Nel corso di Sociologia della grande Annalisa Frisina, mercoledì 14 dicembre 2016, ore 12.30 all'Università di Padova
(Aula P2, Via Paolotti 2/A), incontro con Paola Tabet in occasione dell'imminente uscita della nuova edizione in e-book de La pelle giusta. Partecipa anche la sottoscritta
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lunedì 5 dicembre 2016
venerdì 30 settembre 2016
Iperstoria
Imperdonabile: mi sono accorta che nn ho ancora segnalato l'uscita del numero di Iperstoria curato da Tatiana Petrovich Njegosh, La 'realtà' trasnazionale della razza, in cui tra l'altro è stato pubblicato un mio contributo. A questo link l'indice, da cui potete scaricare/leggere i singoli articoli
mercoledì 25 maggio 2016
Sull'assassinio di Mohamed Habassi / Un articolo di Annamaria Rivera
Una storia terribile, pressochè ignorata dai media probabilmente perchè non è funzionale alla produzione e riproduzione di quelle retoriche per le quali le persone immigrate sono "criminali" e quelle autoctone "bravi italiani" . Retoriche che nello stesso tempo sono sintomo, effetto e parte essenziale di quel complesso sistema di dominio che definaimo razzismo. Sulla vicenda rinvio a un articolo di Annamaria Rivera, pubblicato dapprima su Il Manifesto e ora sul blog dell'autrice in Micromega. Con l'invito a commentare e far circolare
sabato 5 marzo 2016
lunedì 29 febbraio 2016
Black Out e Black in, tra Sanremo e il Super Bowl
Un articolo che consiglio vivamente di leggere: Black Out e Black in, tra Sanremo e il Super Bowl, di Gaia Giuliani, Gabriele Proglio, Mackda Ghebremariam Tesfau’e Tatiana Petrovich Njegosh pubblicato su Effimera.org
giovedì 11 febbraio 2016
Comunicare le differenze
Sabato 13 febbraio a Livorno parteciperò al seminario Comunicare le differenze. Riflessioni e strategie di azione per un'informazione non discriminatoria, promosso dal Centro Mondialità e Sviluppo Reciproco in collaborazione con Cesvot e altre realtà associative. Programma completo e ulteriori info qui
sabato 17 ottobre 2015
Les statues meurent aussi
Fotogramma dal cortometraggio Les statues meurent aussi (1953) di Alain Resnais e Chris Marker. Probabile immagine del Simposio di InteRGRace (a breve programma, intanto vi risegnalo la call, deadline 1 novembre). Grazie a Federica Timeto per la suggestione
lunedì 27 luglio 2015
InteRGRace / Visuality and (anti) racism
InteRGRace Symposium – Interdisciplinary Research Group on Race and Racisms (FISPPA, University of Padova), Visuality and (anti) racism, 21-22 January 2016 - University of Padova, Italy. In collaboration with FISSPA, Centro Interuniversitario di Storia Culturale (CSC), DISGSGeA, Postcolonialitalia, ZaLab, Docucity, CUC/Centro Universitario Cinematografico. Keynote speakers Monica Moreno Figueroa – Cambridge University and Anna Scacchi – University of Padova.Call for papers + Call for visual contributions: InteRGRace www.intergrace.it
domenica 31 maggio 2015
Black Icons / Reminder
Sul sito di Postcolonialitalia il programma completo del seminario di ricerca su 'razza' e visualità Black Icons, che si terrà il 3-4 giugno a Padova . Fate circolare, pleeeeease ;-) Presto reminder anche per il convegno bolognese del 5 giugno, Le esclusioni della bellezza organizzato da InteRGRace, Modi e Csge ...
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martedì 5 maggio 2015
Le esclusioni della bellezza. Costruzioni e incorporamento di ideali estetici
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mercoledì 21 gennaio 2015
Qu’est ce que ça fait d’être un problème ?
Ricevo, via Jules Falquet che ringrazio, un lucidissimo intervento (di Chadia Arab, Ahmed Boubeker, Nadia Fadil, Nacira Guénif-Souilamas, Abdellali Hajjat, Marwan Mohammed, Nasima Moujoud, Nouria Ouali e Maboula Soumahoro), Qu’est ce que ça fait d’être un problème? Contro "l'accecamente generale" circa le reali cause che hanno scatenato i fatti di Parigi del 7, 8 e 9 gennaio - fatti che sono stati letti come un problema prima di tutto "musulmano" e ai quali avevo accennato in Je ne suis pas Charlie -, il testo propone "un'analisi profana delle violenza politica", mostrando come "le lezioni della politica post 11 settembre non sono state ritenute: la violenza politica si nutre della violenza di Stato e della violenza sociale". Buona lettura e riflessioni // Qu'est ce que ça fait d’être un problème?» écrivait le sociologue noir W. E. B. Dubois en 1903. C'est la question lancinante que se posent, depuis une trentaine d'années, les (présumés) «musulmans» français et étrangers vivant en France et en Europe. Le massacre à Charlie Hebdo et la prise d'otages antisémite et meurtrière, perpétrés par un commando armé de trois combattants français se réclamant d'Al Qaïda et de l'organisation «État islamique», ne font qu'exacerber des tensions politiques et sociales déjà existantes dans la société française.
Pour certains, ces tueries ne seraient que la concrétisation macabre des prophéties littéraires et journalistiques qui perçoivent la «communauté musulmane» comme «un peuple dans le peuple», dont la présence problématique ne peut se résoudre que par la «remigration», concept euphémisant voulant dire «expulsion;». Pour d'autres, s'il est important de ne pas faire d'amalgame entre islam et terrorisme, il n'en reste pas moins que la solution à cette violence serait la «réforme de l'islam» que devraient (enfin) entamer les théologiens et responsables musulmans.
Ces deux grilles d'interprétation des tueries se trompent sur un fait social majeur: «la communauté musulmane n'existe pas», comme le rappelle justement Olivier Roy. Les organisations musulmanes ne représentent pas les présumés musulmans. Les présumés musulmans constituent une population diverse en termes de classes sociales, de nationalité, de tendances politiques et idéologiques, etc. pluralité qui est complètement écrasée par les injonctions à la «désolidarisation», néologisme qui suppose une solidarité cachée entre les tueurs et les supposés musulmans. Autrement dit, les présumés musulmans sont aussi des présumés coupables, même lorsque l'un d'entre eux est un policier assassiné froidement et un autre un ancien sans-papiers ayant sauvé plusieurs vies dans le supermarché casher. Les présumés musulmans font ainsi face à une situation terrible: ils seraient la source du problème parce que musulmans et se voient dans le même temps sommés de se «désolidariser» publiquement en tant que musulmans... Ils sont ainsi animés d'une double indignation: l'une qui condamne les tueries et compatit avec les familles des victimes, et l'autre qui refuse l'injonction diffamante à la «désolidarisation».
Si ces deux types de discours se sont imposés en France, c'est parce que les immigrés d'hier sont devenus les présumés musulmans d'aujourd'hui. Après le «problème de l'intégration des immigrés», nous sommes passés au «problème musulman», dont l'enjeu est pourtant identique: ont-ils la légitimité de vivre sur le territoire français? On ne conçoit pas que l'expulsion des chômeurs français soit la solution du «problème du chômage», mais elle est ouvertement envisagée lorsqu'il s'agit du «problème musulman». Il existe donc une vérité inavouable lorsqu'on réduit l'identité des présumés musulmans à leur islamité. La chose n'est pas nouvelle: ils ne seraient que des Français de papier, qui mériteraient d'être expulsés même s'ils ont la nationalité française.
On ne peut dès lors que s'interroger sur l'aveuglement général devant les sources de la violence qui a frappé la capitale. L'émotion nationale et internationale soulevée par les tueries tend à disqualifier les chercheurs en sciences sociales et les journalistes qui déconstruisent les mécanismes de production de cette violence (François Burgat, Olivier Roy, Farhad Khosrokhavar, Dietmar Loch, Vincent Geisser, Ahmed Boubeker, Samir Amghar, Mohamed-Ali Adraoui, Valérie Amiraux, Romain Caillet, etc.). Ils sont discrédités pour leur «angélisme», leur «politiquement correct» et leur «incapacité à voir la réalité en face». La conjoncture historique ressemble à celle de l'après 11-Septembre, où les journalistes de bureau et philosophes de plateaux donnaient des «leçons de terrain» aux politistes, sociologues et journalistes qui menaient depuis des années des enquêtes sur les groupuscules violents à référence islamique. Ce qui est en jeu, c'est la possibilité même de produire un discours rationnel, fondé empiriquement, à l'heure où les islamophobes de tout poil profitent de la fenêtre d'opportunité pour imposer le retour de l'idée de «choc des civilisations».
Après la mise à l'index des présumés musulmans, ce sont les journalistes et militants ayant supposément dénoncé l'islamophobie de Charlie Hebdo qui sont cloués au pilori. Ceux-ci seraient «responsables» des tueries et devraient rendre des comptes, comme si les tueurs s'étaient inspirés de leurs articles et communiqués pour mener leur opération. C’est leur attribuer une surface médiatique qu’ils n’ont pas, tant l’accès à l’arène publique est sélective et témoigne d’une asymétrie persistante dans les régimes de prise de parole. C’est méconnaître les véritables influences idéologiques du commando, à chercher dans les écrits des cheikhs de la nébuleuse d’Al Qaïda. Le raisonnement sous-jacent à cette accusation relève du sophisme : défendre la ligne éditoriale du journal et attaquer ceux qui ont pu la critiquer, c'est prendre acte du fait que la tuerie pourrait éventuellement être justifiée par la nature de cette ligne éditoriale. Il semble que l'émotion l'emporte sur la raison et il y a un risque de censurer toute parole universitaire, journalistique et militante qui dénonce l'islamophobie, phénomène social qui existe réellement. Le risque est que cette responsabilité collective devienne une punition collective: tous ceux qui «ne sont pas Charlie» seraient des ennemis en puissance.
Pour éviter cet aveuglement morbide qui ne peut qu'alimenter une escalade de la violence déjà illustrée par la multiplication des actes islamophobes, il est indispensable de revenir aux faits et d'adopter une analyse profane de la violence politique. Ces combattants ne sont pas les seuls à user de la violence : d'autres groupes le font au nom d'autres idéologies et dans le cadre d'autres conflits. Il faut absolument déspécifier la violence commise par les combattants à référence islamique pour en saisir les mécanismes profonds et, si l'on est responsable politique, tâcher de la prévenir. La question qui se pose est dès lors la suivante:comment entre-t-on dans cette «carrière» de combattant? Quelles sont les conditions de possibilité de la violence politique? Les trajectoires des membres du commando nous donnent quelques indications&: leur combat prend d'abord sa source dans les bourbiers géopolitiques provoqués par les interventions militaires occidentales avant et après le 11-Septembre (Syrie, Yémen, Irak, etc.). Après avoir été soutenus par les États-Unis contre l'Union soviétique, les «combattants de la liberté» qu'étaient les Talibans et les futurs cadres d'Al Qaïda ont pris pour cible leurs anciens alliés étasuniens après la chute du Mur. Ils ont imposé en Afghanistan leur ordre politico-religieux à l'aide de puissances étrangères et constitué un havre pour tous les combattants du monde partageant leur idéologie et voulant apprendre facilement les techniques d'exécution et de destruction. Plusieurs générations de combattants ont été formées dans les camps d'entraînement afghans. La « bête immonde » est l'enfant des interventions occidentales, s'est nourrie des conflits de pouvoir en Algérie, en Tchétchénie, en Bosnie, etc., mais elle a frappé au cœur des puissances occidentales en 1995 à Paris, en 2001 à New York, en 2004 à Madrid et en 2005 à Londres. Après l'accumulation de capital militaire depuis les années 1970, une vague de violence sans précédent s'abat sur les puissances occidentales, perpétrée par des combattants aguerris. Alors que ces groupes violents étaient confinés à quelques pays, la «guerre contre le terrorisme» a favorisé leur multiplication dans des pays jusque-là épargnés ou moins concernés: Irak, Syrie, Lybie, Yémen, Mali, Pakistan, etc. Une nouvelle génération, incarnée par les leaders de l'organisation «État islamique», se forme militairement dans le combat contre l'occupation occidentale, se radicalise dans ou à la vue des geôles d'Abu Ghraib et de Guantanamo et circule dans un véritable réseau transnational allant de l'Afrique à l'Asie. Autrement dit, la première source de la violence politique à référence islamique réside dans la violence d'État au Moyen-Orient et les conséquences désastreuses des guerres menées précisément au nom de la «lutte contre le terrorisme».
Tarir la source internationale est sûrement la tâche la plus difficile: comment mener une politique étrangère française fondée sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et sur le (véritable) respect des droits humains, sans remettre en cause les alliances avec les régimes autoritaires dans le monde arabe et en Afrique, la politique coloniale israélienne et les intérêts des multinationales françaises?
La seconde source de la violence est liée à l'anomie sociale qui s'aggrave dans les quartiers populaires français. Contrairement à ce que sous-entend l'injonction islamophobe de la « désolidarisation », les trois membres du commando sont en quelque sorte des « électrons libres » avec de faibles attaches personnelles et affectives, produits de ruptures biographiques traumatisantes, de la désaffiliation sociale et des inégalités structurelles, qui les ont plongés dans le monde de la délinquance et des groupuscules violents. Ces électrons libres se sont « désolidarisés » de leurs pairs, notamment la famille élargie et les fidèles de la mosquée locale, n'ont pas été « repris » par les structures d'assistance éducative, et ont été magnétisés par des prêcheurs convaincus de l'imminence du « choc des civilisations », alliés objectifs de leurs pendants néoconservateurs. Ces enfants des classes populaires ont incorporé un haut niveau de violence sociale, faisant d'eux des écorchés vifs, et ne trouvent plus de sens à leur existence dans les structures traditionnelles, mais dans une idéologie nihiliste et mortifère qui leur promet puissance et reconnaissance et reste ultra-minoritaire dans les quartiers populaires.
On peut distinguer de multiples tendances dans le paysage islamique en France: les mosquées non-affiliées, les grandes organisations proches des pays d'origine (Maghreb et Turquie), de confréries ou des Frères musulmans, le Tabligh, les «salafistes» piétistes et apolitiques, les soufis, etc., et enfin, les groupuscules violents dits «takfiristes». Tous les jours, des habitants, des militants et des responsables politiques locaux luttent à bas bruit, sans faire la Une de l'actualité, contre l'influence de ces groupuscules violents. Ainsi, les membres du «réseau des Buttes Chaumont», dont les frères Kouachi, s'étaient fait exclure des manifestations pro-palestiniennes par les militants de l'immigration et antifascistes au début des années 2000. Ironie de l'histoire : ce sont ceux qui se sont hier opposés sur le terrain aux groupuscules violents qui sont aujourd'hui pointés du doigt lorsqu'ils dénoncent l'islamophobie... L'existence et le maintien de ces groupuscules violents sont donc directement liés aux rapports de force internes aux classes populaires: s'ils ont une influence sur certains électrons libres, c'est parce que les autres forces politiques, notamment celles des héritiers des marches pour l'égalité et contre le racisme, sont en perte de vitesse et laisse un relatif vide politique d'où émergent les candidats à l'horreur. Ce phénomène s'appuie aussi sur la facilité déconcertante d'acheter des armes de guerre venant de l'ex-URSS et la mobilisation constante des réseaux takfiristes pour recruter sur les réseaux sociaux, transmettant une idéologie et un savoir-faire militaire au delà des frontières.
Tarir la source française n'est pas chose aisée non plus. Elle consisterait à attaquer les inégalités économiques et sociales, les écarts scolaires, la disqualification politique, le racisme endémique, la stigmatisation territoriale, aux sources de la violence sociale et de la délinquance, et promouvoir une politique de l'égalité réelle pour les abonnés du bas de l'échelle sociale.
Les conditions de possibilité de la violence politique de janvier 2015 sont multiples. Les analyses des chercheurs en sciences sociales mériteraient d'être mieux écoutés par les responsables politiques. Or ce sont les experts ès « islam-et-terrorisme » qui ont l'oreille complaisante du prince, de ses conseillers et des médias. Les défaillances des services de renseignement, qui avaient repéré et auditionné les tueurs, semblent être occultées par l'aura de leur « neutralisation ». Les premières réactions politiques semblent aller dans le sens du pire: voter un «Patriot Act à la française» alors qu'une loi liberticide sur le terrorisme a déjà été votée il y a deux mois; relancer le débat sur la peine de mort; cibler l'«ennemi intérieur» musulman inassimilable, etc. On peut s'attendre que certains voudront remettre en cause le droit du sol. En bref, les leçons de la politique post 11-Septembre semblent ne pas avoir été retenues : la violence politique se nourrit de la violence d'État et de la violence sociale.
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lunedì 19 gennaio 2015
Audre Lorde: strumenti per l'oggi
Nonostante manchi ancora un po' di tempo segnalo, anche per facilitare chi non abita in quel di Firenze e vuole organizzarsi per partecipare, che il 21 febbraio si terrà presso il Giardino dei Ciliegi una giornata di dibattito che, a partire da Audre Lorde, verterà su necessità e responsabilità del dire; intersezionalità: questioni di identità e appartenenze; razzismi; politiche della rabbia: la rabbia come potere; e l'erotismo? Con le Acrobate, Elena Biagini, Giovanna Covi, Mercedes Frias, Vincenza Perilli, Sonia Sabelli e altre ... Per informazioni Clotilde Barbarulli (barbarulli at tiscalinet.it) e Liana Borghi (liborg at cosmos.it)
domenica 11 gennaio 2015
Je ne suis pas Charlie
Je ne suis pas Charlie / I am not Charlie / Io non sono Charlie ... Qui sopra una delle "vignette satiriche" di Charlie Hebdo, via The Maroon Colony, che ne pubblica anche altre particolarmente significative, tra le quali quella che rappresenta la ministra Christiane Taubira nelle vesti di un gorilla (uno dei più longevi topos razzisti di memoria coloniale, e di cui ha fatto recentemete le spese anche Cécile Kyenge). Sull'uso della retorica della "libertà di espressione" in relazione a quanto avvenuto in Francia rinvio al bel testo di Rawrfeminista. Per una lucida presa di posizione sul dibattito scatenatosi anche in Italia e alcuni dei suoi punti problematici, rinvio all'articolo di Karim Metref, Io non mi dissocio da niente, ripubblicato sul suo blog da Sonia Sabelli.
mercoledì 7 gennaio 2015
Archivi del futuro: il postcoloniale, l'Italia e il tempo a venire
E' online programma (con info su modalità di iscrizione, pernottamento, logistica) del convegno internazionale di Postcolonialitalia, che si terrà a Padova a febbraioArchivi del futuro: il postcoloniale, l'Italia e il tempo a veniredi cuiavevo segnalato qui già qualche mese fa la call. Nella mia pagina personale in Academia.edu, l'abstract del paper che presenterò in quell'occasione.
sabato 13 dicembre 2014
Intorno alla costruzione storica, sociale e culturale del corpo / Reminder
Reminder: Primo simposio del Gruppo Interdisciplinare di Ricerca su Razza e Razzismi (InteRGRace), Intorno alla costruzione storica, sociale e culturale del corpo , 16 dicembre 2014, Università di Padova (v. del Vescovado 30 - Sala Bertolami). Maggiori info e programma completo sul sito di InteRGRace / Vedi anche: CSC, il Bo, Sissco, Sil, Diacronie, UniBo, Server Donne,
domenica 7 dicembre 2014
InteRGRace / Intorno alla costruzione storica, sociale e culturale del corpo
Inizio lavori 9.30-13.30
Introduce Carlotta Sorba direttrice del Centro di Storia Culturale
Gaia Giuliani e Annalisa Frisina introducono InteRGRace
- Sessione mattutina: 10.00-13.00
Presiede:
Annalisa Oboe (Postcolonialitalia, Università di Padova)
Keynote:
Silvana Patriarca
Fordham University, NY
Continuità storiche e assenze storiografiche: sul razzismo antinero nell’Italia del dopoguerra
Intervengono:
Gaia Giuliani
Università di Bologna
Mappare le costruzioni del corpo nei loro percorsi transnazionali
Gabriele Proglio
Istituto Universitario Europeo, Firenze
Luoghi coloniali e corpi italiani: l’oltremare come occasione per ripensare l’italianità
Vincenza Perilli
InteRGrace
Dalle madame alle segnorine. Corpi genderizzati e razzizzati tra colonia e postcolonia
Tatiana Petrovich Njegosh
Università di Macerata
Meticciato/miscegenation: corpo, razza e nazione tra Italia e Stati Uniti
Devi Sacchetto
Università di Padova
La linea del colore nei processi lavorativi
Discussant:
Silvana Patriarca e Annalisa Oboe
Dibattito
- Sessione pomeridiana: 15.00-18.30
Presiede:
Gaia Giuliani
Keynote:
Cristina Demaria
Università di Bologna
Per una lettura semiotica del corpo: prospettive intersezionali
Intervengono:
Annalisa Frisina
Università di Padova
Corpi razzializzati, corpi resistenti. Sulla controvisualità delle figlie delle migrazioni in Italia
Elisa Arfini
Università di Bologna
Sexing disability. Soggettivazione sessuata e altre morfologie incorporate
Daniele Salerno
Università di Bologna
Migrazioni per mare. Corporeità, sicurezza, lavoro del lutto
Sabrina Marchetti
Istituto Universitario Europeo, Firenze
Corpi al lavoro, fra genere, razza e classe
Discussants:
Cristina Demaria – Università di Bologna
Alessandro Mongili – Università di Padova
Dibattito
sabato 1 novembre 2014
Mailbombing e denunce
Mentre l’Istituto di Cultura Sinta di Mantova, Sucar Drom e l’Osservatorio contro le discriminazioni hanno presentato un esposto all'Ordine dei giornalisti (e una denuncia alla Procura di Torino) per diffamazione e istigazione all’odio etnico/razziale nei confronti del giornalista de La Stampa Massimo Gramellini che in un articolo aveva appoggiato la scelta del sindaco di Borgaro Torinese di bus separati per "rom" e "residenti", sul sito di Cronache di ordinario razzismo prosegue la campagna di mailbombing promossa dalle associazioni Lunaria e Straniamenti. Di seguito la mail che ho inviato a Claudio Gambino qualche giorno fa
Egregio Claudio Gambino, devo confessarle che quando qualche giorno fa ho letto su alcuni quotidiani della sua proposta di istituire sulla linea 69 che da Torino porta a Borgaro Torinese bus “separati” per “rom e residenti”, ho sperato si trattasse della trovata orwelliana di qualche giornalista in cerca di scoop. Dico “sperato” perché troppo grave sarebbe stato che una simile “proposta” venisse da qualcuno che, come lei, ricopre un'importante e delicata carica istituzionale e dal quale sarebbe lecito aspettarsi una maggiore consapevolezza storica e politica. Purtroppo la visione di una video-intervista rilasciata a un giornalista de Il Fatto Quotidiano il 24 ottobre 2014 in cui, contemporaneamente, lei rigetta con sdegno ogni accusa di razzismo ma ribadisce la validità (e necessità) della sua proposta, mi costringono a prendere atto che non si tratta di una boutade ma del preoccupante segnale che certe modalità di pensiero (destinate a tradursi in pratiche) rischiano di non essere più solo patrimonio del più profondo ventre razzista italiano.Non insisto nel ricordarle, come ha già fatto del resto il giornalista de Il Fatto, quanto la sua proposta rievochi vicende quali l'apartheid sudafricano (non ignora, penso, il nome di Nelson Mendela) o ancora la segregazione razziale negli Stati Uniti che proprio nella ribellione all'imposizione di posti “separati” secondo una rigida linea del colore sui mezzi di trasporto pubblici trovò, grazie a Rosa Parks ed altre militanti, uno dei momenti di lotta più significativi. Semmai, come studiosa della genealogia del razzismo italiano, mi permetta di ricordarle qui, a mò di chiusura, una pagina non certo esemplare della nostra storia patria. Mi riferisco al decreto del 19 luglio 1937, n. 41675 che, nelle allora colonie italiane in Africa, vietava tra l'altro ai “sudditi l'uso di autovetture in sevizio pubblico guidate da nazionali” (cfr. Centro Furio Jesi, La menzogna della razza, 1994, p. 293). Sperando di aver contribuito a suscitare in lei qualche costruttiva riflessione sulla dannosa e controproducente persistenza nel presente di pratiche e ideologie di un passato evidentemente non ancora troppo lontano, Cordialmente, Vincenza Perilli
mercoledì 29 ottobre 2014
Généalogies du racisme en Italie
Per chi è attualmente parigin@ segnalo che all'interno del seminario Les épistémologies politiques de la décolonisation. Pour une généalogie de la critique postcoloniale (sul sito di decolonisationsavoirs il programma completo), lunedì 3 novembre vi sarà un incontro dedicato al tema Généalogies du racisme en Italie, con Gaia Giuliani e Francesca Bertino.
sabato 25 ottobre 2014
Bus separati per "rom" e "residenti" / Una lettera di Giuseppe Faso
Bus separati per "rom" e "residenti" sulla linea n. 69, che da Torino porta nella cittadina di Borgaro: questa la proposta avanzata dal sindaco, Claudio Gambino (Pd) e da un assessore di Sel, Luigi Spinelli. La definiscono una "provocazione", forse ignari (come altri che prima di loro hanno avanzato simili proposte) del decreto del 19 luglio 1937 che all'interno della più ampia legislazione di segregazione razziale nelle colonie italiane in AOI, interdiceva "ai sudditi l'uso di autovetture in servizio pubblico guidate da nazionali" (cfr. La menzogna della razza, Grafis, 1994). Sulla vicenda pubblico una lettera che Giuseppe Faso (dell'associazione Straniamenti e autore, tra l’altro, di Lessico del razzismo democratico) ha inviato al sindaco di Borgaro Torinese. Per chi volesse imitarlo ecco la mail: sindaco@comune.borgaro-torinese.to.it .
Egregio sindaco, Le chiedo col massimo rispetto un ripensamento rispetto alla Sua idea, se riportata senza forzature dalla stampa. Si possono senza dubbio capire e rispettare le Sue preoccupazioni e il Suo senso di responsabilità nei confronti di un problema la cui gravità non posso certo giudicare io da centinaia di chilometri di distanza. La soluzione prospettata da Lei, quale appare dalla stampa, preoccupa: non è possibile immaginare di distinguere l’utenza dei bus secondo una provenienza sociale, etnica, razziale e rivendicare una distanza dal razzismo. Abbia pazienza, ma il razzismo consiste proprio nel categorizzare le persone, e attribuire loro responsabilità o quozienti di inaccettabilità, in base semplicemente a una presunta origine. Lei probabilmente è piemontese, e io sicuramente meridionale: “piemuntisi” erano per i miei bisnonni truppe di occupazioni, che sulla base di presunta pericolosità di intere popolazioni hanno compiuto crimini di massa. E persone nate e vissute da ragazzi dove io sono nato e vissuto da ragazzo in Comuni non lontani dal suo hanno operato negli ultimi decenni secondo logiche mafiose – partendo dal movimento terra e inquinando a volte municipi interi -; impediranno a Lei e a me di rispettarci come individui, e come individui responsabili del loro operato, e non della loro più o meno presunta appartenenza, giudicarci? Spero di no. Lei ha una grande responsabilità amministrativa: non si faccia ricordare come chi ha attuato quanto i Suoi colleghi leghisti hanno più volte minacciato. Non penserei che Lei è un razzista, non attribuisco a nessuno etichette totalizzanti. Ma i gesti, le decisioni, i comportamenti, quelli sì, possono essere razzisti, e non dipendono dalle Sue intenzioni, ma dalle categorizzazione che metterà o no in atto. Se Lei adopererà una categoria razzizzata, avrà deciso da solo del razzismo della Sua decisione. Certo, molti Le daranno ragione. Non mi faccia operare paralleli storici poco lusinghieri per chi a suo tempo ha dato o avuto consenso su questi temi. Cordialmente, Giuseppe Faso
(Photo credit: effetti sulla popolazione civile dei gas usati dagli italiani durante l'aggressione all'Etiopia 1936-1941, foto dal sito dell'Ecadf)
domenica 19 ottobre 2014
L'invenzione del colore
Ripubblico da il Manifesto di qualche giorno fa la recensione di Liliana Ellena - dal titolo L'invenzione del colore - , al volume di Gaia Giuliani e Cristina Lombardi-Diop, Bianco e nero. Storia dell'identità razziale degli italiani, buona lettura // Un gusto non troppo soffuso di melanconia postcoloniale pervade gli strascichi lasciati dalle celebr-azioni dei 150 anni dell’unità nazionale: l’idea secondo cui la «nostra» cultura nazionale, a differenzadi altri paesi, sarebbe stata «fino al recente arrivo di immigrati» straordinariamente omogenea perquanto riguarda il colore della pelle, la religione e pure la lingua. Un paradigma identitario chemostra come, nonostante la specifica ossessione del dibattito italiano per l’identità nazionale, restinoradicate e persistenti le resistenze a considerarne le relazioni con il razzismo. Appare quindi una sfida e una scommessa, fin dal titolo, il volume di Gaia Giuliani e CristinaLombardi-Diop Bianco e Nero. Storia dell’identità razziale degli italiani
(Le Monnier, pp. 214, euro 18). L’obiettivo esplicito è quello di rilanciare gli esiti più interessanti degli studi che hanno esplorato il nesso costitutivo tra appartenenza nazionale e immagini dell’alterità, per mettere a fuoco le forme di «autorazializzazione» che hanno modellato tanto la dimensione statuale dell’identità nazionale quanto le rappresentazioni diffuse di quella italiana, dal periodo unitario fino ai primi decenni repubblicani. In particolare, il volume individua continuità e rotture dello specifico caso italiano nelle fluttuazioni che si sono materializzate attorno alla linea del colore. Con gli occhi ben puntati sull’eclatante visibilità di cui sono investiti i corpi non-bianchi nei conflitti del presente, le due studiose si chiedono quali siano le genealogie storiche e politiche della norma, invisibile perché naturalizzata, che fa coincidere bianchezza e italianità e dei vocabolari attraverso cui si è articolata e continua ad articolarsi.Nel corposo saggio che apre il volume, Gaia Giuliani individua nel periodo che va dalla nascita dello stato liberale al 1936–37 un passaggio cruciale per comprendere come i confini della cittadinanza emergano da una definizione dell’appartenenza alla nazione per contrasto con spazi non-bianchi, identificati prima con il Sud interno e poi con le colonie. Le tensioni proprie dello stato liberale trarigenerazione nazionale e questione meridionale, da una parte, e tra migrazioni e colonialismodall’altra, diventano gli ingredienti di un processo di «sbiancamento» che culmina nell’idea fascistadi una mediterraneità bianca.Giuliani insiste qui, in particolare, sul ruolo giocato dalla riformulazione delle teorie mediterranistedi fine ottocento, nel fornire un fondamento «scientifico» all’idea totalitaria della nazione prop-ugnata dal fascismo. Nell’immediato dopoguerra è proprio la centralità di questa matrice a veicolarecontemporaneamente la veloce liquidazione della svolta arianista successiva al 1937e l’invisibilizzazione del razzismo, secondo la ferrea logica per cui l’italiano mediterraneo «non puòper sua natura essere razzista: partecipa della mediterraneità di molti altri popoli e territori, e allostesso tempo definisce gli italiani, a prescindere dalla pigmentazione della loro pelle, come più bian-chi di tutti gli altri paesi al limite dell’Europa o non europei».Nella seconda parte del volume Cristina Lombardi-Diop, sposta l’attenzione sul passaggio tra fasci-smo e primi decenni dell’Italia repubblicana, individuando nei saperi e nelle pratiche legateall’igiene e alla cura del corpo, un terreno di convergenza tra rappresentazioni delle bianchezzae processi di modernizzazione. L’accesso ai consumi e il diffondersi dell’industria culturale declinasul terreno depoliticizzato della sfera domestica, del corpo, delle pratiche quotidiane quel processodi sbiancamento degli italiani che aveva ispirato le campagne fasciste di bonifica della razza sul terr-itorio nazionale e nelle colonie.In questo senso particolarmente significativa è l’analisi dei codici simbolici delle pubblicità dei pro-dotti di bellezza e per la casa, dai Manifesti di Gino Boccassile degli anni ’50 al Carosello degli annisessanta e settanta. Calimero, il pulcino nero icona della pubblicità del detersivo Ava, è forsel’esempio più eclatante della combinazione tra la stigmatizzazione della nerezza associata a impurità,sporcizia e contagio con i motivi anticontadini, antimeridionali e paternalistici che dominavano lacultura diffusa dell’Italia industriale negli anni del boom economico e delle migrazioni interne. Attraverso l’interiorizzazione di modelli di comfort personale e domestico, la linea del colore contribuisce a modellare i processi di mobilità territoriale e quelli della mobilità sociale segnalando «uno spostamento nella rappresentazioni razziali che si allontanano dalle categorie biologiche e si avvicinano a una comprensione più intima e privata della posizione di ciascuno nel progetto morale e nazionale della modernizzazione».Nel mettere in tensione corpo della nazione e disciplinamento biopolitico dei corpi individuali, il volume evidenzia come la linea del colore si materializzi all’intersezione di paradigmi diversi di naturalizzazione delle differenze legate al corpo. Il genere diventa qui un terreno cruciale per individuare le linee mobili attraverso cui l’identità razziale degli italiani è prodotta e contemporaneamente resa invisibile da altre forme di categorizzazione sociale. I riferimenti ai modelli visivi ed estetici che definiscono gli stereotipi di femminilità e mascolinità bianca e mediterranea, così come la trama razzializzata dei meccanismi di controllo e nazionalizzazione del corpo delle donne, individuano nella differenza sessuale il principale terreno attraverso cui la razza e il razzismo si manifestano nel contesto italiano.Uno dei principali meriti del volume, e uno dei suoi punti di forza, è di offrire una chiave interpretativa di lungo periodo che riesce a far dialogare efficacemente due ambiti di indagine finora largamente separati. Il primo è rappresentato da quel patrimonio di ricerche che negli ultimi anni ha riscattato la storia delle migrazioni e del colonialismo italiano da una posizione marginale per collocarle al centro delle dinamiche del nation building italiano. Il secondo è riconducibile a quell’insieme di approcci e griglie interpretative che in ambito anglosassone ha caratterizzato l’emersione dei whiteness studies, un’area trasversale di ricerca — conosciuta in Italia principalmente grazie al lavoro di traduzione di Giuliani — che ha riformulato le teorie critiche della razza assumendo come oggetto privilegiato l’analisi della costruzione storica, culturale e politica del «privilegio» bianco. A muovere questo dialogo è l’urgenza di identificare strumenti analitici adeguati a leggere nei con-flitti del presente un problema contemporaneamente storico e politico in grado di sollecitare nuovemappe dell’archivio delle nostre identità. Proprio su questo terreno la scommessa formulata dalle autrici del volume è stata rilanciata in questi mesi dalla nascita di InteRGRace (Gruppo interdisciplinare e intersezionale su razza e e razzismi/Interdisciplinary Research Group on Race and Racism),di cui Giuliani è una delle fondatrici. InteRGRace è una rete di produzione, diffusione e scambio a livello nazionale e internazionale che,articolandosi nella duplice veste di gruppo di ricerca accademica e di associazione rivolta ad un pub-blico non specialista, si propone come laboratorio di traduzione e contaminazione tra domande politiche e sfide teoriche (L. Ellena, il Manifesto, 15 ottobre 2014)
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