Cagliari, 2- 4 luglio 2015, seminario nazionale SISSCO: Colonialismo e identità nazionale. L’Oltremare tra Fascismo e Repubblica Seminario III. I conti col passato: l’Italia repubblicana e l’eredità coloniale Programma e maggiori info nel sito della SISSCO
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martedì 30 giugno 2015
I conti col passato: l’Italia repubblicana e l’eredità coloniale / Seminario nazionale SISSCO
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mercoledì 22 aprile 2015
Seminario Sissco / I conti col passato: l'Italia repubblicana e l'eredità coloniale
Il programma completo sul sito della Sissco, mentre nella mia pagina personale in Academia. edu l'intervento che presenterò insieme a Elena Petricola e Andrea Tappi, Faccetta nera. La «Domenica del Corriere» e il colonialismo italiano.
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mercoledì 21 gennaio 2015
Qu’est ce que ça fait d’être un problème ?
Ricevo, via Jules Falquet che ringrazio, un lucidissimo intervento (di Chadia Arab, Ahmed Boubeker, Nadia Fadil, Nacira Guénif-Souilamas, Abdellali Hajjat, Marwan Mohammed, Nasima Moujoud, Nouria Ouali e Maboula Soumahoro), Qu’est ce que ça fait d’être un problème? Contro "l'accecamente generale" circa le reali cause che hanno scatenato i fatti di Parigi del 7, 8 e 9 gennaio - fatti che sono stati letti come un problema prima di tutto "musulmano" e ai quali avevo accennato in Je ne suis pas Charlie -, il testo propone "un'analisi profana delle violenza politica", mostrando come "le lezioni della politica post 11 settembre non sono state ritenute: la violenza politica si nutre della violenza di Stato e della violenza sociale". Buona lettura e riflessioni // Qu'est ce que ça fait d’être un problème?» écrivait le sociologue noir W. E. B. Dubois en 1903. C'est la question lancinante que se posent, depuis une trentaine d'années, les (présumés) «musulmans» français et étrangers vivant en France et en Europe. Le massacre à Charlie Hebdo et la prise d'otages antisémite et meurtrière, perpétrés par un commando armé de trois combattants français se réclamant d'Al Qaïda et de l'organisation «État islamique», ne font qu'exacerber des tensions politiques et sociales déjà existantes dans la société française.
Pour certains, ces tueries ne seraient que la concrétisation macabre des prophéties littéraires et journalistiques qui perçoivent la «communauté musulmane» comme «un peuple dans le peuple», dont la présence problématique ne peut se résoudre que par la «remigration», concept euphémisant voulant dire «expulsion;». Pour d'autres, s'il est important de ne pas faire d'amalgame entre islam et terrorisme, il n'en reste pas moins que la solution à cette violence serait la «réforme de l'islam» que devraient (enfin) entamer les théologiens et responsables musulmans.
Ces deux grilles d'interprétation des tueries se trompent sur un fait social majeur: «la communauté musulmane n'existe pas», comme le rappelle justement Olivier Roy. Les organisations musulmanes ne représentent pas les présumés musulmans. Les présumés musulmans constituent une population diverse en termes de classes sociales, de nationalité, de tendances politiques et idéologiques, etc. pluralité qui est complètement écrasée par les injonctions à la «désolidarisation», néologisme qui suppose une solidarité cachée entre les tueurs et les supposés musulmans. Autrement dit, les présumés musulmans sont aussi des présumés coupables, même lorsque l'un d'entre eux est un policier assassiné froidement et un autre un ancien sans-papiers ayant sauvé plusieurs vies dans le supermarché casher. Les présumés musulmans font ainsi face à une situation terrible: ils seraient la source du problème parce que musulmans et se voient dans le même temps sommés de se «désolidariser» publiquement en tant que musulmans... Ils sont ainsi animés d'une double indignation: l'une qui condamne les tueries et compatit avec les familles des victimes, et l'autre qui refuse l'injonction diffamante à la «désolidarisation».
Si ces deux types de discours se sont imposés en France, c'est parce que les immigrés d'hier sont devenus les présumés musulmans d'aujourd'hui. Après le «problème de l'intégration des immigrés», nous sommes passés au «problème musulman», dont l'enjeu est pourtant identique: ont-ils la légitimité de vivre sur le territoire français? On ne conçoit pas que l'expulsion des chômeurs français soit la solution du «problème du chômage», mais elle est ouvertement envisagée lorsqu'il s'agit du «problème musulman». Il existe donc une vérité inavouable lorsqu'on réduit l'identité des présumés musulmans à leur islamité. La chose n'est pas nouvelle: ils ne seraient que des Français de papier, qui mériteraient d'être expulsés même s'ils ont la nationalité française.
On ne peut dès lors que s'interroger sur l'aveuglement général devant les sources de la violence qui a frappé la capitale. L'émotion nationale et internationale soulevée par les tueries tend à disqualifier les chercheurs en sciences sociales et les journalistes qui déconstruisent les mécanismes de production de cette violence (François Burgat, Olivier Roy, Farhad Khosrokhavar, Dietmar Loch, Vincent Geisser, Ahmed Boubeker, Samir Amghar, Mohamed-Ali Adraoui, Valérie Amiraux, Romain Caillet, etc.). Ils sont discrédités pour leur «angélisme», leur «politiquement correct» et leur «incapacité à voir la réalité en face». La conjoncture historique ressemble à celle de l'après 11-Septembre, où les journalistes de bureau et philosophes de plateaux donnaient des «leçons de terrain» aux politistes, sociologues et journalistes qui menaient depuis des années des enquêtes sur les groupuscules violents à référence islamique. Ce qui est en jeu, c'est la possibilité même de produire un discours rationnel, fondé empiriquement, à l'heure où les islamophobes de tout poil profitent de la fenêtre d'opportunité pour imposer le retour de l'idée de «choc des civilisations».
Après la mise à l'index des présumés musulmans, ce sont les journalistes et militants ayant supposément dénoncé l'islamophobie de Charlie Hebdo qui sont cloués au pilori. Ceux-ci seraient «responsables» des tueries et devraient rendre des comptes, comme si les tueurs s'étaient inspirés de leurs articles et communiqués pour mener leur opération. C’est leur attribuer une surface médiatique qu’ils n’ont pas, tant l’accès à l’arène publique est sélective et témoigne d’une asymétrie persistante dans les régimes de prise de parole. C’est méconnaître les véritables influences idéologiques du commando, à chercher dans les écrits des cheikhs de la nébuleuse d’Al Qaïda. Le raisonnement sous-jacent à cette accusation relève du sophisme : défendre la ligne éditoriale du journal et attaquer ceux qui ont pu la critiquer, c'est prendre acte du fait que la tuerie pourrait éventuellement être justifiée par la nature de cette ligne éditoriale. Il semble que l'émotion l'emporte sur la raison et il y a un risque de censurer toute parole universitaire, journalistique et militante qui dénonce l'islamophobie, phénomène social qui existe réellement. Le risque est que cette responsabilité collective devienne une punition collective: tous ceux qui «ne sont pas Charlie» seraient des ennemis en puissance.
Pour éviter cet aveuglement morbide qui ne peut qu'alimenter une escalade de la violence déjà illustrée par la multiplication des actes islamophobes, il est indispensable de revenir aux faits et d'adopter une analyse profane de la violence politique. Ces combattants ne sont pas les seuls à user de la violence : d'autres groupes le font au nom d'autres idéologies et dans le cadre d'autres conflits. Il faut absolument déspécifier la violence commise par les combattants à référence islamique pour en saisir les mécanismes profonds et, si l'on est responsable politique, tâcher de la prévenir. La question qui se pose est dès lors la suivante:comment entre-t-on dans cette «carrière» de combattant? Quelles sont les conditions de possibilité de la violence politique? Les trajectoires des membres du commando nous donnent quelques indications&: leur combat prend d'abord sa source dans les bourbiers géopolitiques provoqués par les interventions militaires occidentales avant et après le 11-Septembre (Syrie, Yémen, Irak, etc.). Après avoir été soutenus par les États-Unis contre l'Union soviétique, les «combattants de la liberté» qu'étaient les Talibans et les futurs cadres d'Al Qaïda ont pris pour cible leurs anciens alliés étasuniens après la chute du Mur. Ils ont imposé en Afghanistan leur ordre politico-religieux à l'aide de puissances étrangères et constitué un havre pour tous les combattants du monde partageant leur idéologie et voulant apprendre facilement les techniques d'exécution et de destruction. Plusieurs générations de combattants ont été formées dans les camps d'entraînement afghans. La « bête immonde » est l'enfant des interventions occidentales, s'est nourrie des conflits de pouvoir en Algérie, en Tchétchénie, en Bosnie, etc., mais elle a frappé au cœur des puissances occidentales en 1995 à Paris, en 2001 à New York, en 2004 à Madrid et en 2005 à Londres. Après l'accumulation de capital militaire depuis les années 1970, une vague de violence sans précédent s'abat sur les puissances occidentales, perpétrée par des combattants aguerris. Alors que ces groupes violents étaient confinés à quelques pays, la «guerre contre le terrorisme» a favorisé leur multiplication dans des pays jusque-là épargnés ou moins concernés: Irak, Syrie, Lybie, Yémen, Mali, Pakistan, etc. Une nouvelle génération, incarnée par les leaders de l'organisation «État islamique», se forme militairement dans le combat contre l'occupation occidentale, se radicalise dans ou à la vue des geôles d'Abu Ghraib et de Guantanamo et circule dans un véritable réseau transnational allant de l'Afrique à l'Asie. Autrement dit, la première source de la violence politique à référence islamique réside dans la violence d'État au Moyen-Orient et les conséquences désastreuses des guerres menées précisément au nom de la «lutte contre le terrorisme».
Tarir la source internationale est sûrement la tâche la plus difficile: comment mener une politique étrangère française fondée sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et sur le (véritable) respect des droits humains, sans remettre en cause les alliances avec les régimes autoritaires dans le monde arabe et en Afrique, la politique coloniale israélienne et les intérêts des multinationales françaises?
La seconde source de la violence est liée à l'anomie sociale qui s'aggrave dans les quartiers populaires français. Contrairement à ce que sous-entend l'injonction islamophobe de la « désolidarisation », les trois membres du commando sont en quelque sorte des « électrons libres » avec de faibles attaches personnelles et affectives, produits de ruptures biographiques traumatisantes, de la désaffiliation sociale et des inégalités structurelles, qui les ont plongés dans le monde de la délinquance et des groupuscules violents. Ces électrons libres se sont « désolidarisés » de leurs pairs, notamment la famille élargie et les fidèles de la mosquée locale, n'ont pas été « repris » par les structures d'assistance éducative, et ont été magnétisés par des prêcheurs convaincus de l'imminence du « choc des civilisations », alliés objectifs de leurs pendants néoconservateurs. Ces enfants des classes populaires ont incorporé un haut niveau de violence sociale, faisant d'eux des écorchés vifs, et ne trouvent plus de sens à leur existence dans les structures traditionnelles, mais dans une idéologie nihiliste et mortifère qui leur promet puissance et reconnaissance et reste ultra-minoritaire dans les quartiers populaires.
On peut distinguer de multiples tendances dans le paysage islamique en France: les mosquées non-affiliées, les grandes organisations proches des pays d'origine (Maghreb et Turquie), de confréries ou des Frères musulmans, le Tabligh, les «salafistes» piétistes et apolitiques, les soufis, etc., et enfin, les groupuscules violents dits «takfiristes». Tous les jours, des habitants, des militants et des responsables politiques locaux luttent à bas bruit, sans faire la Une de l'actualité, contre l'influence de ces groupuscules violents. Ainsi, les membres du «réseau des Buttes Chaumont», dont les frères Kouachi, s'étaient fait exclure des manifestations pro-palestiniennes par les militants de l'immigration et antifascistes au début des années 2000. Ironie de l'histoire : ce sont ceux qui se sont hier opposés sur le terrain aux groupuscules violents qui sont aujourd'hui pointés du doigt lorsqu'ils dénoncent l'islamophobie... L'existence et le maintien de ces groupuscules violents sont donc directement liés aux rapports de force internes aux classes populaires: s'ils ont une influence sur certains électrons libres, c'est parce que les autres forces politiques, notamment celles des héritiers des marches pour l'égalité et contre le racisme, sont en perte de vitesse et laisse un relatif vide politique d'où émergent les candidats à l'horreur. Ce phénomène s'appuie aussi sur la facilité déconcertante d'acheter des armes de guerre venant de l'ex-URSS et la mobilisation constante des réseaux takfiristes pour recruter sur les réseaux sociaux, transmettant une idéologie et un savoir-faire militaire au delà des frontières.
Tarir la source française n'est pas chose aisée non plus. Elle consisterait à attaquer les inégalités économiques et sociales, les écarts scolaires, la disqualification politique, le racisme endémique, la stigmatisation territoriale, aux sources de la violence sociale et de la délinquance, et promouvoir une politique de l'égalité réelle pour les abonnés du bas de l'échelle sociale.
Les conditions de possibilité de la violence politique de janvier 2015 sont multiples. Les analyses des chercheurs en sciences sociales mériteraient d'être mieux écoutés par les responsables politiques. Or ce sont les experts ès « islam-et-terrorisme » qui ont l'oreille complaisante du prince, de ses conseillers et des médias. Les défaillances des services de renseignement, qui avaient repéré et auditionné les tueurs, semblent être occultées par l'aura de leur « neutralisation ». Les premières réactions politiques semblent aller dans le sens du pire: voter un «Patriot Act à la française» alors qu'une loi liberticide sur le terrorisme a déjà été votée il y a deux mois; relancer le débat sur la peine de mort; cibler l'«ennemi intérieur» musulman inassimilable, etc. On peut s'attendre que certains voudront remettre en cause le droit du sol. En bref, les leçons de la politique post 11-Septembre semblent ne pas avoir été retenues : la violence politique se nourrit de la violence d'État et de la violence sociale.
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giovedì 21 novembre 2013
La Libia e i «costruttori di pace»
Riprendo da Il Manifesto del 19 novembre un articolo di Manlio Dinucci, Al via la nuova missione in Libia . Buona lettura // Dopo aver demolito lo stato libico con 10mila attacchi aerei e forze speciali infiltrate, Stati uniti, Italia, Francia e Gran Bretagna dichiarano la propria «preoccupazione per l’instabilità in Libia». La Farnesina informa che a Tripoli sono in corso violenti scontri tra milizie anche con armi pesanti e che sono stati danneggiati numerosi edifici, per cui la sicurezza non è garantita nemmeno nei grandi hotel della capitale. Non solo per gli stranieri, ma anche per i membri del governo: dopo il rapimento un mese fa del primo ministro Ali Zeidan dalla sua residenza in un hotel di lusso, domenica è stato rapito all’aeroporto il vicecapo dei servizi segreti Mustafa Noah. E mentre nella capitale miliziani di Misurata sparano su cittadini disarmati esasperati dalle violenze, a Bengasi prosegue senza soluzione di continuità la serie di omicidi di matrice politica.
Che fare? Il presidente Obama ha chiesto al premier Letta di «dare una mano in Libia» e questi ha subito accettato. La sua affidabilità è fuori discussione: nel 2011 Enrico Letta, allora vicesegretario del Pd, è stato uno dei più accesi sostenitori della guerra Usa/Nato contro la Libia. Sarà ricordata sui libri di storia la sua celebre frase: «Guerrafondaio è chi è contro l'intervento internazionale in Libia e non certo noi che siamo costruttori di pace». Ora, mentre la Libia sprofonda nel caos provocato dai «costruttori di pace», è arrivato il momento di agire. L’ammiraglio William H. McRaven, capo del Comando Usa per le operazioni speciali, ha appena annunciato che sta per essere varata una nuova missione: addestrare e armare una forza libica di 5-7mila soldati e «una unità più piccola, separata, per missioni specializzate di controterrorismo». Specialisti del Pentagono e della Nato sono già in Libia per scegliere gli uomini. Ma, data la situazione interna, questi verranno addestrati fuori dal paese, quasi certamente in Italia (in particolare in Sicilia e Sardegna) e forse anche in Bulgaria, secondo un programma agli ordini del Comando Africa del Pentagono. L’ammiraglio McRaven non nasconde che «vi sono dei rischi: una parte dei partecipanti all’addestramento può non avere la fedina pulita». È molto probabile quindi che tra di loro vi siano criminali comuni o miliziani che hanno torturato e massacrato (elementi che, una volta in Italia, potranno circolare liberamente). E tra quelli addestrati in Italia vi saranno anche i guardiani dei lager libici in cui vengono rinchiusi i migranti. Per il loro addestramento e mantenimento non basteranno i fondi già stanziati per la Libia nel decreto missioni all’esame del parlamento: ne occorreranno altri molto più consistenti, sempre attinti dalle casse pubbliche. L’Italia contribuirà in tal modo alla formazione di truppe che, essendo di fatto agli ordini dei comandi Usa/Nato, saranno solo nominalmente libiche: in realtà avranno il ruolo che avevano un tempo le truppe indigene coloniali. Scopo della missione non è quello di stabilizzare la Libia perché torni ad essere una nazione indipendente, ma quello di controllare la Libia, di fatto già balcanizzata, le sue preziose risorse energetiche, il suo territorio strategicamente importante. Ci permettiamo di dare un consiglio al governo Letta: l’Expo galleggiante della Cavour, rientrando nel Mediterraneo ad aprile dopo il periplo dell’Africa, potrebbe fare tappa anche in Libia per pubblicizzare i prodotti del Made in Italy. Come il cannone a fuoco rapido Vulcano della Oto Melara che, in mano ai libici che oggi mitragliano i barconi dei migranti, potrebbe risolvere il problema dell’emigrazione clandestina // Qualche articolo correlato in Marginalia: Tripoli bel suol d'amore. La guerra in Libia e il centenario dell'invasione italiana, Muammar Gheddafi, Silvio Berlusconi e l'italietta postcoloniale, Colonialismo italiano in Libia: dal "leone del deserto" al "colonnello".
domenica 15 settembre 2013
Desideri di bianchezza. Immagini degli Italiani in Libia
Il gruppo bolognese di Storie in Movimento / Zapruder invita ad un incontro sulle rappresentazioni pubbliche e private degli Italiani in Libia. Un viaggio tra album di famiglia, rappresentazioni ufficiali e commerciali, per esplorare diversi livelli nella costruzione di asimmetrie di genere e razza a partire dal volume di Barbara Spadaro, Una colonia italiana. Incontri, memorie rappresentazioni tra Italia e Libia (Le Monnier, 2013). Ne discuteranno con l'autrice Gaia Giuliani e Vincenza Perilli, venerdì 20 settembre 2013 ore 21.00 presso la libreria ModoInfoShop (via Mascarella 24/b - Bologna)
sabato 25 maggio 2013
Donne e genere in contesto coloniale
Finalmente è online il sito dedicato al convegno Femmes et genre en contexte colonial che si era svolto a Parigi nel gennaio 2012 e del quale avevamo publicato anche uno degli abstract degli interventi, ovvero la relazione di Barbara Spadaro, The very enjoyment of Whiteness. Class, Gender and Italian bourgeois women between the metropole and colonial Libya (1900-1940). Il sito (http://genrecol.hypotheses.org/) raccoglie le registrazioni audio di quasi tutti gli interventi, della tavola rotonda finale e delle discussioni, accompagnate da rinvii a risorse e materiali attinenti al convegno e alle sue tematiche. Di seguito la presentazione a cura di Pascale Barthélémy, Anne Hugon, Christelle Taraud et Fabrice Melka del sito, in francese ed inglese. Grazie a Monica Di Barbora per la segnalazione! // Nous avons le très grand plaisir de vous annoncer la création du site internet dédié au colloque « Femmes et genre en contexte colonial», qui s'est tenu à Paris en janvier 2012. Vous y trouverez les enregistrements audios de (presque) toutes les communications, de la séance plénière (table ronde) et des discussions, accompagnés d'un ensemble de liens vers des ressources ayant trait au colloque et à ses
thématiques. Vous pouvez aussi faire vivre ce site en postant vos commentaires sur les différentes communications - n'hésitez pas ! Merci de bien vouloir faire circuler aussi largement que possible cette information dans vos réseaux // We are pleased to announce the creation of a new website dedicated to the Conference "Women and Gender in Colonial Contexts" which was held in Paris in January 2012. On this website you will find a recording of all the papers given at the Conference, including the plenary session (round-table) and debates; as well as several links to other web resources on related themes. You are most welcome to take part in the life of the website by
posting comments on the various presentations -- please, feel free to do so! Please circulate the information widely among your own networks
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domenica 21 aprile 2013
Cirenaica : le vie dell'oblio?
Martedì 23 aprile 2013, con il titolo de Le vie della Resistenza, si terrà a Bologna un incontro organizzato dall'Anpi San Vitale in collaborazione con l' associazione Cirenaica e al quale parteciperanno, tra gli/le altri/e, il presidente della sezione San Vitale dell'Anpi e il figlio e la figlia dell'antifascista Rino Pancaldi. L'iniziativa si colloca all'interno delle celebrazioni per "Cirenaica centenaria", ovvero il centenario della scoperta - avvenuta nel 1913 durante la costruzione di nuovi caseggiati da parte dell'Ente Autonomo Case Popolari nell'area di quella che oggi è
detta "Cirenaica", rione del Quartiere San Vitale di Bologna - di alcune tombe appartenenti alla civiltà villanoviana. Ma il 1913 è anche il centenario di ben altro avvenimento: è infatti nell'aprile del 1913 che il consiglio comunale bolognese si riunisce su richiesta dello Iacp affinché siano dati dei nomi alle nuove vie del rione e decide infine di attribuire a queste "nomi ricordanti i luoghi illustrati dal nostro esercito e dalla nostra flotta nella recente guerra" (Ascbo, delib. cons. del 9 aprile 1913). La guerra alla quale si fa riferimento è l'invasione coloniale della Libia che, cominciata dal governo Giolitti nel 1911, non si distingue in quanto a ferocia dalla successiva
invasione coloniale fascista voluta da Mussolini negli anni 30. Basti pensare solo all'eccidio di Sciara Sciat dove, secondo Angelo Del Boca - uno dei maggiori storici del colonialismo italiano in Libia - furono uccise almeno 4000 persone (uomini, donne, bambini/e) e quasi altrettante deportate verso le carceri italiane (cfr. A. Del Boca, A un passo dalla forca, Baldini&Castoldi Dalai, 2007). E sono luoghi e avvenimenti di questa guerra ad essere scelti come nomi per le vie del nuovo rione: via Tripoli, via Bengasi, via Libia, via Derna, via Due Palme, via Homs ... (cfr. G. Gabrielli, Bologna e le sue colonie, in L'Africa in giardino, Grafiche Zanini, 1998). Solo nel 1949 le vie di quella che è oramai chiamata "Cirenaica" vengono
rinominate con nomi di partigiani, anche e soprattutto per la forte volontà dell'Anpi che già l'anno prima - con un atto di grande valore simbolico - aveva apposto nell'allora via Bengasi (poi Bentivogli) una targa per ricordare i nomi di trentatré
"caduti per la nostra libertà". Per il resto la decisione di rinominare le vie incontrò forti resistenze e non fu unanime, come mostra la decisione di mantenere il nome della via Libia "a rappresentare-preservare quello che i toponimi soppressi,
nell'insieme, rappresentavano" (V. Perilli, Da Dogali a Gramsci. Toponomastica e memoria coloniale a Bologna, in E. Petricola e A. Tappi, Brava Gente, Zapruder, 2010). In questo senso e ritenendo che la toponomastica come altri lieux de mémoire coloniali serva a “popolarizzare la prospettiva coloniale per mantenerne vivo il ricordo e aperta la strada” (N. Labanca 1996, L'Africa italiana, in I luoghi della memoria, 1996), evidenziamo il rischio che un'iniziativa di questo tipo, a prescindere dalle intenzioni, finisca di fatto per configurare una situazione ibrida dove le vie della Resistenza sono ridotte a fare da schermo a un passato coloniale italiano non esplicitato e quindi fungano, loro malgrado, da vie dell'oblio // Vincenza Perilli, Andrea Tappi, Elena Petricola, Rudy M. Leonelli, Gianluca Gabrielli, Barbara Spadaro, Mauro Raspanti // Materiali: il volantino dell' iniziativa Le vie della Resistenza e il saggio Da Dogali a Gramsci. Toponomastica e memoria coloniale a Bologna (Zapruder, n. 23, 2010)
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martedì 5 marzo 2013
Una colonia italiana
Finalmente in libreria, nella collana Quaderni di Storia di Le Monnier, il volume di Barbara Spadaro Una colonia italiana. Incontri, memorie e rappresentazioni tra Italia e Libia. In attesa di finire di leggerlo e potervene parlare più diffusamente come merita, trascrivo la breve descrizione dalla quarta di copertina: Alla vigilia della guerra di Libia, migliaia di donne e uomini erano determinati a cambiare lo status dell'Italia da terra di emigranti a potenza colonizzatrice, per sentirsi parte di
un'idea di Europa "bianca" e "civile". La più grande colonia mediterranea dell'Italia fu teatro di sanguinosi conflitti e ridondanti imprese di colonizzazione agricola, ma anche di nuovi modi di condurre la vita domestica e familiare, impiegare il tempo libero, viaggiare: in breve, di sperimentare e costruire nuove identità di genere, classe e "razza". Questo percorso attraverso storie, memorie, e fotografie di soggetti che vissero l'Italia e la Libia rivela come l'immaginario suscitato da questa colonia sia entrato in aspetti profondi dell'autopercezione degli italiani, restandovi in circolo in forme che
nutrono, in modi a volte inaspettati, asimmetrie e rapporti di potere nell'Italia di oggi
giovedì 21 febbraio 2013
Colonialismo e identità nazionale / Cfp
Segnaliamo il call for papers per il primo incontro del seminario nazionale Sissco sul tema Colonialismo e identità nazionale. L'oltremare tra fascismo e repubblica, che si terrà a Cagliari nella seconda metà di settembre. Il seminario intende censire lo stato della ricerca sul tema del colonialismo italiano, inteso non come corollario della storia unitaria, ma come elemento costitutivo dell’identità e della vicenda storica nazionali. In linea con gli ultimi sviluppi storiografici è interesse degli organizzatori promuovere una riflessione sul ruolo del colonialismo come
processo politico e culturale in grado di agire all’interno dei confini
nazionali e i cui effetti oltrepassino i limiti cronologici posti
dalla mera occupazione effettiva dei territori africani. Le proposte di contributo dovranno pertanto interessare una di queste aree tematiche: La cultura coloniale del periodo fascista: i processi di formazione, i temi, la diffusione // La cultura coloniale ai tempi della Repubblica: istituzioni, partiti politici, associazioni, storiografia e letteratura di fronte al tema coloniale. Per ulteriori dettagli è possibile scaricare il pdf dal sito di Memorie coloniali
domenica 17 febbraio 2013
19 febbraio 1937 / Sema’etat Qen
In Etiopia il 19 febbraio è ricordato come Sema’etat Qen (Giorno dei martiri o Giorno della memoria), ovvero l'anniversario di uno dei più efferati massacri perpetrati dagli italiani durante l'impresa coloniale fascista in Etiopia: il 19 febbraio 1937, come rappresaglia per il fallito attentato contro il vicerè Rodolfo Graziani (che già si era distinto per la brutalità nell'occupazione della Libia, tanto da meritare l'appellativo di "macellaio del Fezzan"), si scatenò per le strade di Addis Abeba una vera e propria "caccia all'indigeno" , che non risparmiò nessuno - uomini, donne,bambini/e - e fu condotta "coi sistemi del più autentico squadrismo fascista", come ricorda uno dei testimoni di quella vicenda, il giornalista Ciro Poggiali. Dopo la guerra, su richiesta dell'Etiopia Graziani venne inserito dall'Onu nella lista dei criminali di guerra (per l'uso di gas tossici e bombardamenti degli ospedali della Croce Rossa), ma non venne mai processato per questi crimini. Da anni la comunità etiopica si adopera affinché anche in Italia - dove ancora è forte la resistenza a fare i conti con il proprio passato coloniale - il 19 febbraio diventi una data-simbolo. Pubblichiamo dunque l'appello diffuso in questi giorni per il Sema’etat Qen, invitando tutte/i a diffonderlo: "La data del 19 febbraio, rappresenta per il popolo etiopico il “Giorno della Memoria” in cui sono state commesse atrocità terribili durante il periodo dell’aggressione e dell’occupazione da parte dell’Italia fascista (1935-1941). Questa giornata è stata assunta a simbolo di tutti quegli anni in cui gli etiopi hanno dovuto subire sofferenze, sacrifici e lutti indimenticabili. Gli accadimenti di quel giorno e di quelli immediatamente successivi riguardano in particolare la spietata e diabolica rappresaglia scatenata dai fascisti per vendetta, in seguito ad un attentato, compiuto dai patrioti etiopi, contro il viceré Rodolfo Graziani ed altri gerarchi del suo seguito ed avvenuto nella capitale Addis Abeba occupata e martoriata. Il 19–20 e 21 febbraio 1937 sono stati massacrati senza pietà alcuna più di 30.000 cittadini etiopi, quasi tutti civili, anziani, donne, bambini e mendicanti. Alcuni di loro furono addirittura bruciati vivi nelle proprie case, i tradizionali “tucul” di fango, legno e paglia, dove cercavano rifugio nascondendosi dai scatenati criminali militari e civili italiani che risiedevano nella capitale. Oltre ad essere ricordata nel nostro Paese, l’Etiopia, la ricorrenza è celebrata nelle maggiori città del mondo dove sono presenti e vivono numerosi cittadini della diaspora etiopica. Quest’anno la ricorrenza è particolarmente sentita, in particolare a dimostrazione della più assoluta condanna da parte delle comunità etiopiche, a causa dell’edificazione ad Affile, un paesino situato sull’altipiano di Arcinazzo, a 60 km circa da Roma, di un monumento in onore di colui che è definito il “macellaio d’Etiopia” e cioè proprio il generale Graziani, riconosciuto anche dalle Nazioni Unite come criminale di guerra e responsabile, al pari di Mussolini e ad altri gerarchi ed ufficiali fascisti. Fra gli altri atroci e numerosi crimini ordinati dal Graziani, ricordiamo l’assassinio di più di 1.200 monaci e chierici cristiani, alcuni di questi giovani orfanelli, della più importante città conventuale dell’Etiopia, Debre Libanos, distante circa 100km da Addis Abeba. Vi invitiamo a partecipare ed a promuovere questa iniziativa, per dimostrare come gli onesti e democratici cittadini italiani non tollereranno mai che vengano onorati i criminali ed offese più di un milione di vittime, come i martiri e resistenti patrioti Etiopi"
venerdì 1 febbraio 2013
Guerra in Mali / Un'intervista ad Angelo Del Boca
A fine novembre dello scorso anno avevamo rilanciato qui l' appello di Aminata Traoré ed altre femministe maliane contro la strumentalizzazione della violenza contro le donne da parte della comunità internazionale per giustificare l'intervento armato in Mali, appello poi tradotto in italiano e pubblicato da Il Paese delle donne. A distanza di qualche mese la situazione in Mali è degenerata: l'11 gennaio il Presidente francese Hollande ha dato il via all'operazione militare Serval e l'Onu ha autorizzato un'azione militare internazionale mentre anche l'Italia si prepara a dare "supporto logistico" alla Francia. Rinviamo ad un'intervista ad Angelo Del Boca che offre alcuni elementi di lettura di questa nuova guerra neocoloniale, che definisce il "finale della guerra in Libia"
mercoledì 17 ottobre 2012
Gendering the History of Libya: Transnational and Feminist Approaches
This workshop proposal, to be submitted to the 2014 Berkshire Conference on Women’s History, aims at gendering the history of Libya in a transnational and postcolonial perspective. The workshop will include up to ten paper presentations, along with a chair and a discussant. We intend to use this venue to create a working group on gendered histories of Libya and workshop papers to be published in an edited collection. We seek proposals on the importance of gender in shaping the history of Libya (the North African and Saharan regions named Libya since the 20 century) in its connections to North Africa, the Mediterranean and the Middle East, as well as Sub-Saharan Africa, Europe, the United States and Asia. Libya has been accessible to very few scholars so far and gender has seldom been the focus of attention. Our aim is to shed new light on this blind spot of scholarship by investigating, from a gendered and postcolonial perspective,issues such as labour, religion, citizenship, sexuality, tourism, consumer culture, and the media. We are
interested in analyzing the circulation of men and women - skilled and
unskilled workers, traders, travelers, students, soldiers, artists,
missionaries, scientists, diplomats, tourists, businessmen and feminists - their
interactions and creolizations since early modern times. Some of these subjects
were part of transnational networks of labour, migration, education and
consumption, some were uprooted by wars, colonial expansion or environmental
change, others never moved, but all of them experienced diverse forms of contact
and cultural exchange. Their stories and mutual perceptions, their ideas and
practices of modernity, sexuality, ethnicity, community, nation and citizenship
require further investigation in order to understand how they have been
constructed, embodied and practiced, and how mutual perceptions and relations have
been shaped.We welcome papers addressing any of the following areas and topics. The major focus of our own research is on the 19th and 20th centuries. However, papers that engage with the early modern period or address other issues not listed here are also very welcome: Migrations,settlements, and nomadic practices of men and women in Libya // Ideas and perceptions of difference and race // Women’s histories; regional, imperial and transnational women’s networks // Gender
and labour practices, politics and forms of activism // Urban cultures
of leisure and consumption and relations with the metropole, North Africa and the Middle East // Knowledge and representations of space, bodies and the environment // Colonial campaigns, military presence and the shaping of ideas of gender and race // Continuities and ruptures in ideas of gender, class and race between colonial and independent Libya // Gender and the building of ideas of nationhood, nationalism and citizenship. Please sumbit a 250 word abstract along with a short CV in English or French, in a single pdf document via email to Barbara Spadaro (baspadaro at gmail.com) and Elisabetta Bini (elisabetta.bini at eui.eu). Any inquiries on this workshop proposal can be directed to the same addresses.Successful submissions will be contacted by December 15th, in order for the final workshop proposal to be submitted by January
15th. For
information on the Berkshire Conference on Women’s History, including travel
funds and conference registration fees, please refer to the Berkshire
Conference website
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mercoledì 11 luglio 2012
Se sei nero, sei gheddafiano.
Un reportage di Antonio M. Morone sulla Libia post-Gheddafi dove - al di là del passaporto -, è il colore della pelle ad essere un discrimine: la guerra ha infatti liberato un forte pregiudizio razzista contro i neri, che negli anni passati era già stato rilevato da studi internazionali basati sulla percezione dei libici verso il milione e mezzo, forse due milioni, di africani residenti nel paese negli ultimi anni dell’era Gheddafi. Continua a leggere l'articolo su Linkiesta.
giovedì 9 febbraio 2012
La guerra spiegata alle donne. L'impresa di Libia nella stampa femminile
"Cento anni fa l'Italia mandava le sue truppe alla conquisto della Libia, allora provincia dell'Impero ottomano. In che modo, con quali parole e frasi o silenzi, quella guerra venne presentata alle donne italiane? Molti periodici femminili, che trattavano di moda, abbigliamento e cucina, ma anche di letteratura e arte, pubblicarono notizie dal fronte, esortazioni all'amor di patria, divagazioni storico-letterarie su quel paese mediterraneo che gli italiani stavano invadendo. Quali sentimenti si volevano suscitare nelle lettrici? Quali azioni proporre o incoraggiare?". Così viene presentato sul sito dell'editore il volume (che ci è stato segnalato da Catia Papa, che ringraziamo) di Annalucia Forti Messina, La guerra spiegata alle donne. L'impresa di Libia nella stampa femminile, edito nella Collana di studi della Biblioteca di Storia Moderna e Contemporanea, volume . In attesa di leggerlo e poterne dunque parlare più diffusamente, vi segnaliamo che nel sito di Biblink, potete leggerne/scaricarne in formato pdf l'indice, la prefazione e l'elenco dei periodici consultati, oltre che visionare alcune delle illustrazioni che corredano il volume, tratte da periodici conservati nelle collezioni della Biblioteca di storia moderna e contemporanea. Buona lettura.
venerdì 27 gennaio 2012
Class, Gender and Italian bourgeois women between the metropole and colonial Libya (1900-1940)
In attesa degli atti pubblichiamo l'abstract di uno degli interventi presentati al convegno internazionale Femmes et genre en contexte colonial, che come vi avevamo segnalato si è svolto a Parigila scorsa settimana. Si tratta della relazione di Barbara Spadaro (grazie!), The very enjoyment of Whiteness. Class, Gender and Italian bourgeois women between the metropole and colonial Libya (1900-1940), che non traduciamo in italiano per mancanza di tempo (ma, a differenza del francese, sembra che oramai l'inglese lo parlino tutte/i ... o no?) Buona lettura!
"This paper investigates how representations and self-representations of Italian bourgeois women were implicated in the construction of Whiteness in colonial Libya. I will focus on the urban middle and upper class that moved between Italy and Libya, analyzing how this colony entered in the redeployment of gender and class identities. I argue that the concept of Whiteness and its class connotations describes these new identities better than the one of national identity.The possession of this specific colony liberated Italian élites from the anxieties of being confusedwith other Southern European and Mediterranean populations fault of the backwardness of most of nationals. The Italian bourgeoisie could finally perform its white and European identity studying, patronizing and civilizing Italy’s new colonial subjects as it did with southern and rural domestic populations.At the same moment, colonial setting also contributed in shaping Italian gender roles and identities. Images of bourgeois women were extensively used in the official visual representation of the colony, such as in the documentation of Ladies’ charity towards Libyan subjects and poor Italian families in the 1910s and in the fascist press report of the Young colonial fascist’s (Giovani fasciste coloniali) camp in Libya in 1938. Examples of self-representations in travel writing, photography and memories reveal how many bourgeois women actively participated in the construction of difference from colonial subjects and poor whites. They imagined the colonial space as one of freedom and self-expression. However, these aspects were only articulated by stereotyping Libyan and lower-class women, with no discussion of actual Italian female roles and models. These materials show an enjoyment of the status of “modern” and cosmopolitan bourgeoisie, and particularly its forms of consumerism of the exotic. Women’s representations also reveal changes in the colonial rule from liberal Italy’s paternalism to Fascism’s mass-inclusive strategies, and the interplay between bourgeois search for distinction and fascist racial and totalitarian politics (B. Spadaro)".
"This paper investigates how representations and self-representations of Italian bourgeois women were implicated in the construction of Whiteness in colonial Libya. I will focus on the urban middle and upper class that moved between Italy and Libya, analyzing how this colony entered in the redeployment of gender and class identities. I argue that the concept of Whiteness and its class connotations describes these new identities better than the one of national identity.The possession of this specific colony liberated Italian élites from the anxieties of being confusedwith other Southern European and Mediterranean populations fault of the backwardness of most of nationals. The Italian bourgeoisie could finally perform its white and European identity studying, patronizing and civilizing Italy’s new colonial subjects as it did with southern and rural domestic populations.At the same moment, colonial setting also contributed in shaping Italian gender roles and identities. Images of bourgeois women were extensively used in the official visual representation of the colony, such as in the documentation of Ladies’ charity towards Libyan subjects and poor Italian families in the 1910s and in the fascist press report of the Young colonial fascist’s (Giovani fasciste coloniali) camp in Libya in 1938. Examples of self-representations in travel writing, photography and memories reveal how many bourgeois women actively participated in the construction of difference from colonial subjects and poor whites. They imagined the colonial space as one of freedom and self-expression. However, these aspects were only articulated by stereotyping Libyan and lower-class women, with no discussion of actual Italian female roles and models. These materials show an enjoyment of the status of “modern” and cosmopolitan bourgeoisie, and particularly its forms of consumerism of the exotic. Women’s representations also reveal changes in the colonial rule from liberal Italy’s paternalism to Fascism’s mass-inclusive strategies, and the interplay between bourgeois search for distinction and fascist racial and totalitarian politics (B. Spadaro)".
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giovedì 10 novembre 2011
La prima bomba sulla Libia : Shock and Awe
Anche in relazione alla recente giornata di studi intorno ad Augusto Masetti e l'invasione della Libia, riceviamo da Liliana Ellena - che cogliamo l'occasione per ringraziare dei tanti spunti, stimoli e incoraggiamenti con i quali continua da anni ad accompagnare Marginalia e non solo - segnalazione di un convegno molto interessante che si terrà - a partire da domani, venerdì 11 novembre, fino a domenica - a Londra: Shock and Awe. Il convegno - che prevede interventi, tra le/gli altre/i di Paul Gilroy, Nirmal Puwar, Miguel Mellino e Les Back -, prende spunto dal centenario del primo bombardamento aereo della storia mondiale: quello avvenuto nel novembre del 1911 nei pressi di Tripoli ad opera del pilota Giulio Covotti della Flottiglia aeroplani di Tripoli, la squadra aerea italiana impegnata nella guerra di aggressione coloniale in Tripolitania e Cirenaica. Sintomatico dei miti e smemoratezze che avviluppano le vicende coloniali italiane nel nostro paese, il fatto che debba essere un convegno organizzato dalla Goldsmiths University e dalla Lse a ricordarci alcuni, non certo irrilevanti, particolari del nostro passato. Per maggiori informazioni sul convegno e il programma dettagliato rinviamo al sito di Shock and Awe.
lunedì 31 ottobre 2011
Anarchiche, crocerossine, madri italiane e donne arabe. Figure femminili durante la prima guerra coloniale libica
In attesa che sia online la registrazione audio/video (a cura di XM24, che ringraziamo insieme a tutto il Comitato pro-Masetti), della giornata di studi di ieri su Augusto Masetti e l'invasione coloniale della Libia (di cui presto usciranno anche gli atti), pubblichiamo l'abstract del nostro intervento "Anarchiche, crocerossine, madri italiane e donne arabe. Figure femminili durante la prima guerra coloniale libica" : Negli ultimi anni numerose ricerche sul nazionalismo e l'imperialismo hanno messo in luce come metafore e rappresentazioni sessiste della cosiddetta "differenza dei sessi" siano non solo alla base della costituzione stessa dell'idea di "nazione" (all'interno della quale ri-definiscono gerarchie sociali e sessuali) ma anche strettamente connesse alle ideologie e alle pratiche razziste del dominio coloniale. Per il contesto italiano gli anni a cavallo della guerra italo-turca e della successiva invasione di Tripolitania e Cirenaica, rappresentano in questo senso un momento cruciale . Da una parte, infatti, è in questo periodo che si consolida la costruzione di una certo modello di femminilità (la "donna italiana" come "madre eroica" ), processo che già si era avviato nel periodo che va dalla proclamazione dell'Unità d'Italia alla sconfitta di Adua per arrivare alle soglie dell' "impresa tripolina". Dall'altra, lungo precisi assi di differenziazione e gerarchie di "razza", genere e classe, la costruzione di questa "donna nuova" si definisce anche in opposizione e in stretta relazione con le coeve rappresentazioni di altre figure femminili delineate come modelli negativi: dalle oppositrici alla guerra coloniale (anarchiche e antimilitariste in primis) che con il loro comportamento offendevano la "fierezza delle madri", alle "donne arabe", figure ambivalenti sospese continuamente tra fascinazione e ripulsa, ma delle quali sarà spesso sottolineato, in specie sulla grande stampa favorevole all'"impresa", la mancanza della più importante (o forse unica) delle muliebri virtù, l'abnegazione materna (Vincenza Perilli).
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giovedì 27 ottobre 2011
Giornata di studi sull'anarchico Augusto Masetti e l'invasione coloniale della Libia
Domenica 30 0ttobre, presso la Sala del Baraccano (via S. Stefano,119 - Bologna), si terrà la giornata di studi, che vi avevamo già preannunciato, dedicata all'anarchico Augusto Masetti e l'invasione coloniale della Libia del 1911. Come noto, il 30 0ttobre 1911, Augusto Masetti manifestò il suo rifiuto di partecipare alla guerra contro la Turchia e all’invasione della Libia, sparando contro un ufficiale nella caserma Cialdini a Bologna. Il tentativo da parte delle autorità militari e politiche fu di depotenziare e neutralizzare l’accaduto, trasformandolo da gesto di rivolta politica ed esistenziale a semplice manifestazione di disturbi mentali e psichici, condannando così Masetti a lunghi anni di detenzione nei manicomi criminali. Nel centenario degli avvenimenti, vorremmo rievocare questo episodio senza nessun intento celebrativo, ma, a partire dall’ approfondimento della sua vicenda, cercare di capire le ragioni e le modalità della guerra coloniale e le condizioni per un suo rifiuto. Per il programma dettagliato della giornata rinviamo al sito del Circolo Anarchico Berneri
domenica 23 ottobre 2011
La memoria rimossa del colonialismo italiano in Libia
Mentre nel web (come nelle televisioni e nei giornali di mezzo mondo) continuano ad impazzare le immagini di Muammar Gheddafi morto, noi facciamo un piccolo passo indietro temporale. Solo qualche settimana fa in Libia, e precisamente a Tripoli, era stato celebrato in pompa magna dal presidente del Cnt Mustafa Abdel Jalil e dal "nostro" ministro della difesa, Ignazio La Russa, il centenario dell'aggressione coloniale in Libia , evento passato in Italia nel quasi assoluto silenzio (perlomeno nei media mainstream). Ma il tipo di "memoria" emersa da questa celebrazione, è una memoria distorta, edulcorata, che ripropone il mito di un "colonialismo buono", costruttore di palazzi, acquedotti e strade. Per una cronaca della giornata, che può offrire spunti di riflessione, rinviamo ad un articolo di Manlio Dinucci pubblicato in origine da il manifesto, e che noi riprendiamo dal sito Voce Proletaria: La memoria rimossa del colonialismo italiano in Libia.
"Ho visto le foto del corpo morto di Gheddafi ..."
"Ho visto le foto del corpo morto di Gheddafi ...": comincia così il messaggio che Mauro Raspanti, del Centro Furio Jesi, ha inviato - a qualche ora dal diffondersi della notizia della morte di Muamar Gheddafi -, al piccolo gruppo di discussione nato intorno all'organizzazione della giornata di studi Augusto Masetti e l'invasione della Libia. Con il consenso dell'autore e condividendolo fino in fondo lo ri-pubblichiamo qui: "Ho visto le foto del corpo morto di Gheddafi mentre stavo guardando le copertine della Domenica del Corriere. «Nuovi mezzi offensivi di guerra: effetti delle bombe lanciate da un aviatore militare italiano sul campo nemico di Tripoli» (12-19 novembre 1911), «Lo sgombero dell'oasi di Tripoli: la fuga di oltre sessantamila abitanti davanti all'avanzare dei nostri soldati» (24-31 dicembre 1911), «Insidiosa rivolta degli arabi a Tripoli: fucilazione dei traditori che prima avevano accettato soccorsi dagl'italiani» (5-12 novembre 1911). Stessi deserti, ancora cadaveri in nome della libertà, della democrazia, della civiltà, del 1911. Un grazie a Masetti e a tutti gli antimilitaristi di ieri e di oggi che non smettono di lottare contro l'ipocrisia e la ferocia dell'imperialismo e delle sue guerre e mi fanno sentire meno solo, Mauro Raspanti".
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