Rientrando ieri sera in treno dopo la riunione zapruderiana a Roma, ho finalmente finito di leggere Mrs Dalloway di Virginia Woolf nella nuova traduzione di Anna Nadotti per Einaudi. Una traduzione davvero "luminosa", come la definisce Susanna Basso in una bella intervista alla traduttrice (Tu dai voce a me, io do voce a te, che potete leggere sul sito della rivista Tradurre ), che - dopo tanti anni - mi ha fatto ri-leggere questo romanzo scoprendolo diverso da quella cosa un po' sbiadita e quasi "noiosa" che ricordavo (a mia giustificazione: ero giovanissima e di Virginia Woolf mi sono innamorata dopo, leggendo Una stanza tutta per sé, i diari, Le tre ghinee, le lettere a Vita e soprattutto Orlando per la mia tesi di laurea sull'Orlando di Sally Potter). Insomma non mi ero ancora accorta di quanto Mrs Dalloway fosse bello e neanche (coming out!) che Sally in realtà avesse baciato Clarissa e non un fiore. Grazie dunque ad Anna per questa lettura, mi è dispiaciuto arrivare all'ultima pagina // Ho rubato l'immagine utilizzata per illustrare questo post a Blogging Woolf, un blog "Focusing on Virginia Woolf and her circle, past and present"
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lunedì 20 gennaio 2014
giovedì 15 novembre 2012
Femministe a parole / Presentazione alla Bidd
Femministe a parole è un volume sulle questioni controverse che hanno attraversato il dibattito femminista nel corso degli ultimi anni:
il multiculturalismo e i diritti delle donne, l’Islam in Europa e l’affaire du voile, la condizione postcoloniale e l’impatto delle migrazioni, il rapporto tra universalismo e relativismo culturale, il ruolo dei corpi e la performance dei generi. Intorno a questi temi, e molti altri ancora, nasce un dizionario ragionato delle contraddizioni, degli ossimori e delle domande complicate: un dizionario di «grovigli» redatto da 44 autrici, tutte femministe con percorsi ed esperienze diverse, che si cimentano nell’impresa non facile di fare i conti con le parole. La scrittrice afroamericana bell hooks ci ricorda che il linguaggio è «anche un luogo di lotta». Molto prima di lei Virginia Woolf si rammaricava del fatto che alle donne mancasse il tempo di coniare parole nuove, sebbene il linguaggio ne avesse veramente bisogno. Una delle più importanti lezioni che il femminismo ci ha trasmesso, infatti, è che il linguaggio non è affatto neutro, ma riflette e veicola rapporti di dominazione.
E visto che le parole sono sempre state imbevute di ideologie sessiste, razziste e classiste, le femministe hanno costantemente sentito il bisogno di condurre delle battaglie contro e dentro il linguaggio.Per le femministe di oggi, però, prendere la parola sul mondo è diventato sempre più complicato. Che dire del velo, delle veline, delle modificazioni genitali e della chirurgia estetica?
Della famiglia, del sex work, del postporno? Che dire di Dio, della poligamia, del welfare e della globalizzazione? Le identità sono un bene o un male? E le culture sono solo quelle «degli altri»? Le risposte non sono a portata di mano, ma grazie a questi interrogativi il pensiero delle donne è chiamato a riattivare la capacità di convivere con le contraddizioni, riscoprendo così la sua vocazione eterogenea e plurale. Ne discuteremo giovedì 15 dicembre alle ore 18, presso la Biblioteca Italiana delle Donne (via del Piombo 5 - Bologna). Oltre alle curatrici del volume - Sabrina Marchetti, Jamila M.H. Mascat e Vincenza Perilli -,
saranno presenti alcune delle autrici delle singole voci: Elisa A.G. Arfini (Lesbica), Beatrice Busi (Modificazioni), Silvia Cristofori (Integrazione), Giulia Garofalo (Prostituzione), Gaia Giuliani (Bianchezza - Famiglie), Alessandra Gribaldo (Riproduzione assistita - Veline), Laboratorio Smaschieramenti (Uomo), Isabella Peretti (Donne di destra - Madre-patrie). Coordina Elda Guerra
martedì 1 maggio 2012
Nous, féministes ...
Pubblichiamo l'appello lanciato da un gruppo di militanti e intellettuali femministe - tra le quali Elsa Dorlin, Eleni Varikas, Laure Bereni, Rada Ivekovic e Joan W. Scott - nell'imminenza del secondo turno delle presidenziali francesi che si terrà domenica 6 maggio: " … Nous citoyennes et indigènes, immigrées et autochtones, bourgeoises et prolétaires, travailleuses et chômeuses, nationales et naturalisées, européennes et étrangères, militantes et universitaires : filles, mères, ménopausées, avortées ou hormonées, Noires, blanches, tsiganes,arabes, musulmanes, juives ou chrétiennes, croyantes, mécréantes, voilées, dévoilées, revoilées, sexy, grosses, anorexiques, valides ou non, straight, trans, gouines, queer, morales, immorales, amorales, victimes, putes, épargnées ou enragées, … Nous, féministes, filles d’Olympe de Gouges, la demi-mondaine guillotinée pour avoir déclaré nos droits, de Solitude, mulâtresse guillotinée à Pointe à Pitre pour s’être élevée contre le rétablissement de l’esclavage, de Mary Wollstonecraft et de sa philosophie authentiquement universaliste, de Flora Tristan qui défendait "la nécessité de faire bon accueil aux femmes étrangères", de Fatma N’Soumer combattante algérienne qui prit les armes contre l’armée coloniale, de Louise Michel qui se rangeât sans hésiter du côté des Kanaks contre les colonisateurs de son pays, d’Olga Bancik la combattante invisible de la bande à Manouchian décapitée par les nazis, des 230 militantes, résistantes, du convoi du 24 janvier 1943 qui entonnèrent la Marseillaise en franchissant le portail de Birkenau, … Nous, filles, petites filles du MLF et du FHAR ; filles d’Audre Lorde, poétesse, lesbienne, caribéenne, traquant le racisme, le sexisme et l’homophobie jusque dans les rangs des mouvements féministes et des mobilisations anti-racistes... Filles de Virginia Woolf, nous dénonçons avec elle la propagande nationaliste qui prend les femmes en otage et prétend les défendre alors qu’on bafoue leurs droits fondamentaux : « En tant que femme, je n’ai pas de pays, en tant que femme, je ne désire pas de pays, mon pays c’est le monde entier… ». Notre généalogie ne connaît pas de zones d’ombre : nous représentons cette tradition féministe internationaliste et anti fasciste qui s’est historiquement battue contre l’instrumentalisation colonialiste et nationaliste des droits des femmes et qui a toujours revendiqué l’égalité de toutEs et tous, quels que soient nos conditions, nos papiers d’identité, nos sexualités, nos religions, … Nous déclarons que nous ferons tout pour débarrasser le pays du Président sortant et appelons toutes et tous à en faire autant pour barrer la route au fascisme qui se répand en France et en Europe. Il est temps que nous nous rassemblions pour combattre ces politiques qui détruisent systématiquement notre communauté politique, nos droits, nos libertés démocratiques, le lien social et la solidarité et qui osent le faire en notre nom. Il est temps qu’un autre féminisme prenne la parole : nous, féministes, refusons avec la plus vive détermination que les « droits des femmes » et des « homosexuelLEs » ou « l’égalité des sexes » servent des idéologies et des pratiques néo coloniales et liberticides. Nous refusons de nous rendre complices de tels dispositifs qui créent les conditions de la toute puissance du capitalisme néolibéral, de la promotion d’une morale paternaliste de la « tolérance », de la réduction du politique au maintien de l’ordre policier et douanier, du fichage, de la surveillance et de la criminalisation des « étrangerEs », des populations paupérisées comme des syndicalistes et du mouvement social. Nous nous révoltons contre cette société qui laisse crever ses propres citoyenNEs de froid et de faim dans la rue tout en prétendant ne pas pouvoir accueillir « toute la misère du monde » ; nous condamnons la ruine des services publics, notamment en matière de santé, d’éducation, de recherche et de proximité qui sont la condition matérielle nécessaire de l’égalité réelle. Obscur objet du désir, l’adhésion de 6 millions d’électeurs et d’électrices françaisES à une culture fascisante fait l’objet d’un racolage actif. Le score du FN est comme un blanc seing pour nous maintenir dans la minorité, pour nous abreuver de représentations populistes, débiles, de raisonnements simplistes qui ne prônent que la haine ; la société civile n’est plus qu’une société de consommation clivée et apeurée. Cette surenchère doit cesser… Pour notre part, nous ne laisserons plus ce front nationaliste récupérer le féminisme pour en faire l’étendard des frontières de l’« Occident ». Nous ne laisserons pas un parti, quel que soit le sexe de son chef, nous diviser impunément.Nous luttons contre le grand renfermement dans une Europe forteresse qui transforme le combat historique pour nos droits et nos libertés sur nos corps et nos vies en une valeur de la « civilisation occidentale » et un critère d’intégration islamophobe… Qu’en est-il justement de « Nous » ? Qu’en est-il de « nos » droits ? Qu’en est-il de ces millions de femmes vivant ici sous le seuil de pauvreté ou assignées au travail domestique ? Qu’en est-il de l’égalité réelle des sexes et des sexualités ?... Quelle place occupe la lutte contre l’hétérosexisme dans notre société : une société qui maintient les discriminations salariales comme la licité des insultes ou l’impunité des violences ? Quels moyens sont alloués à une éducation sexuelle émancipatrice et à l’accès réel aux droits sexuels reproductifs et non reproductifs pour toutEs (maintien des centres d’IVG, valorisation et diffusion de la gynécologie médicale, contraception libre et gratuite, accès à la PMA sans discrimination) ? En tant que féministes, comment ne pas exiger l’abrogation des lois qui criminalisent les femmes en raison de leur religion, la multiplication des modes de garde collectif féministe, la réforme des manuels scolaires et le développement de la place de l’histoire des femmes, des études postcoloniales et de la notion de « genre » dans toutes les disciplines, l’éradication des publicités et des jouets prônant l’hétérosexualité obligatoire, la reconnaissance pleine et entière des droits sociaux des prostituéEs ? … Quelles leçons prétendons-nous vouloir donner au monde et de quelle histoire voulons-nous être les héritierEs ? Nous appelons aujourd’hui à voter pour le candidat qui demeure en position de barrer la route au projet néoconservateur d’une Europe amnésique, pour faire rempart aux politiques avilissantes des droites extrêmes comme des dérives droitières des partis de gouvernement d’ici ou d’ailleurs. Cet appel ne donne nullement carte blanche à M. Hollande ni ne signifie une adhésion à son programme économique et social : nos votes sont une promesse qui charrie le tumulte des combats passés, une promesse vis-à-vis de cette mémoire des luttes, un engagement pour l’avenir. Si nous gagnons cette fois, nous n’oublions pas que les fascistes sont de retour en Europe ; une Europe déchirée et désolée par des décennies d’un néolibéralisme agressif. Fidèle à Virginia Woolf, et à son brulot féministe Trois guinées (expurgé de ses œuvres « complètes » récemment parues dans La Pléiade), nous affirmons que, désormais, quiconque tente de nous instrumentaliser en prétendant défendre le droit des femmes sous couvert de progrès, d’identité nationale ou de défense des frontières européennes – rencontrera sur son chemin une internationale féministe que nous appelons de nos voeux" (Per adesioni: Elsa.Dorlin at univ-paris1.fr o evarikas at yahoo.fr).
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venerdì 27 aprile 2012
Genere, linguaggio, culture / Conversazioni intorno al dizionario "Femministe a parole. Grovigli da districare"
Dopo un' anteprima via radio (ieri pomeriggio ad Attica Blues) finalmente oggi, venerdì 27 aprile, alle ore 18.30 presso il Caffè letterario (Casa Internazionale delle Donne, via della Lungara 19 - Roma), si svolgerà il tanto atteso incontro-dibattito con curatrici e autrici del dizionario Femministe a parole. Grovigli da districare, edito dalla casa editrice Ediesse nella collana sessismoerazzismo. Femministe a parole è un volume sulle questioni controverse che hanno attraversato il dibattito femminista nel corso degli ultimi anni: il multiculturalismo e i diritti delle donne, l’Islam in Europa e l’affaire du voile, la condizione postcoloniale e l’impatto delle migrazioni, il rapporto tra universalismo e relativismo culturale, il ruolo dei corpi e la performance dei generi. Intorno a questi temi, e molti altri ancora, nasce un dizionario ragionato delle contraddizioni, degli ossimori e delle domande complicate: un dizionario di «grovigli» redatto da 44 autrici, tutte femministe con percorsi ed esperienze diverse, che si cimentano nell’impresa non facile di fare i conti con le parole. La scrittrice afroamericana bell hooks ci ricorda che il linguaggio è «anche un luogo di lotta». Molto prima di lei Virginia Woolf si rammaricava del fatto che alle donne mancasse il tempo di coniare parole nuove, sebbene il linguaggio ne avesse veramente bisogno. Una delle più importanti lezioni che il femminismo ci ha trasmesso, infatti, è che il linguaggio non è affatto neutro, ma riflette e veicola rapporti di dominazione. E visto che le parole sono sempre state imbevute di ideologie sessiste, razziste e classiste, le femministe hanno costantemente sentito il bisogno di condurre delle battaglie contro e dentro il linguaggio.Per le femministe di oggi, però, prendere la parola sul mondo è diventato sempre più complicato: che dire del velo, delle veline, delle modificazioni genitali e della chirurgia estetica? Della famiglia, del sex work, del postporno? Che dire di Dio, della poligamia, del welfare e della globalizzazione? Le identità sono un bene o un male? E le culture sono solo quelle «degli altri»? Le risposte non sono a portata di mano, ma grazie a questi interrogativi il pensiero delle donne è chiamato a riattivare la capacità di convivere con le contraddizioni, riscoprendo così la sua vocazione eterogenea e plurale. Indice delle voci e delle autrici: Anticolonialismo (Anna Vanzan) – Autodeterminazione (Tamar Pitch) - Backlash (Jamila M.H. Mascat) – Bianchezza (Gaia Giuliani) – Biomedicina (Olivia Fiorilli) – Cittadinanza ( Alessandra Sciurba ) – Classe (Andrea D’Atri) – Colonizzatrici (Catia Papa) – Colore (Valeria Ribeiro Corossacz) - Cristiane (Sara Cabibbo) - Differenza ( Lea Melandri ) – Donne di destra ( Isabella Peretti e Barbara Mapelli ) - Europa (Enrica Rigo) – Famiglie (Gaia Giuliani) – Femminismo islamico (Renata Pepicelli) - Femminismo postcoloniale (Caterina Romeo) – Femminismo transazionale (Elisabetta Pesole) – Generazioni migranti ( Giulia Cortellesi ) – Globalizzazione (Laura Ronchetti) – Integrazione (Silvia Cristofori) – Intersezionalità ( Vincenza Perilli e Liliana Ellena) – Lesbica (Elisa A.G. Arfini) – Madre-patrie (Isabelli Peretti) – Mamme col fucile (Inderpal Grewal; trad. Ambra Pirri ) – Maternità surrogata ( Daniela Danna ) – Matrimoni ( Daniela Danna ) – Migranti (Francesca Brezzi) – Modificazioni (Beatrice Busi) - Multiculturalismo (Laura Ronchetti) – Neo-Orientalismo (Jamila M.H. Mascat) – Noir (Stefania Vulterini) – Omonazionalismo (Barbara De Vivio e Suzanne Dufour) – Poligamia (Maria Rosaria Marella) - Postporno (Rachele Borghi) – Prostituzione ( Giulia Garofalo ) – Queer (Monica Pietrangeli) – Razza (Valeria Ribeiro Corossacz) – Relativismo culturale ( Annamaria Rivera ) – Riproduzione assistita (Alessandra Gribaldo) – Serva & padrona ( Sabrina Marchetti ) – Sesso/genere (Liliana Ellena e Vincenza Perilli ) – Spazio (Rachele Borghi) – Subalterna (Angela D’Ottavio) – Sviluppo sostenibile ( Daniela Danna ) – Tricolore (Sonia Sabelli) – Uomo (Laboratorio Smaschieramenti) – Velate e svelate (Chiara Bonfiglioli) – Veline (Giovanna Zapperi e Alessandra Gribaldo) – Welfare transnazionale ( Flavia Piperno).
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martedì 15 aprile 2008
Italiani/e, brava gente ...

Da oggi camminerò chiedendomi in mezzo a che gente vivo. Non che prima pensassi di vivere in chissà quale paese, ma oggi devo rassegnarmi al fatto che la maggioranza di coloro che incontro per strada ha direttamente o indirettamente accolto e premiato la destra xenofoba e razzista, omo-lesbo-transfobica e sessista, integralista, pro-life e guerrafondaia ...
Non c'è "illusione" possibile.Anche considerando i voti - che potremmo definire di "protesta" o "dissenso" - dati a gruppi minori come Sinistra Critica o Partito comunista dei lavoratori, i conti non tornano.
E non tornano neanche se consideriamo l'astensionismo, questa volta certo aumentato, ma che non è possibile ricondurre a una motivazione o matrice unica, essendoci stata una massiccia campagna per l'astensione anche da destra, e in particolare dalla cosiddetta nuova destra [1].
Tra l'altro, e anche per quanto sopra, per me non è consolatoria neppure l'affermazione ricorrente "tanto sono tutti uguali".
Per chiudere con un riferimento colto e "femminista", non mi interessa in questo momento pensare che Virginia Woolf infine decise di non dare a nessuno le sue tre ghinee (e perché), ma mi colpisce a chi tanti/e, troppi/e hanno deciso di dare, oggi in Italia, il proprio obolo.
NOTE:
[1] Penso in particolare a Movimento Zero, fondato da Massimo Fini, il cui Manifesto vede tra i firmatari il maître à penser della Nouvelle Droite, Alain De Benoist.
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Piccoli razzisti crescono
La pelle giusta
Un frammento per ricordare Riccardo
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E non tornano neanche se consideriamo l'astensionismo, questa volta certo aumentato, ma che non è possibile ricondurre a una motivazione o matrice unica, essendoci stata una massiccia campagna per l'astensione anche da destra, e in particolare dalla cosiddetta nuova destra [1].
Tra l'altro, e anche per quanto sopra, per me non è consolatoria neppure l'affermazione ricorrente "tanto sono tutti uguali".
Per chiudere con un riferimento colto e "femminista", non mi interessa in questo momento pensare che Virginia Woolf infine decise di non dare a nessuno le sue tre ghinee (e perché), ma mi colpisce a chi tanti/e, troppi/e hanno deciso di dare, oggi in Italia, il proprio obolo.
NOTE:
[1] Penso in particolare a Movimento Zero, fondato da Massimo Fini, il cui Manifesto vede tra i firmatari il maître à penser della Nouvelle Droite, Alain De Benoist.
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