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giovedì 17 dicembre 2015

Storie in movimento ricorda Mario Dondero / Obiettivi bellici. Raccontare la guerra con le immagini

La sera del 13 dicembre se n’è andato Mario Dondero. Lo vogliamo salutare rileggendo un suo intervento pubblicato su «Zapruder», n. 2 (settembre-dicembre 2003), Obiettivi bellici. Raccontare la guerra con le immagini.L'articolo è online sul sito di Sim: http://storieinmovimento.org/2015/12/15/ciao-mario/

mercoledì 21 gennaio 2015

Qu’est ce que ça fait d’être un problème ?

Ricevo, via Jules Falquet che ringrazio, un lucidissimo intervento (di Chadia Arab, Ahmed Boubeker, Nadia Fadil, Nacira Guénif-Souilamas, Abdellali Hajjat, Marwan Mohammed, Nasima Moujoud, Nouria Ouali e Maboula Soumahoro), Qu’est ce que ça fait d’être un problème? Contro "l'accecamente generale" circa le reali cause che hanno scatenato i fatti di Parigi del 7, 8 e 9 gennaio - fatti che sono stati letti come un problema prima di tutto "musulmano" e ai quali avevo accennato in Je ne suis pas Charlie -, il testo propone "un'analisi profana delle violenza politica", mostrando come "le lezioni della politica post 11 settembre non sono state ritenute: la violenza politica si nutre della violenza di Stato e della violenza sociale". Buona lettura e riflessioni // Qu'est ce que ça fait d’être un problème?» écrivait le sociologue noir W. E. B. Dubois en 1903. C'est la question lancinante que se posent, depuis une trentaine d'années, les (présumés) «musulmans» français et étrangers vivant en France et en Europe. Le massacre à Charlie Hebdo et la prise d'otages antisémite et meurtrière, perpétrés par un commando armé de trois combattants français se réclamant d'Al Qaïda et de l'organisation «État islamique», ne font qu'exacerber des tensions politiques et sociales déjà existantes dans la société française. 
Pour certains, ces tueries ne seraient que la concrétisation macabre des prophéties littéraires et journalistiques qui perçoivent la «communauté musulmane» comme «un peuple dans le peuple», dont la présence problématique ne peut se résoudre que par la «remigration», concept euphémisant voulant dire «expulsion;». Pour d'autres, s'il est important de ne pas faire d'amalgame entre islam et terrorisme, il n'en reste pas moins que la solution à cette violence serait la «réforme de l'islam» que devraient (enfin) entamer les théologiens et responsables musulmans. 
Ces deux grilles d'interprétation des tueries se trompent sur un fait social majeur: «la communauté musulmane n'existe pas», comme le rappelle justement Olivier Roy. Les organisations musulmanes ne représentent pas les présumés musulmans. Les présumés musulmans constituent une population diverse en termes de classes sociales, de nationalité, de tendances politiques et idéologiques, etc. pluralité qui est complètement écrasée par les injonctions à la «désolidarisation», néologisme qui suppose une solidarité cachée entre les tueurs et les supposés musulmans. Autrement dit, les présumés musulmans sont aussi des présumés coupables, même lorsque l'un d'entre eux est un policier assassiné froidement et un autre un ancien sans-papiers ayant sauvé plusieurs vies dans le supermarché casher. Les présumés musulmans font ainsi face à une situation terrible: ils seraient la source du problème parce que musulmans et se voient dans le même temps sommés de se «désolidariser» publiquement en tant que musulmans... Ils sont ainsi animés d'une double indignation: l'une qui condamne les tueries et compatit avec les familles des victimes, et l'autre qui refuse l'injonction diffamante à la «désolidarisation». 
Si ces deux types de discours se sont imposés en France, c'est parce que les immigrés d'hier sont devenus les présumés musulmans d'aujourd'hui. Après le «problème de l'intégration des immigrés», nous sommes passés au «problème musulman», dont l'enjeu est pourtant identique: ont-ils la légitimité de vivre sur le territoire français? On ne conçoit pas que l'expulsion des chômeurs français soit la solution du «problème du chômage», mais elle est ouvertement envisagée lorsqu'il s'agit du «problème musulman». Il existe donc une vérité inavouable lorsqu'on réduit l'identité des présumés musulmans à leur islamité. La chose n'est pas nouvelle: ils ne seraient que des Français de papier, qui mériteraient d'être expulsés même s'ils ont la nationalité française. 
On ne peut dès lors que s'interroger sur l'aveuglement général devant les sources de la violence qui a frappé la capitale. L'émotion nationale et internationale soulevée par les tueries tend à disqualifier les chercheurs en sciences sociales et les journalistes qui déconstruisent les mécanismes de production de cette violence (François Burgat, Olivier Roy, Farhad Khosrokhavar, Dietmar Loch, Vincent Geisser, Ahmed Boubeker, Samir Amghar, Mohamed-Ali Adraoui, Valérie Amiraux, Romain Caillet, etc.). Ils sont discrédités pour leur «angélisme», leur «politiquement correct» et leur «incapacité à voir la réalité en face». La conjoncture historique ressemble à celle de l'après 11-Septembre, où les journalistes de bureau et philosophes de plateaux donnaient des «leçons de terrain» aux politistes, sociologues et journalistes qui menaient depuis des années des enquêtes sur les groupuscules violents à référence islamique. Ce qui est en jeu, c'est la possibilité même de produire un discours rationnel, fondé empiriquement, à l'heure où les islamophobes de tout poil profitent de la fenêtre d'opportunité pour imposer le retour de l'idée de «choc des civilisations».
Après la mise à l'index des présumés musulmans, ce sont les journalistes et militants ayant supposément dénoncé l'islamophobie de Charlie Hebdo qui sont cloués au pilori. Ceux-ci seraient «responsables» des tueries et devraient rendre des comptes, comme si les tueurs s'étaient inspirés de leurs articles et communiqués pour mener leur opération. C’est leur attribuer une surface médiatique qu’ils n’ont pas, tant l’accès à l’arène publique est sélective et témoigne d’une asymétrie persistante dans les régimes de prise de parole. C’est méconnaître les véritables influences idéologiques du commando, à chercher dans les écrits des cheikhs de la nébuleuse d’Al Qaïda. Le raisonnement sous-jacent à cette accusation relève du sophisme : défendre la ligne éditoriale du journal et attaquer ceux qui ont pu la critiquer, c'est prendre acte du fait que la tuerie pourrait éventuellement être justifiée par la nature de cette ligne éditoriale. Il semble que l'émotion l'emporte sur la raison et il y a un risque de censurer toute parole universitaire, journalistique et militante qui dénonce l'islamophobie, phénomène social qui existe réellement. Le risque est que cette responsabilité collective devienne une punition collective: tous ceux qui «ne sont pas Charlie» seraient des ennemis en puissance. 
Pour éviter cet aveuglement morbide qui ne peut qu'alimenter une escalade de la violence déjà illustrée par la multiplication des actes islamophobes, il est indispensable de revenir aux faits et d'adopter une analyse profane de la violence politique. Ces combattants ne sont pas les seuls à user de la violence : d'autres groupes le font au nom d'autres idéologies et dans le cadre d'autres conflits. Il faut absolument déspécifier la violence commise par les combattants à référence islamique pour en saisir les mécanismes profonds et, si l'on est responsable politique, tâcher de la prévenir. La question qui se pose est dès lors la suivante:comment entre-t-on dans cette «carrière» de combattant? Quelles sont les conditions de possibilité de la violence politique? Les trajectoires des membres du commando nous donnent quelques indications&: leur combat prend d'abord sa source dans les bourbiers géopolitiques provoqués par les interventions militaires occidentales avant et après le 11-Septembre (Syrie, Yémen, Irak, etc.). Après avoir été soutenus par les États-Unis contre l'Union soviétique, les «combattants de la liberté» qu'étaient les Talibans et les futurs cadres d'Al Qaïda ont pris pour cible leurs anciens alliés étasuniens après la chute du Mur. Ils ont imposé en Afghanistan leur ordre politico-religieux à l'aide de puissances étrangères et constitué un havre pour tous les combattants du monde partageant leur idéologie et voulant apprendre facilement les techniques d'exécution et de destruction. Plusieurs générations de combattants ont été formées dans les camps d'entraînement afghans. La « bête immonde » est l'enfant des interventions occidentales, s'est nourrie des conflits de pouvoir en Algérie, en Tchétchénie, en Bosnie, etc., mais elle a frappé au cœur des puissances occidentales en 1995 à Paris, en 2001 à New York, en 2004 à Madrid et en 2005 à Londres. Après l'accumulation de capital militaire depuis les années 1970, une vague de violence sans précédent s'abat sur les puissances occidentales, perpétrée par des combattants aguerris. Alors que ces groupes violents étaient confinés à quelques pays, la «guerre contre le terrorisme» a favorisé leur multiplication dans des pays jusque-là épargnés ou moins concernés: Irak, Syrie, Lybie, Yémen, Mali, Pakistan, etc. Une nouvelle génération, incarnée par les leaders de l'organisation «État islamique», se forme militairement dans le combat contre l'occupation occidentale, se radicalise dans ou à la vue des geôles d'Abu Ghraib et de Guantanamo et circule dans un véritable réseau transnational allant de l'Afrique à l'Asie. Autrement dit, la première source de la violence politique à référence islamique réside dans la violence d'État au Moyen-Orient et les conséquences désastreuses des guerres menées précisément au nom de la «lutte contre le terrorisme».
Tarir la source internationale est sûrement la tâche la plus difficile: comment mener une politique étrangère française fondée sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et sur le (véritable) respect des droits humains, sans remettre en cause les alliances avec les régimes autoritaires dans le monde arabe et en Afrique, la politique coloniale israélienne et les intérêts des multinationales françaises?
La seconde source de la violence est liée à l'anomie sociale qui s'aggrave dans les quartiers populaires français. Contrairement à ce que sous-entend l'injonction islamophobe de la « désolidarisation », les trois membres du commando sont en quelque sorte des « électrons libres » avec de faibles attaches personnelles et affectives, produits de ruptures biographiques traumatisantes, de la désaffiliation sociale et des inégalités structurelles, qui les ont plongés dans le monde de la délinquance et des groupuscules violents. Ces électrons libres se sont « désolidarisés » de leurs pairs, notamment la famille élargie et les fidèles de la mosquée locale, n'ont pas été « repris » par les structures d'assistance éducative, et ont été magnétisés par des prêcheurs convaincus de l'imminence du « choc des civilisations », alliés objectifs de leurs pendants néoconservateurs. Ces enfants des classes populaires ont incorporé un haut niveau de violence sociale, faisant d'eux des écorchés vifs, et ne trouvent plus de sens à leur existence dans les structures traditionnelles, mais dans une idéologie nihiliste et mortifère qui leur promet puissance et reconnaissance et reste ultra-minoritaire dans les quartiers populaires.
On peut distinguer de multiples tendances dans le paysage islamique en France: les mosquées non-affiliées, les grandes organisations proches des pays d'origine (Maghreb et Turquie), de confréries ou des Frères musulmans, le Tabligh, les «salafistes» piétistes et apolitiques, les soufis, etc., et enfin, les groupuscules violents dits «takfiristes». Tous les jours, des habitants, des militants et des responsables politiques locaux luttent à bas bruit, sans faire la Une de l'actualité, contre l'influence de ces groupuscules violents. Ainsi, les membres du «réseau des Buttes Chaumont», dont les frères Kouachi, s'étaient fait exclure des manifestations pro-palestiniennes par les militants de l'immigration et antifascistes au début des années 2000. Ironie de l'histoire : ce sont ceux qui se sont hier opposés sur le terrain aux groupuscules violents qui sont aujourd'hui pointés du doigt lorsqu'ils dénoncent l'islamophobie... L'existence et le maintien de ces groupuscules violents sont donc directement liés aux rapports de force internes aux classes populaires: s'ils ont une influence sur certains électrons libres, c'est parce que les autres forces politiques, notamment celles des héritiers des marches pour l'égalité et contre le racisme, sont en perte de vitesse et laisse un relatif vide politique d'où émergent les candidats à l'horreur. Ce phénomène s'appuie aussi sur la facilité déconcertante d'acheter des armes de guerre venant de l'ex-URSS et la mobilisation constante des réseaux takfiristes pour recruter sur les réseaux sociaux, transmettant une idéologie et un savoir-faire militaire au delà des frontières. Tarir la source française n'est pas chose aisée non plus. Elle consisterait à attaquer les inégalités économiques et sociales, les écarts scolaires, la disqualification politique, le racisme endémique, la stigmatisation territoriale, aux sources de la violence sociale et de la délinquance, et promouvoir une politique de l'égalité réelle pour les abonnés du bas de l'échelle sociale. 
Les conditions de possibilité de la violence politique de janvier 2015 sont multiples. Les analyses des chercheurs en sciences sociales mériteraient d'être mieux écoutés par les responsables politiques. Or ce sont les experts ès « islam-et-terrorisme » qui ont l'oreille complaisante du prince, de ses conseillers et des médias. Les défaillances des services de renseignement, qui avaient repéré et auditionné les tueurs, semblent être occultées par l'aura de leur « neutralisation ». Les premières réactions politiques semblent aller dans le sens du pire: voter un «Patriot Act à la française» alors qu'une loi liberticide sur le terrorisme a déjà été votée il y a deux mois; relancer le débat sur la peine de mort; cibler l'«ennemi intérieur» musulman inassimilable, etc. On peut s'attendre que certains voudront remettre en cause le droit du sol. En bref, les leçons de la politique post 11-Septembre semblent ne pas avoir été retenues : la violence politique se nourrit de la violence d'État et de la violence sociale.

sabato 25 maggio 2013

Donne e genere in contesto coloniale

Finalmente è online il sito dedicato al convegno Femmes et genre en contexte colonial che si era svolto a Parigi nel gennaio 2012 e del quale avevamo publicato anche uno degli abstract degli interventi, ovvero la relazione di Barbara Spadaro, The very enjoyment of Whiteness. Class, Gender and Italian bourgeois women between the metropole and colonial Libya (1900-1940). Il sito (http://genrecol.hypotheses.org/) raccoglie le registrazioni audio di quasi tutti gli interventi, della tavola rotonda finale e delle discussioni, accompagnate da rinvii a risorse e materiali attinenti al convegno e alle sue tematiche. Di seguito la  presentazione a cura di Pascale Barthélémy, Anne Hugon, Christelle Taraud et Fabrice Melka del sito, in francese ed inglese. Grazie a Monica Di Barbora per la segnalazione! // Nous avons le très grand plaisir de vous annoncer la création du site internet dédié au colloque « Femmes et genre en contexte colonial», qui s'est tenu à Paris en janvier 2012. Vous y trouverez les enregistrements audios de (presque) toutes les communications, de la séance plénière (table ronde) et des discussions, accompagnés d'un ensemble de liens vers des ressources ayant trait au colloque et à ses thématiques. Vous pouvez aussi faire vivre ce site en postant vos commentaires sur les différentes communications - n'hésitez  pas ! Merci de bien vouloir faire circuler aussi largement que possible cette information dans vos réseaux // We are pleased to announce the creation of a new website dedicated to the Conference "Women and Gender in Colonial Contexts" which was held in Paris in January 2012. On this website you will find a recording of all the papers given at the Conference, including the plenary session (round-table) and debates; as well as several links to other web resources on related themes. You are most welcome to take part in the life of the website by posting comments on the various presentations -- please, feel free to do so! Please circulate the information widely among your own networks

sabato 5 marzo 2011

Dal Medio Oriente al Nordafrica fino all'Italia: un otto marzo di lotta e rivolta senza fiocchi rosa!

Chi segue da un po' Marginalia sa bene dell'allergia alle mimose che alberga in questo blog, della poca passione per la "festa" e i "miti" dell'otto marzo. Se poi, come sembra stia succedendo quest'anno, c'è chi pensa di addobbare questa ricorrenza con fiocchi rosa e appelli alle donne italiane, la nostra allergia rischia di trasformarsi in vero e proprio shock anafilattico. Ma l'adrenalina salva-vita viene dai segnali di lotta e rivolta che giungono dai paesi a sud del Mediterraneo, dall'appello che vi avevamo segnalato delle donne di Nasawiya per una International Women's Day in Lebanon, all'alleanza femminista Women United for Future of the Middle East (Donne unite per il futuro del Medio Oriente) messa in piedi dalle donne di Sawt al Niswa, che chiedono a tutte le singole e realtà femministe del Medio Oriente e del Nord Africa di fare fronte comune e alle donne di ogni parte del mondo di sostenerle. Ma tante (fortunatamente) sono anche le iniziative di lotta e rivolta senza fiocchi rosa che si stanno programmando per l'otto marzo qui in Italia (vorremmo potervi promettere presto un altro post che le segnalasse tutte, ma sapendo già che non ne avremo sicuramente il tempo, vi invitiamo a visitare i tanti siti femministi che abbiamo inserito nelle nostre sitografie da Femminismi a Razzismo_Genere_Classe passando per Movimenti lgbtq*). Ve ne segnaliamo solo una, un'iniziativa che riteniamo preziosa e nella quale siamo state felici di essere state coinvolte: No hagra! No tirannia!, un'intera giornata di solidarietà e di approfondimento riflessione sul ruolo delle donne nelle rivolte nei paesi a sud del mediterraneo che si svolgerà al Centro Zonarelli (via Sacco, 4 - Bologna) per l'appunto l'otto marzo. In programma, a partire dalle 11 del mattino: filmati da Egitto, Algeria, Tunisia, Palestina, Iran, Libia, esposizione di foto, documenti, disegni, oggetti, libri e bibliografia al femminile sul momdo arabo curata dal Centro Amilcar Cabral, Casa di Khaoula e altre boblioteche del quartiere, un angolo per la cura e la bellezza del corpo coordinato da Hend Hamed, frammenti di letteratura araba contemporanea letti da Fouzia, Mariem, Nada, Fatima, Asmaa, Samira, Agjba, Olfa, Soumya. E poi ancora collegamenti con Al Jazeera, presentazioni di libri sul femminismo islamico, dibattiti, interventi e per finire (ma abbiamo sicuramente dimenticato qualcosa) cena con the alla menta e al cardamomo e cous cous tunisino super-piccante ...

venerdì 10 settembre 2010

Roghi made in Usa

Infine il pastore cristiano Terry Jones - che aveva annunciato un Burn a Koran Day per l'11 settembre e lanciato un ultimatum per lo spostamento della moschea lontano da Ground Zero - ha fatto marcia indietro. Sembra sia stato decisivo il discorso di Barack Obama in cui l'annunciato rogo del Corano è definito un "regalo per Al Qaida ... che metterebbe a repentaglio le truppe americane in Iraq e Afghanistan". Il reverendo deve essere stato colpito al cuore dalla retorica patriottica del presidente, indubbiamente più efficace della condanna della Cei (che ha fatto ricorso all'abusato paragone con il nazifascismo: "come i nazisti con il Talmud"). Intanto in Afghanistan si scopre che nelle truppe americane era attivo un kill team - capeggiato da un certo Calvin Gibbs che si vantava di averla fatta franca in Iraq dove aveva fatto qualcosa di simile-, gruppo che si dilettava ad uccidere civili a casaccio, per puro divertimento collezionando come trofei foto con i cadaveri e/o dita delle vittime ...



domenica 25 gennaio 2009

Per non tornare alle Crociate

Basta Guantanamo, basta spaghetti, è stato uno degli slogan scandito dai migranti protagonisti ieri di una determinata (ma pacifica e direi quasi gioiosa, almeno fino all'arrivo delle camionette ...) "fuga di massa" dal "centro di prima accoglienza" (?) di Lampedusa.
Questi migranti in rivolta non hanno bisogno di parlare di lager, chiamano le cose con il loro nome, semplicemente. Sanno che questo basta (dovrebbe bastare) a descrivere l'inferno in cui sono costretti a vivere (talvolta per mesi), le terribili condizioni di vita, il sovraffollamento, i servizi igienici orribili, con la puzza che arriva fino alle camerate impedendo di respirare, gli abusi continui, l'impossibilità - anche momentanea -, di uscire dal perimetro del centro (checché ne dica Berlusconi), i tanti episodi di "ordinario" razzismo. Abusi già denunciati dal giornalista Fabrizio Gatti (che, fingendosi "clandestino", riuscì a vivere per una settimana nel Cpa), alcuni dei quali (imposizione a migranti di fare il saluto militare, uso manette di plastica) immortalati nel video di Mauro Parissone, nei giorni del vergognoso (e negato) maquillage del centro in vista di una ispezione Ue nell'ottobre 2005.
Con "Basta Gunatanamo, basta spaghetti", i migranti detenuti illegalmente a Lampedusa sanno di cosa parlano, e sanno anche cosa chiedono. Chiedono la chiusura di centri di detenzione illegale (perché questo sono) come Lampedusa e Guantanamo, e lo chiedono in un paese dove sembra che le uniche chiusure legittime o tollerabili siano quelle dei centri religiosi, chiusure invocate a gran voce dalla destra razzista e xenofoba per alimentare il fantasma della guerra di religione e dello scontro di civiltà (mi riferisco alle moschee ovviamente, non al Vaticano, alle sedi dei vari movimenti per la vita e alle super finanziate scuole cattoliche ...) come anche dei centri antiviolenza (dove la chiusura non è apertamente invocata ma resa probabile dai continui tagli ai finanziamenti) o di quei centri di aggregazione, diffusione e trasmissione di cultura "altra", come dimostra il recente sgombero di Conchetta a Milano (e su Conchetta rinvio alla bella testimonianza di Giovanni Cesareo e al comunicato Conchetta, la nostra storia, la nostra libertà dell'associazione Storie in movimento e di Zapruder. Rivista di storia della conflittualità sociale).
Mentre il capo del nostro governo minimizza la rivolta di Lampedusa (affermando che "E' tutto sotto controllo. Mica il centro è un lager. Possono uscire, vanno a prendere una birra in paese come tutti i giorni"), il nuovo presidente degli Stati Uniti, Barack Hussein Obama, annuncia la volontà di chiudere Guantanamo, dando un po' di speranza nel cambiamento in quant*, pur sapendo quello che Obama non potrà essere (non potrà e non riuscirà a cambiare tutto e subito, nè a Guantanamo, nè in Iraq, nè in Medio Oriente, nè nel suo stesso paese), si sono sentiti parte di quell'esplosione di gioia che, all'annuncio della vittoria su Bush, portò in strada milioni di persone, soprattutto nei (cosiddetti) ghetti abitati da latinos, neri, asiatici e altre "minoranze" in tutti gli Stati Uniti, nei sobborghi di Londra e altre metropoli, nelle banlieues parigine, nelle favelas e nelle baraccopoli africane.
E' necessario sostenere questa volontà di chiudere Guantanamo (una petizione giace, già da qualche annetto, nella rubrica Urgenze nel blogroll qui di fianco: se non l'avete ancora firmata, fatelo! ... e fate circolare!), chiedere la chiusura dei vari centri di "accoglienza" e "permanenza" molto poco temporanei sparsi per l'Italia, chiedere la liberazione di coloro che sono detenuti illegalmente nelle "prigioni speciali" generate dalla "lotta al terrorismo" come, ad esempio, Abou Elkassim Britel, sostenere le lotte dei/delle migranti e tutte le forme di resistenza dignitosa, come quella del giornalista dell'emittente Al-Baghdadia, Muntadar al Zaidi, (o Muntaẓar al-Zayidī, è difficile non perdersi nei meandri delle traslitterazioni, comunque in arabo dovrebbe essere منتظر الزيدي ) che a metà dicembre a Baghdad durante una conferenza stampa congiunta del premier iracheno Nuri al Maliki e del presidente (oramai ex) statunitense George Bush, lanciò le scarpe contro quest'ultimo (qui il video per chi ancora non lo avesse visto).
Ma resistere è rischioso, per alcun* più di altr*. Non conosciamo ancora le conseguenze che ci saranno per i migranti che hanno protestato a Lampedusa, confuse sono anche le notizie su Muntadar al Zaidi (sappiamo di certo che rischia fino a 15 anni di carcere e che il processo che doveva tenersi il 31 dicembre è stato rinviato) e poco si riesce a sapere delle condizioni di vita dei/delle migranti detenuti illegalmente, dei rimpatri forzati, della sorte che attende centinaia di queste persone una volta rinviati "nei paesi di partenza" ...
Sostenere queste lotte significa anche non cadere nelle trappole costituite, qui in Occidente, dai discorsi che fomentano l'idea di uno "scontro di civiltà", e di una "guerra di religione", trappole che servono (tra l'altro) a distogliere lo sguardo dei/delle più dai problemi reali e urgenti, ma che servono anche, all'occorrenza, ad incriminare singoli individui come dimostra la vicenda di Rafia, compagno da sempre impegnato nella lotta per i diritti dei/delle migrant*, attivista dell'associazione Sotto i ponti e del Coordinamento migranti di Bologna, indagato dalla procura per la preghiera islamica in piazza Maggiore a conclusione della manifestazione per Gaza del 3 gennaio scorso.
Rafia non è un "fondamentalista", e questa vicenda è solo l'ennesimo tentativo di criminalizzare e togliere agibilità politica a quant* si sono mobilitati in questi anni per la chiusura dei centri di accoglienza e permanenza "temporanea", contro la legge Bossi-Fini, contro il pacchetto sicurezza, contro l'uso in termini razzisti e securitari della violenza sulle donne, per la libertà di tutti e tutte.
E non posso, anche (o forse soprattutto) come laica, non riconoscermi nello striscione portato ieri da un gruppo di donne migranti alla manifestazione regionale per Gaza a Bologna: "Se pregare è un reato in che democrazia siamo?"
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Per l'immagine, vabbè lo so, è un'altra versione della stessa bellissima donna che ho usato innumerevoli altre volte, l'ultima poco tempo fa (a proposito: il messaggio è sempre valido), direte che sono monotona o forse monogama, ma cosa volete farci io l'adoro ...
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