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giovedì 25 febbraio 2016
mercoledì 21 gennaio 2015
Qu’est ce que ça fait d’être un problème ?
Ricevo, via Jules Falquet che ringrazio, un lucidissimo intervento (di Chadia Arab, Ahmed Boubeker, Nadia Fadil, Nacira Guénif-Souilamas, Abdellali Hajjat, Marwan Mohammed, Nasima Moujoud, Nouria Ouali e Maboula Soumahoro), Qu’est ce que ça fait d’être un problème? Contro "l'accecamente generale" circa le reali cause che hanno scatenato i fatti di Parigi del 7, 8 e 9 gennaio - fatti che sono stati letti come un problema prima di tutto "musulmano" e ai quali avevo accennato in Je ne suis pas Charlie -, il testo propone "un'analisi profana delle violenza politica", mostrando come "le lezioni della politica post 11 settembre non sono state ritenute: la violenza politica si nutre della violenza di Stato e della violenza sociale". Buona lettura e riflessioni // Qu'est ce que ça fait d’être un problème?» écrivait le sociologue noir W. E. B. Dubois en 1903. C'est la question lancinante que se posent, depuis une trentaine d'années, les (présumés) «musulmans» français et étrangers vivant en France et en Europe. Le massacre à Charlie Hebdo et la prise d'otages antisémite et meurtrière, perpétrés par un commando armé de trois combattants français se réclamant d'Al Qaïda et de l'organisation «État islamique», ne font qu'exacerber des tensions politiques et sociales déjà existantes dans la société française.
Pour certains, ces tueries ne seraient que la concrétisation macabre des prophéties littéraires et journalistiques qui perçoivent la «communauté musulmane» comme «un peuple dans le peuple», dont la présence problématique ne peut se résoudre que par la «remigration», concept euphémisant voulant dire «expulsion;». Pour d'autres, s'il est important de ne pas faire d'amalgame entre islam et terrorisme, il n'en reste pas moins que la solution à cette violence serait la «réforme de l'islam» que devraient (enfin) entamer les théologiens et responsables musulmans.
Ces deux grilles d'interprétation des tueries se trompent sur un fait social majeur: «la communauté musulmane n'existe pas», comme le rappelle justement Olivier Roy. Les organisations musulmanes ne représentent pas les présumés musulmans. Les présumés musulmans constituent une population diverse en termes de classes sociales, de nationalité, de tendances politiques et idéologiques, etc. pluralité qui est complètement écrasée par les injonctions à la «désolidarisation», néologisme qui suppose une solidarité cachée entre les tueurs et les supposés musulmans. Autrement dit, les présumés musulmans sont aussi des présumés coupables, même lorsque l'un d'entre eux est un policier assassiné froidement et un autre un ancien sans-papiers ayant sauvé plusieurs vies dans le supermarché casher. Les présumés musulmans font ainsi face à une situation terrible: ils seraient la source du problème parce que musulmans et se voient dans le même temps sommés de se «désolidariser» publiquement en tant que musulmans... Ils sont ainsi animés d'une double indignation: l'une qui condamne les tueries et compatit avec les familles des victimes, et l'autre qui refuse l'injonction diffamante à la «désolidarisation».
Si ces deux types de discours se sont imposés en France, c'est parce que les immigrés d'hier sont devenus les présumés musulmans d'aujourd'hui. Après le «problème de l'intégration des immigrés», nous sommes passés au «problème musulman», dont l'enjeu est pourtant identique: ont-ils la légitimité de vivre sur le territoire français? On ne conçoit pas que l'expulsion des chômeurs français soit la solution du «problème du chômage», mais elle est ouvertement envisagée lorsqu'il s'agit du «problème musulman». Il existe donc une vérité inavouable lorsqu'on réduit l'identité des présumés musulmans à leur islamité. La chose n'est pas nouvelle: ils ne seraient que des Français de papier, qui mériteraient d'être expulsés même s'ils ont la nationalité française.
On ne peut dès lors que s'interroger sur l'aveuglement général devant les sources de la violence qui a frappé la capitale. L'émotion nationale et internationale soulevée par les tueries tend à disqualifier les chercheurs en sciences sociales et les journalistes qui déconstruisent les mécanismes de production de cette violence (François Burgat, Olivier Roy, Farhad Khosrokhavar, Dietmar Loch, Vincent Geisser, Ahmed Boubeker, Samir Amghar, Mohamed-Ali Adraoui, Valérie Amiraux, Romain Caillet, etc.). Ils sont discrédités pour leur «angélisme», leur «politiquement correct» et leur «incapacité à voir la réalité en face». La conjoncture historique ressemble à celle de l'après 11-Septembre, où les journalistes de bureau et philosophes de plateaux donnaient des «leçons de terrain» aux politistes, sociologues et journalistes qui menaient depuis des années des enquêtes sur les groupuscules violents à référence islamique. Ce qui est en jeu, c'est la possibilité même de produire un discours rationnel, fondé empiriquement, à l'heure où les islamophobes de tout poil profitent de la fenêtre d'opportunité pour imposer le retour de l'idée de «choc des civilisations».
Après la mise à l'index des présumés musulmans, ce sont les journalistes et militants ayant supposément dénoncé l'islamophobie de Charlie Hebdo qui sont cloués au pilori. Ceux-ci seraient «responsables» des tueries et devraient rendre des comptes, comme si les tueurs s'étaient inspirés de leurs articles et communiqués pour mener leur opération. C’est leur attribuer une surface médiatique qu’ils n’ont pas, tant l’accès à l’arène publique est sélective et témoigne d’une asymétrie persistante dans les régimes de prise de parole. C’est méconnaître les véritables influences idéologiques du commando, à chercher dans les écrits des cheikhs de la nébuleuse d’Al Qaïda. Le raisonnement sous-jacent à cette accusation relève du sophisme : défendre la ligne éditoriale du journal et attaquer ceux qui ont pu la critiquer, c'est prendre acte du fait que la tuerie pourrait éventuellement être justifiée par la nature de cette ligne éditoriale. Il semble que l'émotion l'emporte sur la raison et il y a un risque de censurer toute parole universitaire, journalistique et militante qui dénonce l'islamophobie, phénomène social qui existe réellement. Le risque est que cette responsabilité collective devienne une punition collective: tous ceux qui «ne sont pas Charlie» seraient des ennemis en puissance.
Pour éviter cet aveuglement morbide qui ne peut qu'alimenter une escalade de la violence déjà illustrée par la multiplication des actes islamophobes, il est indispensable de revenir aux faits et d'adopter une analyse profane de la violence politique. Ces combattants ne sont pas les seuls à user de la violence : d'autres groupes le font au nom d'autres idéologies et dans le cadre d'autres conflits. Il faut absolument déspécifier la violence commise par les combattants à référence islamique pour en saisir les mécanismes profonds et, si l'on est responsable politique, tâcher de la prévenir. La question qui se pose est dès lors la suivante:comment entre-t-on dans cette «carrière» de combattant? Quelles sont les conditions de possibilité de la violence politique? Les trajectoires des membres du commando nous donnent quelques indications&: leur combat prend d'abord sa source dans les bourbiers géopolitiques provoqués par les interventions militaires occidentales avant et après le 11-Septembre (Syrie, Yémen, Irak, etc.). Après avoir été soutenus par les États-Unis contre l'Union soviétique, les «combattants de la liberté» qu'étaient les Talibans et les futurs cadres d'Al Qaïda ont pris pour cible leurs anciens alliés étasuniens après la chute du Mur. Ils ont imposé en Afghanistan leur ordre politico-religieux à l'aide de puissances étrangères et constitué un havre pour tous les combattants du monde partageant leur idéologie et voulant apprendre facilement les techniques d'exécution et de destruction. Plusieurs générations de combattants ont été formées dans les camps d'entraînement afghans. La « bête immonde » est l'enfant des interventions occidentales, s'est nourrie des conflits de pouvoir en Algérie, en Tchétchénie, en Bosnie, etc., mais elle a frappé au cœur des puissances occidentales en 1995 à Paris, en 2001 à New York, en 2004 à Madrid et en 2005 à Londres. Après l'accumulation de capital militaire depuis les années 1970, une vague de violence sans précédent s'abat sur les puissances occidentales, perpétrée par des combattants aguerris. Alors que ces groupes violents étaient confinés à quelques pays, la «guerre contre le terrorisme» a favorisé leur multiplication dans des pays jusque-là épargnés ou moins concernés: Irak, Syrie, Lybie, Yémen, Mali, Pakistan, etc. Une nouvelle génération, incarnée par les leaders de l'organisation «État islamique», se forme militairement dans le combat contre l'occupation occidentale, se radicalise dans ou à la vue des geôles d'Abu Ghraib et de Guantanamo et circule dans un véritable réseau transnational allant de l'Afrique à l'Asie. Autrement dit, la première source de la violence politique à référence islamique réside dans la violence d'État au Moyen-Orient et les conséquences désastreuses des guerres menées précisément au nom de la «lutte contre le terrorisme».
Tarir la source internationale est sûrement la tâche la plus difficile: comment mener une politique étrangère française fondée sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et sur le (véritable) respect des droits humains, sans remettre en cause les alliances avec les régimes autoritaires dans le monde arabe et en Afrique, la politique coloniale israélienne et les intérêts des multinationales françaises?
La seconde source de la violence est liée à l'anomie sociale qui s'aggrave dans les quartiers populaires français. Contrairement à ce que sous-entend l'injonction islamophobe de la « désolidarisation », les trois membres du commando sont en quelque sorte des « électrons libres » avec de faibles attaches personnelles et affectives, produits de ruptures biographiques traumatisantes, de la désaffiliation sociale et des inégalités structurelles, qui les ont plongés dans le monde de la délinquance et des groupuscules violents. Ces électrons libres se sont « désolidarisés » de leurs pairs, notamment la famille élargie et les fidèles de la mosquée locale, n'ont pas été « repris » par les structures d'assistance éducative, et ont été magnétisés par des prêcheurs convaincus de l'imminence du « choc des civilisations », alliés objectifs de leurs pendants néoconservateurs. Ces enfants des classes populaires ont incorporé un haut niveau de violence sociale, faisant d'eux des écorchés vifs, et ne trouvent plus de sens à leur existence dans les structures traditionnelles, mais dans une idéologie nihiliste et mortifère qui leur promet puissance et reconnaissance et reste ultra-minoritaire dans les quartiers populaires.
On peut distinguer de multiples tendances dans le paysage islamique en France: les mosquées non-affiliées, les grandes organisations proches des pays d'origine (Maghreb et Turquie), de confréries ou des Frères musulmans, le Tabligh, les «salafistes» piétistes et apolitiques, les soufis, etc., et enfin, les groupuscules violents dits «takfiristes». Tous les jours, des habitants, des militants et des responsables politiques locaux luttent à bas bruit, sans faire la Une de l'actualité, contre l'influence de ces groupuscules violents. Ainsi, les membres du «réseau des Buttes Chaumont», dont les frères Kouachi, s'étaient fait exclure des manifestations pro-palestiniennes par les militants de l'immigration et antifascistes au début des années 2000. Ironie de l'histoire : ce sont ceux qui se sont hier opposés sur le terrain aux groupuscules violents qui sont aujourd'hui pointés du doigt lorsqu'ils dénoncent l'islamophobie... L'existence et le maintien de ces groupuscules violents sont donc directement liés aux rapports de force internes aux classes populaires: s'ils ont une influence sur certains électrons libres, c'est parce que les autres forces politiques, notamment celles des héritiers des marches pour l'égalité et contre le racisme, sont en perte de vitesse et laisse un relatif vide politique d'où émergent les candidats à l'horreur. Ce phénomène s'appuie aussi sur la facilité déconcertante d'acheter des armes de guerre venant de l'ex-URSS et la mobilisation constante des réseaux takfiristes pour recruter sur les réseaux sociaux, transmettant une idéologie et un savoir-faire militaire au delà des frontières.
Tarir la source française n'est pas chose aisée non plus. Elle consisterait à attaquer les inégalités économiques et sociales, les écarts scolaires, la disqualification politique, le racisme endémique, la stigmatisation territoriale, aux sources de la violence sociale et de la délinquance, et promouvoir une politique de l'égalité réelle pour les abonnés du bas de l'échelle sociale.
Les conditions de possibilité de la violence politique de janvier 2015 sont multiples. Les analyses des chercheurs en sciences sociales mériteraient d'être mieux écoutés par les responsables politiques. Or ce sont les experts ès « islam-et-terrorisme » qui ont l'oreille complaisante du prince, de ses conseillers et des médias. Les défaillances des services de renseignement, qui avaient repéré et auditionné les tueurs, semblent être occultées par l'aura de leur « neutralisation ». Les premières réactions politiques semblent aller dans le sens du pire: voter un «Patriot Act à la française» alors qu'une loi liberticide sur le terrorisme a déjà été votée il y a deux mois; relancer le débat sur la peine de mort; cibler l'«ennemi intérieur» musulman inassimilable, etc. On peut s'attendre que certains voudront remettre en cause le droit du sol. En bref, les leçons de la politique post 11-Septembre semblent ne pas avoir été retenues : la violence politique se nourrit de la violence d'État et de la violence sociale.
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mercoledì 20 novembre 2013
Il ramadan di Daniela Santanchè
Nuova puntata per La vendetta del burqa, la saga all'insegna dell'islamofobia che vede come protagonista Daniela Santanchè, ex Alleanza Nazionale, poi candidata fallita per La Destra - Fiamma Tricolore e ora fedelissima di Berlusconi nell'agonizzante Popolo della Libertà. Già rinviata a giudizio per diffamazione lo scorso anno dal gup di Milano per aver offeso "la reputazione e l'onore" (così nel decreto che ne disponeva il giudizio) di una donna italiana convertita all'Islam nel corso della trasmissione televisiva Iceberg, il 21 settembre del 2009, adesso Santanchè è a processo per un'altra vicenda che l'ha vista in primissima fila sempre nel settembre 2009. L'episodio è la cosiddetta "protesta anti-burqa" organizzata a Milano dall'allora leader del Movimento per l'Italia (da lei fondato un anno prima) durante la quale la parlamentare aveva tentato di strappare il velo ad alcune donne musulmane che si recavano ad una festa per i festeggiamenti di fine Ramadan. In seguito aveva dichiarato di essere stata vittima di un'aggressione da parte dei "fondamentalisti islamici", notizia che aveva generato titoli memorabili su molti quotidiani, come l'indimenticabile Per festeggiare il Ramadan picchiano la Santanchè (Il Giornale). Ora arriva il processo e la richiesta da parte del pm di un mese di arresto e cento euro di multa per Santanché e 2000 euro di multa per Ahmed El Badry, accusato di lesioni per aver assestato un pugno nello sterno alla parlamentare del Pdl. Per il vice procuratore onorario, a differenza di Santanché, El Badry non merita le attenuanti generiche e nemmeno quelle "della provocazione, in quanto ha colpito una persona, oltre tutto di sesso femminile, che esprimeva opinioni e non c'era motivo di colpirla". L'appuntamento (e terza puntata della saga) è ora per il 1 di dicembre, giorno in cui parleranno le difese e il giudice si dovrebbe ritirare in camera di consiglio per la sentenza.
venerdì 11 ottobre 2013
Terrorist Assemblages
La copertina dell'edizione francese (Editions Amsterdam, 2012) di Terrorist Assemblages. Homonationalism in Queer Times (2007) di Jasbir K. Puar
martedì 7 maggio 2013
Siamo tutte donne velate / Nous sommes toutes des femmes voilées
Segnalo una delle ultime petizioni che ho ritenuto di firmare, Nous sommes toutes des femmes voilees, lanciata in Francia dopo le dichiarazioni di qualche settimana fa di François Hollande il quale auspica l'estensione della legge che prevede l'interdizione dei segni religiosi anche ad alcuni luoghi di lavoro dove "ci sono contatti con bambini". La petizione - lanciata, tra le altre, da Sonia Dayan-Herzbrun - è stata firmata da un nutrito gruppo di studiose, militanti e femministe sia francesi (Eleni Varikas, Laure Bereni, Rada Ivekovic, Christine Delphy, Elsa Dorlin tra le altre) che non (e tra queste Angela Davis, Amina Wadud, Joan W. Scott ...) e può essere firmata sul sito di Change.org
venerdì 15 febbraio 2013
Femministe a parole in tournée / To be continued ...
Dopo una pausa/non pausa (vedi ad esempio qui, qua e quo) riprende la tournée di Femministe a parole, il volume pubblicato nella collana sessismoerazzismo dalla casa editrice Ediesse (a cura di Jamila M.H. Mascat, Sabrina Marchetti e Vincenza Perilli). Nuove occasioni per dibattere e confrontarsi sulle questioni controverse che hanno attraversato il dibattito femminista nel corso degli ultimi anni: il multiculturalismo e i diritti delle donne, l’Islam in Europa e l’affaire du voile, la condizione postcoloniale e l’impatto delle migrazioni, il rapporto tra universalismo e relativismo culturale, il ruolo dei corpi e la performance dei generi, e tante altre ancora. Si parte domani - sabato 16 febbraio 2013 - con un doppio appuntamento radiofonico: alle 13.20 una delle curatrici sarà ospite di Radiouno_Rai per parlare del volume all'interno del programma Doppio Femminile, mentre un'altra intervista andrà in onda su Radio Città Fujiko, nella trasmissione women-only Frequenze di genere (ogni sabato dalle 13 alle 14). Il 27 febbraio Femministe a parole sarà invece a Perugia per una presentazione congiunta con il volume Lo schermo del potere, di Alessandra Gribaldo e Giovanna Zapperi, organizzata dalla Sezione Antropologica Uomo&Territorio dell'Università di Perugia e dal collettivo Bella Queer. Infine l'8 marzo saremo a Torino, ospiti de L'altramartedì al Circolo Maurice lgbtq. Vi aspettiamo!
lunedì 11 febbraio 2013
Antigone a Tunisi
Una polemica durissima ha contrapposto in questi giorni il Ministero degli Affari religiosi tunisino e Hamma Hammami, leader del Fronte popolare di cui Chokri Belaïd - assassinato la scorsa settimana a Tunisi - era uno dei leader. La polemica è divampata in seguito alla partecipazione ai funerali di Belaïd di alcune donne (la consistenza di questa partecipazione non è chiara: la maggioranza delle fonti parlano solo della sorella, della moglie e delle figlie di Belaïd, altre di un numero di donne più corposo, non esclusivamente appartenenti alla ristretta cerchia familiare dell'ucciso). In una nota - nella quale si stigmatizzavano gli incidenti avvenuti nel corso del funerale - il Ministero degli Affari religiosi ha infatti affermato che questa presenza femminile avrebbe di fatto violato i precetti islamici, visto che il Corano vieta espressamente la partecipazione di donne al rito dell’inumazione del cadavere. Dura la replica di Hamma Hammami: “Una figlia ha assistito ai funerali del padre, una sorella ha partecipato ai funerali del fratello. Signor ministro, è stato più sconvolgente vedere delle donne al cimitero che non il fatto che è stato assassinato un essere umano, gli scontri al cimitero o le minacce di profanare il cadavere? Noi non abbiamo sentito la voce del signor Ministro quando più di 40 mausolei, contenenti degli esemplari del Corano, sono stati incendiati. Non abbiamo sentito la sua voce quando le tombe dei Santi sono state profanate e i loro cadaveri esumati. E noi non l’abbiamo sentita quando gli imam minacciavano di uccidere Chokri Belaïd e Amed Néjib Chebbi”. Mentre leggo la notizia non posso fare a meno - anche se il collegamento può risultare insieme scontato e abusivo - di pensare ad Antigone, figura complessa il cui mistero continua ad essere "una sfida per il pensiero" come scrive Francesca Brezzi. Penso in particolare alla lettura della tragedia di Antigone fatta da Judith Butler nel suo Antigone’s Claim (La rivendicazione di Antigone). Una lettura che si allontana decisamente da quella di Irigaray (forse più nota, perlomeno in Italia) che è ancora per certi versi in continuità con l'interpretazione hegeliana laddove legge, come sottolinea Butler, il potere insurrezionale di Antigone come "il potere di colei che rimane fuori dalla politica". Le "Antigoni" tunisine mi sembrano invece, con il loro gesto, molto più vicine alla "rivendicazione" butleriana, poiché contestano e mettono in crisi, dal di dentro, le forme del potere, lanciano una sfida che lascia intravedere nuove possibili configurazioni politiche in questa difficile e drammatica fase di transizione
sabato 3 novembre 2012
Aid Al Adha / عيدالأضحى
Diverse associazioni (Sopra i Ponti, La Jeunesse Marocaine, Al Ghofrane ...) convinte che "libertà d'opinione non può essere diritto ad offendere" e che "il dialogo e il confronto siano il modo migliore per sfuggire alla trappola di chi ha interesse a provocare lo scontro di civiltà", invitano domani tutte e tutti a condividere un momento di festa, di riflessione e di confronto in occasione dell’Aid Al Adha (Festa del Sacrificio 1433 – 2012). L'appuntamento è per le ore 13 al Centro Interculturale Zonarelli (via Sacco, 14 - Bologna). Al pranzo insieme seguirà una tavola rotonda e riflessioni per andare oltre il pregiudizio
giovedì 25 ottobre 2012
De-costruzioni di genere: parole che contano, silenzi che parlano
Comincerà il 13 novembre, con un incontro intorno al volume Femministe a parole, De-costruzioni di genere: parole che contano, silenzi che parlano, il ciclo di presentazioni di libri a cura del Centro Studi interdisciplinari di Genere dell'Università di Trento. Un grazie alle organizzatrici!
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domenica 7 ottobre 2012
Il velo nell'Islam alla Libreria delle Moline
Mercoledì 10 ottobre, alle ore 18.30, presso la Libreria delle Moline, (via Delle Moline, 3 - Bologna), presentazione del volume Il Velo nell'Islam. Storia, politica, estetica (Carocci, 2012) di Renata Pepicelli. Ne discuteranno con l'autrice Azzurra Meringolo, Sandro Mezzadra e Vincenza Perilli
giovedì 13 settembre 2012
Che genere di Islam
Che genere di Islam. Omosessuali, queer e transessuali tra shari’a e nuove interpretazioni, a cura di Jolanda Guardi e Anna Vanzan, è l'ultimo volume pubblicato da Ediesse nella collana sessismoerazzismo, volume che - come si legge nella presentazione dell'editore -, "offre una panoramica ampia ed esaustiva, spesso dissacrante e provocatoria, del rapporto omosessualità-islam".
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