il rapporto matrimoniale diventato norma, continuerebbero a essere escluse tutte quelle “marginalità” che non si riconoscono in quella istituzione. Che scenario per loro? I gay, le lesbiche, i/le trans single, i non monogami, coloro che non si vogliono sposare, quali diritti per loro? Il riconoscimento dei diritti non può passare solo attraverso il riconoscimento dell’istituzione matrimoniale. Appiattite le contraddizioni, fatte rientrare le “marginalità” nella norma, inglobate nel sistema di produzione e ri-produzione. Questo è il prezzo da pagare. Dentro se ti normalizzi, fuori se non ti sottoponi a questo processo di istituzionalizzazione della tua differenza che, inglobata nella massa, non sarà più tale. Il Palermo Pride, oltre a questa, vive anche un’altra contraddizione, alla prima comunque collegata. Il patrocinio degli Stati Uniti d’America ha portato molti collettivi e associazioni locali a declinare l’invito al Pride nazionale perché il patrocinio americano è stato avvertito, su un territorio che sta combattendo contro il Muos e altre devastazioni del territorio per scopi militari, come una delegittimazione delle lotte. Confindustria, Croce Rossa, Stati Uniti d’America finanziano il Pride per ripulirsi faccia e coscienza, in quell’operazione che prende il nome di pinkwashing. Il termine Pinkwashing è nato per definire il comportamento dello stato di Israele nei confronti delle comunità Gltbq. Tel Aviv capitale del turismo gay, spot e campagne genderfriendly, finanziamenti a festival gay/lesbo/queer internazionali, tutto questo per ripulirsi la faccia e nascondere sotto il lenzuolo gltbiq friendly i crimini di guerra nei confronti dei palestinesi. Palestinesi e mondo arabo che verranno fatti apparire come omofobi e incivili da un governo nazionalista che ha strumentalizzato le conquiste delle comunità gltbiq locali trasformandole in omonazionalismo razzista. Il termine pinkwashing si è poi allargato a comprendere tutte quelle operazioni che con una “spruzzata di rosa” intendono lavare via i propri “crimini” usando in maniera strumentale le rivendicazioni e le richieste dei soggetti gltbiq. A questo proposito lo spot del Palermo Pride mi sembra abbastanza evocativo. Riporto la parte conclusiva di questo articolo del collettivo Le Ribellule, perché questo post ne condivide gli scopi. Pur riconoscendo l’importanza e la necessità di manifestazioni come i gaypride è necessario far emergere e far conoscere tutte le contraddizioni. Abbiamo deciso di informare chi sta attraversando il Pride su quali sono i processi che si stanno verificando sui nostri corpi e di ripulire il Pride dal Pink Market che controlla i corpi e omologa i desideri e per spazzare via l’immagine gay-friendly che Confindustria, Ambasciata USA e anche la Croce Rossa utilizzano per distrarre dalle violazioni, violenze e i crimini che compiono" //Link per approfondire su pinkwashing e omonazionalismo: Pinkwashing: un incontro-dibattito, Omonazionalismo, Il pinkwashing del governo israeliano ai tempi dell'omonazionalismo,

martedì 5 febbraio 2013

Alice Walker / Non restare muti

Come per Angela Davis anticipiamo di qualche giorno gli auguri di compleanno ad Alice Walker (9 febbraio 1944), ripromettendoci di leggere il suo Non restare muti (Nottetempo, 2011) che attende su uno degli scaffali della nostra libreria da troppo tempo

martedì 11 dicembre 2012

Homonationalism, Sex, and Disability: Pinkwashing and Biopolitics in the Middle East

Segnaliamo, da NextGenderation, questa conferenza di Jasbir Puar che si terrà il 17 gennaio 2013 al Dipartimento di Gender Studies della Queen's University, che in effetti - vista da qua - è quasi dall'altra parte del globo, ma in ogni caso ecco un abstract: // This presentation will survey recent debates on what has been termed pinkwashing: the use of gay rights by the Israeli government to deflect attention from its occupation of Palestine. Instead of reproducing a queer exceptionalism – homonationalism – that singles out homosexuality as a particular facet of state control, Jasbir Puar argues that the practice of pinkwashing should be situated within a broader biopolitics of state control that invests in a range of bodies and bodily habits. The focus will be specifically on the use of disability as part of a biopolitical assemblage of control that instrumentalizes a spectrum of capacities and debilities for the use of the Israeli occupation of Palestine //

lunedì 19 novembre 2012

Una testimonianza da Gaza

Da Le Mafalde l'email inviata ieri da Adriana, una compagna italiana attualmente a Gaza insieme ad altre/i cooperanti e internazionali, e che al suo messaggio allega anche un resoconto con immagini di una visita all'ospedale di Al Shifa, dove molti dei morti sono bambini/e. Con preghiera di diffusione: "Qui a Gaza si vive ancora una situazione molto tesa, i bombardamenti israeliani continuano incessantemente e stanotte non ci hanno fatto chiudere occhio. Stanno continuando a colpire su tutta la striscia e finora hanno compiuto più di seicento bombardamenti, un'operazione che sta terrorizzando l'intera popolazione di Gaza sotto assedio. Finora 29 persone sono state uccise, e più di 250 quelle ferite di cui 100 bambini e 30 casi gravi. Oggi le milizie palestinesi hanno colpito con un razzo un campo aperto fuori Gerusalemme, oltre ad aver già raggiunto Tel Aviv. Dalle otto di stasera gli israeliani hanno detto che avrebbero incrementato l'attacco ... lo stiamo sentendo. Ci attende un'altra notte di bombe e boati che risuonano intorno, droni ed F16 che ronzano con il loro carico di distruzione in cielo. I bombardamenti avvengono in prossimità e dentro aree densamente popolate mettendo a rischio la vita dei civili. Ogni bombardamento causa la vibrazione delle abitazioni, creando un effetto terremoto che scuote le case. Un'amica vive vicino a un campo di addestramento che stanotte hanno colpito ripetutamente. La sua casa è stata scossa così forte e il boato è stato cosi assordante che pensava stessero attaccando casa sua. Stamattina mi ha scritto: 'E' da stamattina che tremo e ho paura. Pensavo che ci sarebbe caduta la casa addosso verso le sei, non so cosa usino ma è terrificante'. Fa rabbia leggere le versione dei principali media e giornali, che enfatizzano i lanci di razzi senza raccontare del disastro umanitario di Gaza, dell'illegalità del blocco israeliano, e dei bombardamenti indiscriminati su una popolazione imprigionata. Stanno terrorizzando l'intera popolazione, per fare la loro campagna elettorale. Penso che la maggior parte della gente per 8-10 ore al giorno non ha elettricità nelle case (come da tre anni a questa parte) e molti la sera sentono gli aerei e gli attacchi stando nel buio delle loro case. Penso alla paura dei bambini (a Gaza il 50% della popolazione ha meno di 14 anni). Munir, un amico, mi ha raccontato che suo figlio di 3 anni grida spaventato per i botti e la bimba di 8 anni non vuole mangiare né bere niente. Vi giro anche un comunicato con le interviste raccolte ieri all'ospedale Al Shifa di Gaza City, con la preghiera di diffusione. Un abbraccio, Adriana

martedì 11 settembre 2012

Judith Butler, ebraismo e violenza di stato

A fine agosto, a Francoforte, Judith Butler è stata insignita del prestigioso Premio Adorno, assegnazione preceduta e accompagnata da una violenta polemica da parte di alcune organizzazioni israeliane con articoli del tenore di "Il premio Adorno ad una fan di Hamas". Val la pena leggere la risposta di Judith Butler a questi attacchi, inviata originariamente a Mondoweiss, e poi ripresa e tradotta in italiano da varie testate (1, 2 e 3 ...). Eccola: "Il Jerusalem Post ha recentemente pubblicato un articolo in cui informa che alcune organizzazioni erano contrarie a che io ricevessi il Premio Adorno. Questo premio viene assegnato ogni tre anni a chi lavora nella tradizione intellettuale della teoria critica, intesa in senso ampio. Le accuse contro di me sono di appoggiare Hamas e Hezbollah (non vero), di appoggiare il BDS (parzialmente vero) e di essere un’anti-semita(platealmente falso). Forse non dovrei essere così sorpresa che chi si oppone al mio ricevimento del Premio Adorno ricorra ad accuse così ignobili e infondate per farsi notare. Sono una studiosa arrivata alla filosofia attraverso il pensiero ebraico e mi considero una persona che difende e prosegue una tradizione etica che include figure come Martin Buber e Hannah Arendt. Ho ricevuto un’educazione ebraica a Cleveland, sotto la guida del Rabbino Daniel Silver, in una sinagoga dell’Ohio dove ho sviluppato solide visioni etiche sulla base del pensiero filosofico ebraico. Nel mio percorso di formazione mi sono convinta che gli altri ci chiedono di – e noi stessi ci interroghiamo su come– rispondere alle loro sofferenze e cercare di alleviarle. Tuttavia, per fare questo, dobbiamo essere capaci di ascoltare e trovare i mezzi con cui rispondere, e talvolta pagare le conseguenze dei modi in cui decidiamo di opporci alle ingiustizie. In ogni singola tappa della mia educazione ebraica mi è stato insegnato che rimanere in silenzio di fronte all’ingiustizia non è accettabile. La difficoltà di un precetto di questo genere sta nel fatto che esso non ci dice chiaramente quando e come pronunciarci, o come opporci senza produrre una nuova ingiustizia, o come parlare in modo da essere ascoltati ed essere capiti in maniera corretta. La mia posizione non è ascoltata da questi detrattori, e forse non dovrei sorprendermi, visto che la loro tattica consiste nel distruggere le condizioni dell'ascolto. Ho studiato filosofia all’Università di Yale e ho continuato a concentrarmi sulle questioni di etica ebraica lungo l’intero arco della mia educazione. Sono contenta di aver ricevuto quel bagaglio etico e l’educazione che mi è stata data, e che tuttora mi anima. È falso, assurdo e doloroso per chiunque sentir dire che chi formula una critica dello Stato di Israele è un antisemita, o, se ebreo, un ebreo che odia sé stesso. Accuse di questo genere cercano di demonizzare la persona che articola un punto di vista critico e di squalificare a priori questo punto di vista. Si tratta di una tattica di messa a tacere: di questa persona non si può parlare, e qualunque cosa essa dica va respinta in anticipo o distorta in modo tale da negare la validità stessa della presa di parola. L’accusa rifiuta di prendere in considerazione il punto di vista, di discuterne la validità, di valutarne le sue prove, e di trarne una conclusione oculata sulla base dell’ascolto della propria ragione. L’accusa non è semplicemente un attacco contro le persone che hanno punti di vista discutibili, ma si traduce in un attacco contro qualsiasi scambio ragionevole di opinioni, contro la stessa possibilità di ascoltare e parlare in un contesto in cui si potrebbe prendere in considerazione cosa l’altro ha da dire. Quando degli ebrei etichettano altri ebrei come “antisemiti”, essi cercano di monopolizzare il diritto di parlare in nome degli ebrei. Dunque l’accusa di antisemitismo serve da copertura per un conflitto tra ebrei. Sono allarmata per il numero di ebrei che, costernati per le politiche israeliane, tra cui l’occupazione, l’uso delle detenzioni indefinite e il bombardamento della popolazione civile a Gaza, cerca di rinnegare la propria ebraicità. Il loro errore consiste nel considerare lo Stato di Israele come rappresentante contemporaneo dell’ebraismo, e nel pensare che se una persona si definisce ebrea, questo significhi appoggiare Israele e le sue azioni. Nonostante questo, ci sono sempre state tradizioni ebraiche che si oppongono alla violenza statale, che affermano la coabitazione multiculturale e difendono i principi dell’uguaglianza. Queste tradizioni etiche di fondamentale importanza vengono dimenticate e marginalizzate ogni qualvolta si accetta che Israele sia la base dell’identificazione e dei valori ebraici. Quindi, da un lato gli ebrei che criticano Israele forse pensano di non potere più essere ebrei perché Israele rappresenta l’ebraismo; dall’altro lato, chi cerca di mettere a tacere i critici di Israele fa ugualmente coincidere l’ebraismo con Israele, traendo la conclusione che ogni critica è antisemita o, se la critica proviene da un ebreo, mossa da odio di sé. I miei sforzi, sia nella ricerca sia nei miei discorsi pubblici, sono sempre stati volti a uscire da questo vicolo cieco. Dal mio punto di vista ci sono tradizioni ebraiche molto significative – anche le prime tradizioni sioniste – che valorizzano la coabitazione e che forniscono modalità di opposizione contro la violenza di qualunque genere, inclusa la violenza di Stato. Oggi è molto importante valorizzare e tenere in vita queste tradizioni, poiché esse rappresentano i valori diasporici, le battaglie per la giustizia sociale e un principio ebraico talmente rilevante come la “riparazione del mondo” (Tikkun). È chiaro che quelle passioni che raggiungono livelli così elevati su questioni come queste rendono molto difficile l’ascolto e la presa di parola. Si decontestualizzano alcune parole  e si distorce il loro significato per poi utilizzarle per stigmatizzare ed squalificare un individuo. Questo succede con molte persone che hanno una visione critica di Israele – e che vengono etichettate come antisemite o collaboratrici naziste; queste forme di accusa mirano a creare le forme più durevoli e tossiche di stigmatizzazione e demonizzazione. Si colpisce la persona decontestualizzandone le parole, invertendone i significati e sostituendole alla persona; di fatto, queste forme di accusa annientano i punti di vista della persona a prescindere da quegli stessi punti di vista. Per coloro che tra noi sono i discendenti degli ebrei europei eliminati dal genocidio nazista (la famiglia di mia nonna è stata distrutta in un piccolo villaggio a sud di Budapest), essere chiamati complici dell’odio contro gli ebrei o ebrei che odiano sé stessi è uno degli insulti e delle ferite più dolorosi che possano esistere. Risulta ancora più difficile resistere al dolore di un’accusa di questo genere quando la persona colpita cerca di affermare ciò che di più prezioso esiste nel giudaismo per pensare all’etica contemporanea, inclusa la relazione etica con chi è privato della propria terra e dei diritti di auto-determinazione, con chi cerca di mantenere viva la memoria della propria oppressione, con chi prova a vivere un vita che possa e debba essere riconosciuta come vita degna di essere vissuta. Sostengo che questi valori derivano tutti da fonti ebraiche importanti, il che non significa dire che essi derivano esclusivamente da quelle fonti. Ma, data la storia da cui provengo, è di fondamentale importanza, in quanto ebrea, oppormi all’ingiustizia e combattere contro tutte le forme di razzismo. Questo non fa di me una ebrea che odia sé stessa, bensì mi rende una persona che vuole affermare un giudaismo non identificabile con la violenza statale e che si identifica con una battaglia globale per la giustizia sociale.I miei commenti su Hamas e Hezbollah sono stati decontestualizzati e i miei noti e assodati punti di vista brutalmente distorti. Sono sempre stata a favore dell’azione politica non violenta, e questo principio ha sempre caratterizzato le mie posizioni. Alcuni anni fa, un membro di un pubblico accademico mi ha chiesto se penso che Hamas e Hezbollah appartengano alla “sinistra globale” e ho risposto con due commenti. Il primo era meramente descrittivo: queste due organizzazioni politiche si definiscono anti-imperialiste, e una delle caratteristiche della sinistra globale è l’anti-imperialismo; quindi, in questa logica, esse potrebbero essere descritte come parte della sinistra globale. Il mio secondo commento era critico: come per qualsiasi gruppo che si colloca a sinistra, occorre decidere se uno è contro o a favore di quel gruppo e valutare criticamente le posizioni di quel gruppo. Non accetto o approvo tutti i gruppi che fanno parte della sinistra globale. Infatti questi stessi commenti hanno fatto seguito a una mia presentazione in cui ho sottolineato l’importanza del lutto collettivo e delle pratiche politiche della non violenza, un principio che ho sviluppato e difeso in tre dei miei libri più recenti: Precarious Life, Frames of War e Parting Ways. Sono stata intervista sulle mie posizioni non violente sulla rivista Guernica e su altre riviste online, ed è facile ritrovare queste mie posizioni se uno volesse capire da che parte mi colloco su tali questioni. Talvolta sono addirittura presa in giro da membri della sinistra che appoggiano le forme di resistenza violenta che pensano che io non sia in grado di capire quelle pratiche. E’ vero: non appoggio le pratiche di resistenza violenta e non appoggio, non ho mai appoggiato e non posso appoggiare nemmeno la violenza statale. Forse questa posizione mi rende più naïve che pericolosa, ma è la mia posizione. Per questo mi è sempre sembrato assurdo che i miei commenti venissero interpretati come un appoggio a Hamas o Hezbollah! Non ho mai preso una posizione su nessuna organizzazione, così come non ho mai appoggiato tutte le organizzazioni che presumibilmente fanno parte della sinistra globale – non sono una sostenitrice incondizionata di tutti i gruppi che oggi fanno parte della sinistra globale. Dire che quelle organizzazioni fanno parte della sinistra non significa dire che esse dovrebbero esserne parte, o che in qualche modo le appoggio.Due altri punti. Appoggio il movimento per il Boicottaggio, Disinvestimento e Sanzioni (BDS) con una modalità specifica di appoggio. Ne rifiuto alcune versioni e ne accetto altre. BDS per me significa che mi oppongo agli investimenti in compagnie che producono equipaggiamenti militari il cui solo scopo è di demolire case. Questo vuol dire che non parlo in delle istituzioni israeliane a meno che non prendano una posizione chiara contro l’occupazione. Non accetto nessuna versione del BDS che discrimina contro i singoli individui sulla base della loro cittadinanza nazionale e continuo ad avere strette relazioni di collaborazione con molti studiosi israeliani. Una delle ragioni per cui appoggio il BDS e non appoggio Hamas e Hezbollah è che il BDS è il movimento civile e politico non-violento più ampio che cerchi di stabilire l’uguaglianza e il diritto all’auto-determinazione per i palestinesi. Il mio punto di vista è che i popoli di quella terra, ebrei e palestinesi, devono trovare un modo per vivere insieme in condizioni di uguaglianza. Come molte altre persone, desidero una comunità politica democratica su quella terra e sostengo i principi di autodeterminazione e coabitazione per entrambi i popoli e per tutti i popoli. Desidero, come lo desidera un numero sempre crescente di ebrei e non-ebrei, che venga posta fine all’occupazione, che cessi la violenza, e che i diritti politici fondamentali di tutti i popoli che vivono in quella terra vengano preservati da una nuova struttura politica.Due ultime note. Il gruppo che sponsorizza l’attacco contro di me si chiama Scholars for Peace in the Middle East – un nome quantomeno improprio – e nel suo sito web si sostiene che l’"Islam" è una "religione intrinsecamente antisemita (sic!)". Contrariamente a quanto riportato dal Jerusalem Post, non si tratta di un folto gruppo di studiosi ebrei con base in Germania, ma di una organizzazione internazionale con base in Australia e in California. Essi fanno parte di una organizzazione di destra e dunque di una guerra intra-ebraica. Un ex-membro del loro consiglio di amministrazione, Gerald Steinberg, è noto per i suoi attacchi contro le organizzazioni per i diritti umani israeliane, contro Amnesty International e Human Rights Watch. A quanto pare lo sforzo che questi gruppi compiono per denunciare le violazioni israeliane dei diritti umani le rende etichettabili come “organizzazioni antisemite”. Per finire, non sono lo strumento di nessuna organizzazione non-governativa: faccio parte del comitato consultivo di Jewish Voice for Peace; sono membro della sinagoga Khelillah a Oakland, in California; sono membro esecutivo della Faculty for Israeli-Palestinian Peace negli Stati Uniti e del Freedom Theatre di Jenin. I miei punti di vista politici toccano vari argomenti e non sono ristretti al Medio Oriente o allo Stato di Israele. Infatti ho scritto di violenza e ingiustizia in altre parti del mondo, ponendo la mia attenzione sulle guerre scatenate dagli Stati Uniti. Ho scritto anche di violenza contro le persone transessuali in Turchia, di violenza psichiatrica, di tortura a Guantanamo e di violenza della polizia contro i manifestanti pacifici negli Stati Uniti, solo per menzionare alcuni dei miei interessi. Ho scritto anche di antisemitismo in Germania e contro la discriminazione razziale negli Stati Uniti.

venerdì 15 giugno 2012

Madonna for palestinians ...

Madonna for palestinians, un video sulla prima tappa del nuovo tour di Madonna - arrivato ieri in Italia - allo stadio Ramat Gan di Tel Aviv, dove la popstar ha lanciato il suo messaggio per "la pace", nonostante fosse stata invitata a sostenere la campagna Bds, cancellando il concerto. Un altro bel contributo al pinkwashing ...

mercoledì 23 novembre 2011

Politiche di pinkwashing e strategie di resistenza

Facciamo Breccia pubblica la traduzione di un appello di Palestinian Queers for Boycott, Divestment & Sanctions, in cui si chiede all'IGLYO - uno dei principali network di associazioni GLBT internazionali - di non essere complice delle politiche di pinkwashing israeliane svolgendo - senza prendere in questo modo posizione - la propria assemblea generale, prevista per dicembre, a Tel Aviv. L'invito, sempre sottinteso quando si pubblicano appelli di questo tipo, è di far circolare il più largamente possibile.

Articoli correlati in Marginalia alla query Omonazionalismo

sabato 10 settembre 2011

Omo/transnazionalismo, pinkwashing, glbt di destra, xenofobia : un incontro al Circolo Maurice



Omo/transnazionalismo, pinkwashing, glbt di destra, xenofobia, sono le parole-chiave intorno alle quali si discuterà la settimana prossima al Circolo Maurice di Torino (al cui sito rinviamo per più dettagliate info sull'incontro),per tentare insieme di individuare nuove forme di agire politico e di contrasto all'avanzare,anche nelle comunità lgbtq, di culture e pratiche di destra.

Alcuni link / materiali utili alla discussione:

http://www.facciamobreccia.org/content/view/503/1/
http://nohomonationalism.blogspot.com/
http://marginaliavincenzaperilli.blogspot.com/search/label/omonazionalismo
http://www.infoaut.org/blog/femminismoagenders/item/1683-pinkwashing-assad
http://www.ondarossa.info/category/tags/omonazionalismo

lunedì 1 agosto 2011

Palestina: un appello di Indigenous and Women of Color Feminists

Dal sito Free Palestine riprendiamo (con un po' di ritardo è vero, ma può servire come promemoria per quante/i non lo avevano ancora visto), la traduzione di un appello di Indigenous and Women of Color Feminists, un gruppo di undici donne "studiose, attiviste e artiste" (ovvero Rabab Abdulhadi, Ayoka Chenzira, Angela Y. Davis, Gina Dent, Melissa Garcia,Anna Romina Guevarra, Beverly Guy-Sheftall, Premilla Nadasen, Barbara Ransby, Chandra Talpade Mohanty e Waziyatawin). In questo appello, che invitano a leggere e far circolare, affermano ("come donne indigene, donne nere, donne dalla schiavitù e donne dell’immigrazione postcoloniale coinvolte in vari percorsi di lotta"), la loro "affinità con il crescente movimento internazionale per la liberazione della Palestina".

Giustizia per la Palestina: Una chiamata all’azione

venerdì 15 aprile 2011

Vittorio Arrigoni / Guerrilla Radio

Guerrilla Radio, il blog di Vik da Gaza City. Un posto dove passare adesso e magari lasciargli un saluto, o solo rileggere qualcosa, imparare delle cose, essere d'accordo o no. E per chi prima di oggi non sapeva neanche chi fosse, sicuramente l'unico luogo dove scoprire chi era Vittorio Arrigoni e cosa faceva.

sabato 19 marzo 2011

Annassîm nel paese delle donne

Con un po' di ritardo (ma non potete immaginare quante cose da pubblicare abbiamo ancora nella nostra "lista d'attesa" ...) vi segnaliamo, sul sito de Il Paese delle donne, il report della giornata No hagra! No tirannia! organizzata da Annassîm. Donne native e migranti delle due sponde del mediterraneo, lo scorso otto marzo. L'urgenza di continuare a riflettere su quanto sta succedendo nei paesi a sud del mediterraneo, sul ruolo delle donne nelle rivolte in corso, così come sugli interessi e responsabilità che ha anche il nostro paese sulla situazione in Medio Oriente e Nord Africa, si fa sempre più urgente. Soprattutto allarmante è il quadro che si sta delineando in Libia, con un intervento militare che sembra imminente (rinviamo ad alcuni dei materiali/iniziative che ci sono state segnalate nelle ultime ore, dall'appello di Angelo del Boca e altri, al comunicato Nessuna complicità con l'intervento militare, alle cronache dalla Libia di Fortress Europe).

(Alcuni) articoli correlati in Marginalia:

Dal Medio Oriente al Nord Africa fino all'Italia
Voci di donne dalle rivolte, uteri per la patria e guerre umanitarie
E' l'Italia mercenaria che spara sulla folla in Libia
Muammar Gheddafi, Silvio berlusconi e l'Italietta postcoloniale
"Clandestini": licenza d'uccidere

sabato 5 settembre 2009

Ma (donne), madri, assassine ...


L'opera che riporto qui sopra si intitola Ferror, una delle sette Madonne riviste dalle artiste Lilia Chak e Galina Bleikn per la mostra Lady, Mother, Bloody Murder…, un progetto artistico sul "terrorismo al femminile". Se in questa tela (una rivisitazione della Madonna con bambino detta anche Madonna di Alzano di Giovanni Bellini), la Madonna ha il volto coperto da un velo nero, nelle altre (di Botticelli, Raffaello, Leonardo ...) le Madonne hanno il volto di altrettante donne terroriste palestinesi, autrici di alcuni attentati degli ultimi anni in Israele. La mostra, inaugurata il 3 settembre a Tel Aviv, è stata però già bloccata, dopo veementi proteste, poiché giudicata offensiva della sensibilità dei parenti delle vittime e del Cristianesimo. Ne parlano un articolo di oggi su L'Unità e Doriana Goracci nel suo Mattine e notti da Madonne, che riportano le scarne notizie diffuse da un comunicato dell'Ansa e tra queste una dichiarazione delle artiste che respingono ogni volontà di idealizzare la figura delle terroriste palestinesi, affermando "che al contrario intendevano mettere in guardia dalla terribile metamorfosi di coloro che, come donne dovrebbero essere figure materne, in terribili macchine di morte". Sarebbe forse bastato dare un'occhiata al video Ferror di Lilia Chak (costituito da sette frammenti, immagini dei luoghi dove ci sono stati i sette attentati fatti dalle terroriste rappresentate nei quadri, luoghi in cui l'artista ha raccolto zolle di terra poi poste ai piedi delle tele durante la mostra), per aprire su questo lavoro (non facile e sicuramente problematico) un dibattito certo difficile, ma forse illuminante, sulle ragioni e i costi di un conflitto. Conflitto nel quale (ma poteva essere diversamente?) sono coinvolte anche le donne, in maniere diverse, non sempre condivisibili nè rassicuranti.
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domenica 29 marzo 2009

Non dimenticare Gaza. Anche per Khadija Shawani e le altre

Domani in Palestina si festeggia la cosiddetta Festa della terra, in ricordo della prima grande manifestazione di resistenza collettiva che ebbe luogo per l'appunto il 30 marzo 1976, quando migliaia di palestinesi scesero in piazza (in Israele, in Cisgiordania e a Gaza) per difendere il diritto alla terra. Ci furono violenti scontri con la polizia israeliana, tre attivisti palestinesi furono uccisi e tra questi una donna, Khadija Shawani.
Sono trascorsi alcuni mesi dalla fine dell'operazione Piombo fuso, ma la situazione a Gaza e nel resto dei territori occupati resta drammatica, seppure non più illuminata dai riflettori della stampa a larga tiratura e diffusione. A maggior ragione dunque è quanto mai necessario mantenere viva l'attenzione dando forza (per quel che possiamo) ad iniziative come Talk Force for Palestina e continuando a far circolare notizie e riflessioni. L'anniversario della Festa della Terra, mi sembra una data simbolicamente forte per non lasciar cadere nell'oblio quello che continua ad accadere in Palestina e contemporaneamente ricordare quant* hanno lottato (e oggi continuano a lottare) contro la colonizzazione israeliana e per la pacifica risoluzione del conflitto arabo-israeliano.
Tra i tanti materiali e notizie che potrei ricprendere dal web, la mia attenzione si è soffermata su un documento già piuttosto vecchio, un articolo di Tzafi Saar, pubblicato sul quotidiano Ha'aretz nel maggio scorso. Le questioni che solleva, a partire dalla difficile esperienza di pacifiste israeliane spesso apostrofate dagl* israeliani pro-occupazione con significativi "Peccato che Hitler non abbia finito il lavoro" o "Tua madre era una Kapò", mi sembrano non solo importanti, ma ancora non sufficientemente meditate e condivise. E gettano a mio giudizio nuova luce su molte delle impasse che rilevavo in Gaza. Dei vivi che passano. Rinvio dunque a Unwilling to stand idly by, nella traduzione di Patricia Tough ripresa dal sito Ribat al Mujâhid.

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Lontano da Gaza, tra Gomorra e CasaPound
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venerdì 13 febbraio 2009

Tecniche di bondage per resistere


Se avete cominciato a leggere sperando di essere istruit* su complesse tecniche di bondage (come il Karada), resterete, temo, delus*. Come spesso faccio, confondendo probabilmente anche i motori di ricerca, anche stavolta ho, nel titolo, giocato con le parole: il soggetto di questo post è la proposta, che mi viene da Samie, di un "incatenamento virtuale" (che spero possa ottenere risultati concreti) per rilanciare la circolazione delle informazioni su quanto accade in Palestina, ora che i media mainstraem - finita l'orgia di sangue e corpi sventrati -, si sono concentrati su altro.
Nel post che ha dato avvio a quello che chiamo un incatenarsi per resistere Samie infatti scriveva: "Con tutto quello che sta succedendo in Italia è facile perdere di vista ciò che sta accadendo a Gaza. All'improvviso non se ne parla più nei notiziari se non in maniera marginale. Ha smesso di essere il fatto del giorno ma, mentre i riflettori sono puntati altrove, gli illeciti, i sopprusi, le prevaricazioni continuano" e proponeva di creare "una catena tra i blog che si occupano della causa palestinese ... per non disperdere le notizie, per toccare con mano l'entità della partecipazione, per avviare concrete iniziative di aiuto e sostegno".
Marginalia si incatena (con tutti i dubbi sulle "catene"), rilanciando la necessità, già espressa in Gaza. Dei vivi che passano, di non lasciarci guidare nelle nostre pratiche di resistenza dalle "emergenze" dettate (molto spesso strumentalmente, quando una "notizia" serve a nasconderne un'altra) dall'esterno. Bisogna continuare, anche ora che l'eco del massacro di Gaza si è spento, a fare quanto è nelle nostre possibilità, per sostenere atti e azioni che possano contribuire alla fine del conflitto.
Penso soprattutto all'appoggio e al sostegno concreto (per me fondamentale) a quant* in Israele, rifiutano la politica neocoloniale del governo, come i/le obiettori/obiettrici di coscienza, (qui, ad esempio, un'iniziativa del Comitato Palestina e dell'associazione Sotto i ponti), i/le pacifist* da sempre attiv* in quel territorio (chi ricorda ancora Rachel Corrie? E Tali Fahima? E chi si sta mobilitando per Theresa McDermott attualmente rinchiusa nella prigione di Ramleh?), le tante associazioni femministe che lottano per una pacifica convivenza di israelian* e palestines* (come le donne di Isha L'Isha, delle quali avevo già parlato).
Nello stesso tempo però, vista la pesantissima situazione esistente anche nei "nostri confini" (situazione che si è aggravata con l'approvazione del disegno di legge 733 sulla sicurezza, sopratutto per migranti, rom e sinti, ma non solo), invito anche a prestare maggiore attenzione a quanto avviene "a casa nostra" (e per brevità rinvio al blogroll, alla rubrica Bacheca per gli appuntamenti come il presidio di oggi a Bologna contro l'ingiunzione alla delazione, e alla rubrica Urgenze per appelli e petizioni).
Dunque è muovendomi su questo doppio binario che "mi incateno" invitando tutt* ad aderire fattivamente all'iniziativa per la Palestina, scrivendo sul proprio blog/sito un post, rilanciando la "catena" con i primi "nodi" e segnalando qui il proprio link in modo che la catena possa essere continuamente aggiornata. Buon lavoro a tutti e tutte.

Primi nodi della catena: Vittorio Arrigoni/Guerrilla Radio, Samie/The Observer, Mario Badino, Canesciolto, Gruppo Falastin, Iacopo Venier, Telepatti, Altrosud, Blog Without Frontiers, Secondo Protocollo, Pensiero Ruminante, Passatorcortese, Marginalia, Angelo del Fango,
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martedì 3 febbraio 2009

Tra assordanti bla bla bla bla bla bla bla, pensando alle donne di Gaza ...


Tra assordanti bla bla bla bla bla bla bla, pensando alle donne di Gaza, alle migranti in sciopero della fame a Lampedusa, a quelle che saranno espulse domani, a quelle che forse arriveranno e quelle che non arriveranno mai. Alle donne di qui e là. A me. Agli stupri e ai nuovi linciaggi, alla storia che sembra ripetersi. E alla nostra fatica.

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L'immagine è da una performance di Mona Hatoum, Road Works (1985). Articoli correlati in Marginalia:

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domenica 25 gennaio 2009

Per non tornare alle Crociate

Basta Guantanamo, basta spaghetti, è stato uno degli slogan scandito dai migranti protagonisti ieri di una determinata (ma pacifica e direi quasi gioiosa, almeno fino all'arrivo delle camionette ...) "fuga di massa" dal "centro di prima accoglienza" (?) di Lampedusa.
Questi migranti in rivolta non hanno bisogno di parlare di lager, chiamano le cose con il loro nome, semplicemente. Sanno che questo basta (dovrebbe bastare) a descrivere l'inferno in cui sono costretti a vivere (talvolta per mesi), le terribili condizioni di vita, il sovraffollamento, i servizi igienici orribili, con la puzza che arriva fino alle camerate impedendo di respirare, gli abusi continui, l'impossibilità - anche momentanea -, di uscire dal perimetro del centro (checché ne dica Berlusconi), i tanti episodi di "ordinario" razzismo. Abusi già denunciati dal giornalista Fabrizio Gatti (che, fingendosi "clandestino", riuscì a vivere per una settimana nel Cpa), alcuni dei quali (imposizione a migranti di fare il saluto militare, uso manette di plastica) immortalati nel video di Mauro Parissone, nei giorni del vergognoso (e negato) maquillage del centro in vista di una ispezione Ue nell'ottobre 2005.
Con "Basta Gunatanamo, basta spaghetti", i migranti detenuti illegalmente a Lampedusa sanno di cosa parlano, e sanno anche cosa chiedono. Chiedono la chiusura di centri di detenzione illegale (perché questo sono) come Lampedusa e Guantanamo, e lo chiedono in un paese dove sembra che le uniche chiusure legittime o tollerabili siano quelle dei centri religiosi, chiusure invocate a gran voce dalla destra razzista e xenofoba per alimentare il fantasma della guerra di religione e dello scontro di civiltà (mi riferisco alle moschee ovviamente, non al Vaticano, alle sedi dei vari movimenti per la vita e alle super finanziate scuole cattoliche ...) come anche dei centri antiviolenza (dove la chiusura non è apertamente invocata ma resa probabile dai continui tagli ai finanziamenti) o di quei centri di aggregazione, diffusione e trasmissione di cultura "altra", come dimostra il recente sgombero di Conchetta a Milano (e su Conchetta rinvio alla bella testimonianza di Giovanni Cesareo e al comunicato Conchetta, la nostra storia, la nostra libertà dell'associazione Storie in movimento e di Zapruder. Rivista di storia della conflittualità sociale).
Mentre il capo del nostro governo minimizza la rivolta di Lampedusa (affermando che "E' tutto sotto controllo. Mica il centro è un lager. Possono uscire, vanno a prendere una birra in paese come tutti i giorni"), il nuovo presidente degli Stati Uniti, Barack Hussein Obama, annuncia la volontà di chiudere Guantanamo, dando un po' di speranza nel cambiamento in quant*, pur sapendo quello che Obama non potrà essere (non potrà e non riuscirà a cambiare tutto e subito, nè a Guantanamo, nè in Iraq, nè in Medio Oriente, nè nel suo stesso paese), si sono sentiti parte di quell'esplosione di gioia che, all'annuncio della vittoria su Bush, portò in strada milioni di persone, soprattutto nei (cosiddetti) ghetti abitati da latinos, neri, asiatici e altre "minoranze" in tutti gli Stati Uniti, nei sobborghi di Londra e altre metropoli, nelle banlieues parigine, nelle favelas e nelle baraccopoli africane.
E' necessario sostenere questa volontà di chiudere Guantanamo (una petizione giace, già da qualche annetto, nella rubrica Urgenze nel blogroll qui di fianco: se non l'avete ancora firmata, fatelo! ... e fate circolare!), chiedere la chiusura dei vari centri di "accoglienza" e "permanenza" molto poco temporanei sparsi per l'Italia, chiedere la liberazione di coloro che sono detenuti illegalmente nelle "prigioni speciali" generate dalla "lotta al terrorismo" come, ad esempio, Abou Elkassim Britel, sostenere le lotte dei/delle migranti e tutte le forme di resistenza dignitosa, come quella del giornalista dell'emittente Al-Baghdadia, Muntadar al Zaidi, (o Muntaẓar al-Zayidī, è difficile non perdersi nei meandri delle traslitterazioni, comunque in arabo dovrebbe essere منتظر الزيدي ) che a metà dicembre a Baghdad durante una conferenza stampa congiunta del premier iracheno Nuri al Maliki e del presidente (oramai ex) statunitense George Bush, lanciò le scarpe contro quest'ultimo (qui il video per chi ancora non lo avesse visto).
Ma resistere è rischioso, per alcun* più di altr*. Non conosciamo ancora le conseguenze che ci saranno per i migranti che hanno protestato a Lampedusa, confuse sono anche le notizie su Muntadar al Zaidi (sappiamo di certo che rischia fino a 15 anni di carcere e che il processo che doveva tenersi il 31 dicembre è stato rinviato) e poco si riesce a sapere delle condizioni di vita dei/delle migranti detenuti illegalmente, dei rimpatri forzati, della sorte che attende centinaia di queste persone una volta rinviati "nei paesi di partenza" ...
Sostenere queste lotte significa anche non cadere nelle trappole costituite, qui in Occidente, dai discorsi che fomentano l'idea di uno "scontro di civiltà", e di una "guerra di religione", trappole che servono (tra l'altro) a distogliere lo sguardo dei/delle più dai problemi reali e urgenti, ma che servono anche, all'occorrenza, ad incriminare singoli individui come dimostra la vicenda di Rafia, compagno da sempre impegnato nella lotta per i diritti dei/delle migrant*, attivista dell'associazione Sotto i ponti e del Coordinamento migranti di Bologna, indagato dalla procura per la preghiera islamica in piazza Maggiore a conclusione della manifestazione per Gaza del 3 gennaio scorso.
Rafia non è un "fondamentalista", e questa vicenda è solo l'ennesimo tentativo di criminalizzare e togliere agibilità politica a quant* si sono mobilitati in questi anni per la chiusura dei centri di accoglienza e permanenza "temporanea", contro la legge Bossi-Fini, contro il pacchetto sicurezza, contro l'uso in termini razzisti e securitari della violenza sulle donne, per la libertà di tutti e tutte.
E non posso, anche (o forse soprattutto) come laica, non riconoscermi nello striscione portato ieri da un gruppo di donne migranti alla manifestazione regionale per Gaza a Bologna: "Se pregare è un reato in che democrazia siamo?"
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Per l'immagine, vabbè lo so, è un'altra versione della stessa bellissima donna che ho usato innumerevoli altre volte, l'ultima poco tempo fa (a proposito: il messaggio è sempre valido), direte che sono monotona o forse monogama, ma cosa volete farci io l'adoro ...
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venerdì 23 gennaio 2009

Over my dead body


Mentre l'esercito israeliano si ritira da Gaza dove si continua a scavare tra le macerie in cerca di cadaveri (e mentre qui qualche avvoltoi*, non trovando nulla di meglio per i suoi denti, prova ad avventarsi su di me) un'altra immagine di Mona Hatoum.
Senza commento
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sabato 17 gennaio 2009

Gaza. Dei vivi che passano


Sono passate settimane dall'inizio dei bombardamenti su Gaza, settimane durante le quali l'attivismo contro la guerra e per il cessate il fuoco non ha avuto tregua, tra appelli, presidi, petizioni per il boicottaggio dei prodotti made in Israel e per la sospensione degli accordi commerciali con Israele , manifestazioni grandi e piccole in tutto il mondo, da Roma ad Atene, da Parigi a Tel Aviv.

In molt*, in questi giorni convulsi, condividevamo la consapevolezza dolorosa che tutto questo non avrebbe fermato in tempo il sangue che scorre a fiumi, la mattanza: questa finirà solo quando non resterà più nulla – case, moschee, ospedali, scuole, esseri umani –, da sventrare o quando (ma forse è lo stesso) l'esercito israeliano (e tutto quello che gli sta dietro: interessi economici e politici su scala mondiale) riterrà che – per questa volta – , basti.

Eppure non si può restare inerti dinanzi al sangue che scorre, ognun* deve fare quello che può e sa fare. Mobilitarsi, agire, scrivere. Di quest'ultima cosa non sono stata capace, ancora pochi giorni fa dicevo che non potevo scrivere di/su Gaza o potevo scriverne solo come Viktor Sklovskij parla d'amore senza parlare d'amore. Scrivere d'altro, di altre cose ... Non è stato per quel “confuso ritegno” di cui parla Primo Levi e che sigillò le bocche dei soldati dell'Armata Rossa al loro arrivo ad Auschwitz il 27 gennaio del 1945 a rattrappirmi le mani. Non è stato lo shock dei corpi di donne, uomini, e soprattutto bambini e bambine fatti a pezzi e mostrati nei servizi televisivi, sui giornali, nei siti e nei blog di tutto il mondo. Ho visto tante volte il sangue scorrere a fiumi – e anche voi l'avete visto, non potete non averlo visto – , i corpi sventrati per le strade, i cadaveri ammucchiati, rigidi, bambin* con la testa sfondata, la materia cerebrale che cola addosso a quelle che forse furono le madri e lì vicino donne rese pazze dagli stupri e dall'orrore.

Il sangue l'ho visto. Ho visto quello degli africani e delle africane bastonati a morte nelle piantagioni di cotone dell'America schiavista, il sangue dei linciaggi in nome della supremazia bianca del Ku Klux Klan, il sangue che colorò di rosso le vie di Addis Abeba durante la feroce rappresaglia fascista italiana del febbraio 1937.

E ho visto il sangue che bagnava le macerie di Guernica e i sentieri di Montesole nel settembre del 1944, ho visto le stragi nazifasciste. E so del sangue ad Auschwitz, il sangue di milioni di ebre* sacrificat* al mito della pura razza ariana insieme ad altri esseri umani giudicati non degni di vivere: "zingari," gay e lesbiche, Testimoni di Geova ... E l'ho visto a Parigi, era il 1966, i corpi di centinaia di algerini massacrati e buttati giù nella Senna. Più tardi l'ho visto a Srebrenica, solo tre mesi per massacrare più di 800 mila donne, uomini, bambin*. L'ho visto per le strade di Baghdad (ricordate le luci dei bombardamenti nella notte trasmesse dai Tg? Dicevano che sembravano fuochi d'artificio ...), e l'ho visto per le strade di Gerusalemme e Tel Aviv dove i corpi smembrati dei/delle shahid si confondevano con i corpi smembrati delle loro vittime israeliane. Ho visto il sangue scorrere a fiumi sotto i colpi di machete in Ruanda, e poi in Somalia, in Afghanistan, in Cecenia, ... E l'ho visto in Palestina – e anche voi l'avete visto – lì dove scorre da più di cinquant'anni ...

Sì, l'ho visto – lo abbiamo visto – in tanti posti, in tanti altri posti. Perché la cartina geografica dei massacri è grande, immensa, difficile da abbracciare tutta con lo sguardo come si dovrebbe. Talvolta alcuni nomi si ricordano e altri no. Dipende da chi guarda. E da come guarda. Ma il sangue comunque lo vedi, tantissimo sangue, ed è uguale dappertutto, uguale per tutti (questo lo so senza ombra di dubbio, perché il sangue l'ho visto, lo vedo, anche per le strade delle “nostre città”), ed è così tanto che ti stupisci che la terra possa assorbirlo e ti dici che prima o poi sommergerà tutto, ci sommergerà tutt*. Un bagno di sangue transnazionale, globale. A volte, al buio, quando sono più cosciente della necessità di riconoscere la nostra umana comune vulnerabilità (quella di cui parla Butler in Vite precarie) immagino tutto questo sangue sudare dalla terra, salire, riempirmi la bocca, il naso, gli occhi, fino a soffocarmi.

Ma non è questo che ammutolisce, che mi ammutolisce. Piuttosto è il rendersi conto, che tutto questo sangue – quel sangue di cui sono fatti i libri di storia, storia talvolta con la s maiuscola, talvolta minuscola, che merita talvolta la prima pagina dei quotidiani, talvolta soltanto i titoli che scorrono in basso negli schermi televisivi – ha insegnato ben poco.

E non mi riferisco ai governi muti davanti alle atrocità commesse dall'esercito israeliano, agli stati occidentali e arabi (come l'Egitto, stretto alleato degli Stati Uniti) che appoggiano il governo terrorista di Tel Aviv, non mi riferisco alla sinistra “istituzionale”, in specie italiana, e ai suoi colpevoli silenzi, né ovviamente ai fondamentalisti, ai neofascisti, ai razzisti , alle orianefallaci e ai guidocalderoli. Questi li combatto, li ho sempre combattuti e so che né la storia né il sangue li cambierà, perché della mattanza si nutrono divenendo sempre più forti. Mi riferisco invece a quello che, genericamente, viene definito “popolo dell'estrema sinistra”, fatto di tante realtà diverse (femministe, pacifist*, libertar*, attivist* lgbt, antirazzist* ...), quel popolo di cui faccio parte (seppure talvolta con qualche disagio), quel popolo che così macroscopicamente – e generosamente – si è attivato in questi giorni.

E' anche questo sangue che spinge ad attivarsi (ed è per questo che credo, come Susan Sontag, nella funzione e nella necessità“etica” e “pacifista” di mostrare le immagini di uomini, donne, bambin* massacrati), ma sempre terribilmente in ritardo, perché per essere efficaci le petizioni, gli appelli, le manifestazioni, i boicottaggi hanno tempi lunghi, lenti. Non è un caso che funzionino in quei casi dove non si aspetta che il sangue sgorghi a fiotti, quando oramai è troppo tardi per arrestarlo, ma si agisce in anticipo, ai primi “segnali”. E questi ultimi, in realtà, erano evidenti in Palestina da veramente tanto tempo: da più di cinquant'anni sono all'ordine del giorno i villaggi rasi al suolo dall'esercito israeliano, le migliaia di profughi, la confisca dei beni e il blocco della mobilità dei/delle palestines* con check point e muri, altre stragi e, all'interno di Israele, la criminalizzazione di quanti dissentivano dalla politica governativa con decine e decine di obiettori di coscienza, pacifisti e anarchici in carcere . Non voglio dire certo che non c'è stato chi questi segnali li ha visti (e li ha denunciati) da tempo, ma sono state voci più o meno isolate, o che solo raramente hanno trovato lo spazio per esprimersi o l'appoggio e la visibilità di cui avevano bisogno per far sì che la loro pratica politica fosse realmente efficace. Ma si reagisce in massa solo di fronte all'emergenza, a questo sangue che sgorga a fiotti e che troppo spesso coglie quasi impreparat*, costrett* a svolazzare come farfalline impazzite dinanzi a una fonte di luce improvvisa. Si tenta di di recuperare brandelli di iniziative passate: ad esempio la proposta di boicottaggio dei prodotti made in israel risale al 2005: come posso non chiedermi se averlo diffuso e attuato massicciamente da allora avrebbe cambiato le forze in campo, avrebbe, se non evitato, magari attenuato la mattanza di queste settimane? So bene che la storia non si fa con i se, ma come posso non chiedermi l'effetto che avrebbe avuto il dare più appoggio, negli ultimi anni, ai/alle pacifist* e obiettori/obiettrici di coscienza israeliani, ai dissidenti, artisti, intellettuali, organizzazioni femministe (qui un recente appello), così come alla resistenza palestinese che non è solo Hamas, realtà restate finora quasi sconosciute?

Sappiamo, oggi, quanto abbia pesato il silenzio di chi sapeva (Vaticano in testa, ma non solo) sulla sorte di migliaia di ebre* d'Europa sterminati nei campi della morte del Terzo Reich. Quant* potevano essere salvat* da un intervento alle prime “voci”? Ma, all'epoca (senza voler giustificare alcunché), non c'erano i mezzi odierni, mezzi che permettono lo scambio veloce di informazioni, foto, documenti. Non c'erano gli strumenti di pressione che abbiamo oggi, non c'era la possibilità per chi era nell'inferno dei campi e dei ghetti delle zone occupate, di inviare giorno dopo giorno notizie su quanto succedeva, come fa ad esempio oggi, a rischio della propria vita, Vittorio Arrigoni con il suo Guerrilla Radio da Gaza.

E' strano che il ricordo dello sterminio nazista (così massicciamente presente in appelli, documenti, articoli e volantini pro-Gaza di quel popolo dell'estrema sinistra di cui parlavo all'inizio), non serva per riflessioni di questo tipo ma solo per strumentali equazioni, che avevo sperato superate, come “israeliani-nazisti”, (o peggio “ebrei-nazisti”), "nazisionisti", "nazi-sionismo" fino all'immagine di una stella di Davide uguale svastica che ha campeggiato qua e là in diversi cartelli durante manifestazioni e presidi delle ultime settimane.

Possibile che ancora non si sia capaci di rendersi conto di come questo linguaggio sia non solo infondato storicamente (lo sterminio nazista ha una sua specificità, una sua singolarità) ma anche inefficace e fuorviante politicamente? Dovrebbe essere chiaro a tutt* che, se il sangue che scorre è lo stesso dappertutto, non sono gli stessi i fenomeni che lo fanno sgorgare, e di conseguenza i modi, le azioni, le pratiche che dobbiamo mettere in campo per contrastarli: gli stermini, i massacri, i razzismi, i sessismi non sono tutti uguali, fare amalgama ci impedisce l'effettiva comprensione di quanto succede, ci impedisce di agire efficacemente. Rischiamo, inoltre, di confondere i nostri discorsi con quanti ne fanno uso per scopi diversi e talvolta opposti, dai “movimenti per la vita” (per i quali l'aborto è “il nuovo olocausto”) culla di tutti i fondamentalismi, ai vari raggruppamenti neofascisti, violentemente antisemiti ma anche sessisti e razzisti, fino allo stesso governo israeliano che usa ( inversamente e in maniera vergognosa, ma lucida, non credo che ciò si possa spiegare in termini di “popolo traumatizzato”) la tragedia (vera) di milioni di ebrei per mettersi sempre nella posizione di “unica vittima” e giustificare così tutto, dalla sua politica neo-coloniale contro i/le palestinesi, alla soppressione delle voci dissidenti, alle alleanze con governi più o meno fascisti.

Anche la convinzione avanzata da alcun* che l'amalgama israeliani-nazisti, seppur falsa storicamente, potrebbe avere un senso perché lo shock dell'accostamento può “risvegliare le coscienze” e rendere maggiormente attivi contro la guerra, mi sembra una pericolosa (e pia) illusione, ma non solo. Certo l'accostamento può risultare efficace, ma possiamo davvero pensare che il nazismo, lo sterminio nazifascista, il Terzo Reich, banalizzato e distorto da anni di revisionismo di stato, di negazionisti “sdoganati” anche nella cosiddetta estrema sinistra, di croci celtiche messe in bella mostra per pubblicizzare un Gay Pride, abbiano ancora l'effetto taumaturgico di “scioccare”? E se anche fosse (ma non è), crediamo forse che le immagini di uomini, donne, bambini massacrati a Gaza, sventrati, fatti a pezzi, con i lobi oculari strappati fuori dalle orbite dai bombardamenti al fosforo bianco non siano “abbastanza” per le nostre fottute coscienze intorpidite?

Si è tanto parlato infine, anche su quotidiani nazionali italiani, del “disagio” provato da molti e molte (laici, rispettosi e attivisti dei diritti delle donne e del movimento lgbt, antirazzisti) di ritrovarsi in piazza insieme a bandiere bruciate, cartelli “Stella di Davide=svastica”, slogan feroci contro Israele nazista, ma più in particolare per i troppi Allah Akbar , per le “donne arabe” silenziose ( sottomesse?), per le preghiere durante le manifestazioni ...

Capisco il disagio per le metafore che rinviano al nazismo, ho spiegato perché neanch'io le condivido, ma mi fa un certo effetto quando a dichiarare disagio sono anche coloro che per anni hanno contribuito a creare le condizioni (politiche e anche culturali) per simili derive. Penso a quanti, nella sinistra istituzionale, hanno promosso collocando sullo stesso piano i/le partigian* e “i ragazzi di Salò” una politica di “pacificazione nazionale”, ma anche a quanti nell'estrema sinistra, hanno tollerato chi proponeva come “rivoluzionari” gli scritti negazionisti di un Robert Faurisson, quanti hanno lasciato che si incensasse il Celine grande scrittore senza ricordare che è stato un antisemita e un collaborazionista e quanti hanno partecipato o non contestato il grande dialogo destra/sinistra. Questo mi crea disagio, un terribile disagio. E me ne creano ancor di più quant* si strappano le vesti per le “preghiere islamiche” durante le manifestazioni appellandosi alla laicità. Sorvolo sul fatto banale che viviamo in un paese dove il santo crocefisso la fa da padrone nella stragrande maggioranza delle aule scolastiche, degli uffici pubblici, dei tribunali e financo ai capezzali dei/delle moribonde negli ospedali, dove nelle mense scolastiche servono il pesce solo il venerdì, dove la giornata di riposo è ancora la domenica della messa, dove ti possono capitare le cose più incredibili, ad esempio avere un/una figli* che seppure esentat* dall'ora di religione (cattolica) si ritrova in italiano e storia la stessa insegnante di religione (magari nominata direttamente dalla Curia), oppure di andare al parco di domenica mattina (da laic* non vai in chiesa) e ritrovarti nel bel mezzo di una messa all'aperto con canti e salmi diffusi dagli altoparlanti (scopri poi che è una “festa” organizzata da Cl) ...

Sorvolo anche sul fatto che sono anni che la sinistra, anche estrema, si confronta e rapporta con realtà cattoliche, che queste sono presenti alle “nostre” manifestazioni, che dopo i preti partigiani abbiamo avuto anche i preti no-global, che alcuni settori del femminismo è già qualche decennio che si confrontano con donne cattoliche. E tutto questo non mi sembra abbia creato nelle attuali anime belle a disagio per Allah Akbar (Dio è il più grande di tutti) dei grandi disagi. Mi si obietterà che c'è una differenza, qui abbiamo a che fare con i fondamentalisti, gente invasata che manifesta urlando versetti sacri (l'ho letto da qualche parte, non riesco più a ricordare dove, ma non era un' affermazione né di qualche militante della Lega né di Forza Nuova).

Alessandro dal Lago in un articolo pubblicato su Il Manifesto, Gaza e l'ipocrisia dell'Occidente, illustra, schematicamente ma mi sembra correttamente, il complesso processo che ha portato al rafforzamento del fondamentalismo islamico in Medio Oriente e alla nascita di “simpatie” per il radicalismo religioso anche in Occidente tra coloro che, come i/le migranti, sono il bersaglio di un violento razzismo e vittime di intollerabili diseguaglianze sociali, economiche e politiche : “Dov'è la sorpresa dei migranti che chiudono in preghiera le manifestazioni di protesta, in Europa e in Italia, contro l'attacco a Gaza? La religione, soprattutto agli occhi dei giovani, appare come l'ultima risorsa di una resistenza a cui qualsiasi motivazione politico-ideologica tradizionale è venuta a mancare. Resistenza contro Israele, certo, ma anche contro le élites autoritarie e opportuniste dei paesi arabi, l'indifferenza europea e l'ottusità muscolare del governo americano. E così la simpatia per il radicalismo islamico tra i palestinesi (che non hanno nulla da perdere), o da noi, dove i diseredati si identificano facilmente con loro, non può che aumentare. È probabile che da qualche parte, nelle montagne tra Afghanistan e Pakistan, qualcuno si stia fregando le mani”.

Ma vorrei andare oltre, focalizzare l'attenzione su questa pericolosa tendenza a guardare ai/alle migranti come ad un blocco monolitico, omogeneo. Nonostante non tutt* i/le migranti siano musulmani, nonostante ci sono state, in questi anni, innumerevoli manifestazioni di migranti senza preghiere e Allah Akbar (e chi vi ha partecipato, non sempre molt* in verità, lo sa), nonostante anche nelle recenti manifestazioni pro-Gaza c'è chi non ha pregato o se lo ha fatto ha dato a questo gesto un significato simbolico più che religioso, ebbene nonostante tutti questi nonostante per molt* tutt* i/le migrant* partecipant* alle manifestazion* pro-Gaza divengono “fondamentalisti islamici”, tutte le manifestazioni di religiosità pericolose manifestazioni di fondamentalismo che minaccerebbe la “nostra” (e sottolineo nostra) laicità, tutte le migranti divengono “donne arabe”, sottomesse all'imam, al marito, al padre, al fratello, implicitamente vittime e magari complici del “fondamentalismo”, soprattutto se in testa hanno un foulard. Dovremmo sapere quanto pericolose sono certe generalizzazioni (stranamente meno praticate proprio dalle donne che si vivono il fondamentalismo direttamente sulla propria pelle, rinvio al sito di Women living under muslim laws e al saggio di Ruba Salih su femminismo e islamismo pubblicato nel volume Altri femminismi, trovate i link nel blogroll), ma dovremmo saperlo anche (e soprattutto) noi femministe "occidentali", lo abbiamo visto, ad esempio, in Francia, nel corso del dibattito sul cosiddetto “foulard islamico” (che Chiara Bonfiglioli definisce efficacemente “battaglia del velo”). Nella lettura dei fautori della legge per il divieto dei segni religiosi nella scuola pubblica, il velo diviene unicamente segno di oppressione, nonostante le sue valenze multiple tra le quali vi è anche quella fatta propria dalle giovani migranti dette “di seconda o terza generazione”: il velo come rivendicazione di autonomia culturale, in risposta al razzismo (e al sessismo) della società francese.

Non ripetiamo gli stessi errori, cerchiamo, finalmente, di guardare “al di là” di quello che vogliono farci vedere. Diversamente rischiamo, nostro malgrado, di contribuire a rinforzare la sporca battaglia di quant* vogliono leggere i conflitti in atto come “scontro di civiltà” e “guerra di religione”.

Non abbiamo nulla da spartire con partiti come Forza Nuova che , mentre solidarizza con “il popolo di Gaza” (leggi Hamas) sognando la distruzione di Israele (come Hamas), fomenta il razzismo contro i/le migranti agitando la bandiera della lotta al fondamentalismo islamico, aprendo campagne contro la costruzione di moschee e negando l'esistenza di un Islam moderato (come nei manifesti di Forza Nuova Toscana). Non abbiamo niente da spartire neanche con i fondamentalismi (tutti i fondamentalismi: islamico, cattolico, ebraico), ma neanche con le alleanze strette tra fondamentalismo cattolico ed ebraico contro il “comune nemico” (l'Islam).

Non abbiamo soprattutto nulla da spartire con quant* vogliono rimanere ciechi.

Nel giugno 1944, a capo di una delegazione del Comitato internazionale della Croce Rossa, Maurice Rossel ispezionò, con l'autorizzazione delle autorità tedesche, il campo di Theresienstadt, luogo di transito per migliaia di ebre* verso le camere a gas di Auschwitz, Sobibor, Belzec, Treblinka. Era dall'estate del 1942 che il Cicr cercava di ottenere informazioni sulle condizioni di vita e sulla sorte degli internati nel campo di Theresienstadt, ma quando l'autorizzazione arriva e Rossel si reca in visita nel campo egli è soltanto “un vivo che è passato e non ha visto”come scrive Federica Sossi alla sua postfazione a Un vivo che passa di Claude Lanzman. Rossel è cieco perché non riesce a guardare oltre, al di là della messinscena preparata minuziosamente per lui dai nazisti che avevano lavorato alacremente per mesi per “abbellire” il campo. Il resoconto della visita scritto da Rossel sarà utilizzato dal Ministero degli esteri tedesco durante una conferenza stampa nel luglio del 1944 per smentire le voci sulla sorte degli ebrei ...

Vogliamo veramente continuare ad essere dei vivi che passano?


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L'immagine è un'opera di Mona Hatoum, artista palestinese nata a Beirut. Lo scoppio della guerra civile in Libano le impedirà di ritornare nel paese d'origine, costringendola all'esilio.

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