venerdì 30 luglio 2010

Burqa burqa delle mie brame chi é la più fashion del reame?

Mi dicono che su Il venerdì di La Repubblica si può leggere di un premio assegnato a Roma a uno stilista iraniano che ha saputo mixare nella sua collezione di alta moda elementi "occidentali" con altri della propria "tradizione", quali turbanti e burqa. In attesa che quest'ultimo diventi fashion (beninteso per chi potra permetterselo ...), vi segnalo un interessante articolo di Cécile Laborde, Quatre raisons pour ne pas interdire le port du voile intégral . Spero mi perdonerete se non traduco.


Le 13 juillet dernier, l’Assemblée nationale française a adopté, en première lecture, et à une écrasante majorité – l’opposition s’étant abstenue –, un projet de loi visant à interdire dans l’espace public le port du voile intégral. Quelques semaines plus tôt, les députés belges, en pleine crise gouvernementale, parvenaient sans peine à oublier leurs divisions pour prendre une mesure similaire, à la quasi-unanimité. Ainsi, dans plusieurs pays d’Europe, les inquiétudes concernant l’intégration des immigrés et des musulmans se sont récemment cristallisées autour du port du voile intégral – dissimulant le visage – par un petit nombre de femmes musulmanes. Ce voile est couramment appelé burqa, dans une confusion savamment entretenue avec le mouvement taliban afghan, mais il s’agit en fait souvent du niqab – un vêtement intégral restrictif revendiqué par les salafistes, inspirés par un islam fondamentaliste venu d’Arabie saoudite. Le niqab est ainsi brandi, à la fois par ses adeptes et par sescritiques, comme l’étendard d’un puritanisme réactionnaire, anti-occidental et néo-patriarcal, qui remet profondément en question le mouvement séculaire d’émancipation des femmes en Europe. Faut-il dès lors en interdire le port dans les lieux publics, au nom de l’égalité entre les sexes et la dignité de la femme? Quatre types de considérations incitent à la circonspection. Deux raisons de principe, d’abord. La première est que l’interdiction par la loi est une arme qu’on ne saurait, dans une démocratie libérale, utiliser qu’avec prudence. C’est l’une des vertus d’une société libérale et démocratique qu’elle tolère sur le plan légal ce qu’elle réprouve par ailleurs sur le plan moral. On peut ainsi être révulsé par le port du niqab, tout comme on peut d’ailleurs déplorer la publication de dessins violemment islamophobes et blasphématoires. Mais la réprobation morale ne suffit pas à justifier l’interdiction légale. Ce sont les pays non libéraux – l’Arabie saoudite et l’Afghanistan, par exemple – qui entretiennent la confusion entre la loi et les mœurs publiques. La coercition par la loi, dans les démocraties libérales, ne peut être justifiée que si un acte porte atteinte à un droit fondamental ou fait du tort aux personnes qui en sont les victimes. Mais, en deuxième lieu, le principe de liberté ou de dignité de la femme n’est-il pas, précisément, ce principe juridique supérieur, qui permet de condamner par le droit ce que la morale ordinaire réprouve, tolère, ou accepte? Encore faudrait-il appréhender précisément en quoi le port d’un vêtement est une entrave à la liberté. Il n’est pas sûr qu’il bafoue la liberté conçue comme une série d’options ou de choix disponibles pour les individus: le port d’un voile intégral n’empêche pas l’exercice de la plupart des libertés ordinaires, telles la conduite d’une voiture ou la poursuite d’études supérieures. Il est plus plausible d’avancer que le port du niqab bafoue la liberté conçue comme un statut: il est le symbole d’un statut inférieur de la femme en tant que femme. Dans ce cas pourtant, l’interdiction d’un simple symbole est-elle le meilleur moyen de combattre le déni de liberté comme statut? Si les femmes portant le voile intégral sont (par ailleurs) opprimées, l’interdiction du symbole de l’oppression équivaut-elle véritablement à la libération de l’oppression? Et que penser des cas (une grande majorité dans le petit groupe de femmes concernées par la loi, selon les rares études disponibles) où les personnes ont choisi, en connaissance de cause, de porter le niqab? Généralement, les législateurs européens se sont peu interrogés sur le paradoxe du paternalisme, souligné il y a longtemps par J.S. Mill: il n’est pas légitime de forcer, par la loi, les personnes (adultes et saines d’esprit) à être libres. Comme la Cour européenne des droits de l’homme l’a souligné, le principe de dignité des personnes est difficilement opposable à celles qui exercent, de manière autonome, leur libre arbitre, même paradoxalement pour affirmer leur propre conception (inégalitaire) de la dignité de la femme. A ces raisons de principe s’ajoutent des raisons plus conjoncturelles et prudentielles, qui semblent décisives dans le contexte actuel. En interdisant le niqab, on espère s’attaquer à la fois à la radicalisation islamiste et à la dégradation de la condition féminine qu’elle implique. Il n’est pas sûr, toutefois, que les effets d’une telle loi ne soient pas contre-productifs. D’une part, l’interdiction du niqab dans les lieux publics risque de cantonner les femmes victimes de l’oppression dans leurs foyers, les rendant encore plus invisibles. D’autre part, la fièvre prohibitionniste qui dévore l’Europe ne fait que cautionner la contestation islamiste, qui se nourrit d’un sentiment paranoïaque de victimisation des musulmans par l’Occident.D’où la tentation, pour beaucoup de femmes musulmanes éduquées,autonomes, et parfois récemment converties, de revendiquer le port du niqab comme une expression de religiosité radicale, provocatrice, qui oppose une piété puritaine aux normes occidentales de la féminité comme dévoilement du corps. Un tel «retournement de stigmate» n’est pas inconnu dans l’histoire: ainsi le hidjab, symbole de l’oppression des femmes dans l’Algérie coloniale, devint lors de la guerre d’indépendance contre la France un étendard de la résistance anti-impérialiste. C’est dire que l’interdiction légale de symboles a peu de chance d’obtenir les effets désirés – que ce soit l’émancipation laïque des femmes ou la lutte contre le radicalisme religieux. La signification même de l’interdiction, d’ailleurs, est elle-même exclusivement symbolique et rhétorique. Elle sert d’abord à rassurer l’opinion européenne sur la volonté et la capacité qu’ont les élites politiques de défendre leurs «valeurs» et leurs «principes» face aux dangers de l’islamisme. Ainsi la rhétorique de la liberté des femmes, l’égalité entre les sexes, la laïcité fonctionne-t-elle comme mantra incantatoire et rassurant, quoique difficile à concrétiser en principe juridique opératoire. Toutefois, certains principes de droit, bien que largement inopérants

comme justifications de l’interdiction du niqab dans tout l’espace public, peuvent justifier des restrictions plus limitées et moins contestables par les tribunaux. Ainsi la laïcité (dans les pays où elle est reconnue) peut-elle justifier des restrictions dans le port de signes religieux, notamment pour les représentants de l’Etat, au nom de la séparation entre Etat et religion. La vulnérabilité des enfants mineurs pourrait aussi justifier l’interdiction du port du niqab pour les élèves des écoles publiques (le paternalisme est plus facilement justifiable concernant les enfants que concernant les adultes). Et l’ordre public et le bon fonctionnement des administrations en général peuvent aussi requérir qu’usagers et citoyens, dans certaines situations prescrites, ne dissimulent pas leur visage – notamment à des fins d’identification faciale. Mais pour toutes ces interdictions ponctuelles, nul n’est besoin de recourir à la rhétorique de la mobilisation de la société dans la défense de ses principes fondamentaux menacés par l’islamisme. Plus efficace, dans la lutte contre ce dernier, serait de s’attaquer aux causes de la radicalisation d’une minorité de musulmans d’Europe, et notamment à l’exclusion socio-économique, politique et culturelle qui en est le terreau. Mais brandir la loi et les symboles est d’évidence plus aisé pour une classe politique européenne en panne d’idées et en butte à la pression populiste et xénophobe.

giovedì 29 luglio 2010

Pancetta nera ...

Che dire ... Mi spiace che ancora una volta il titolo del post depisterà molti e molte. Ma, tra i tanti infami depistaggi che da decenni ci ammorbano, spero questo mi sarà perdonato da chi arriverà in Marginalia cercando su un motore di ricerca notizie su abbronzanti o simili. Argomento del post invece è ben altro, ovvero le cene cosiddette antidegrado organizzate in un ristorante bolognese, ristorante un tantino nostalgico delle eroiche imprese coloniali italiane. Data la fretta rinvio per tutti i particolari sulla vicenda a Incidenze e Staffetta. Del resto non saprei cosa aggiungere.

domenica 25 luglio 2010

Siti di interesse strategico nazionale ...

Continua il giro dei ringraziamenti estivi. Siti di interesse strategico nazionale è il titolo di una nutrita lista di link nel blogroll di Sani&Sponsorizzati. Tra questi anche Mariginalia. Grazie, grazie, grazie! sono commossa ...

venerdì 23 luglio 2010

Christine Delphy in rete ...

Di Christine Delphy abbiamo parlato tante volte (rinviamo agli articoli correlati in calce a questo post), sperando di contribuire alla sua conoscenza in Italia dove un po' di enunciati del cosiddetto femminismo materialista non farebbero male. Intanto mentre le peripezie editoriali relative alla traduzione dei suoi libri nel belpaese continuano (sarete aggiornate/i), vi segnalo che anche lei ha aperto un blog, Le blog de Christine Delphy. Buona lettura alle/francofone/e.


(Alcuni)) articoli correlati in Marginalia:

Simone De Beauvoir e lo scandalo del Secondo Sesso
Classer, dominer. Qui sont les "autres"?
Christine Delphy: Race, caste et genre
Sessismo e razzismo. Un convegno
Christine Delphy: una scheda bio-bibliografica

sabato 17 luglio 2010

Siamo alle frittelle (d'Italia)

Ci spiace per chi finirà qui cercando una ricetta di frittelle in google, ma il titolo si riferisce al sito Frittelle d'Italia, scoperta fatta grazie al profondo stato d'inedia che ci assale spesso in questi giorni nella calura pomeridiana, quando oltre a trastullarsi in internet non si riesce a combinare granché (sempre che anche il pc non vada in crash). Ebbene, Frittelle d'Italia ha inserito Marginalia tra i suoi link, nella rubrica Made in Italy. Beh, grazie! ... in questo clima italiano tremendo (non solo in senso meteorologico) spesso ci si sente alla frutta. Ed è decisamente meglio essere alle frittelle;-)

martedì 13 luglio 2010

Unidea per l'estate (antirazzista)

Nel caso fosse sfuggito a qualcuna/o, risegnalo il programma di Unidea, che da ieri è in svolgimento a Cecina, all'interno del Meeting internazionale antirazzista. Inutile aggiungere che sarebbe gradito l'incontro con lettrici/lettori di Marginalia eventualmente da quelle parti ;-)

domenica 11 luglio 2010

Resistenti a Parigi (e altrove)


Nella foto la lapide che ricorda, nella cosiddetta Cité des Fleurs a Parigi, l'arresto avvenuto il 18 maggio 1944 da parte dei nazisti delle/dei principali responsabili del nucleo "faux papiers" (cioè il gruppo che preparava/procurava documenti falsi) della resistenza francese. Tra loro Colette Heilbronner, che fu fucilata sul posto. Un articolo ad memoriam certo, come tanti altri, ma scritto (come sempre) pensando a tutte e tutti le/i resistenti di oggi, "sans papiers" e "faux papiers" ... Ed è anche un modo per inviare un saluto solidale alle/ai compagne/i della Casa Popolare Dodi Maracino che sabato hanno ricevuto un'ordinanza di sgombero. No pasaran!

sabato 10 luglio 2010

Queer arabi contro le strumentalizzazioni

Say no to pinkwashing at the Ussf! è un interessante documento di alcune organizzazioni queer arabe nel quale - ribadendo la necessaria interconnessione delle lotte queer con le lotte di altri soggetti e popoli oppressi - si denuncia la strumentalizzazione del discorso sui diritti Lgbtq in chiave anti palestinese/araba da parte di gruppi come Stand With Us. Nel sito Globalestrovate l'articolo originale e la sua traduzione. Da condividere.

(Alcuni) articoli correlati in Marginalia:

Judith Butler: prendere le distanze dalla complicità con il razzismo
Reportori della sessualità e politiche razziste
Sulla censura di Gay Imperialism e Out of Place
Gay Imperialism: a proposito della censura di Out of place
Anna Paola Concia è conciata male

venerdì 9 luglio 2010

World Wide Women. Globalizzazione, generi, linguaggi

Si terrà dal 10 al 12 febbraio 2011 a Torino il convegno internazionale World Wide Women. Globalizzazione, generi, linguaggi. Organizzato dal CIRSDe, il convegno ha come obiettivi principali quelli di favorire uno scambio interculturale e interdisciplinare tra studiosi e studiose che hanno adottato la “prospettiva di genere” come questione e punto di vista, di rispondere all’esigenza condivisa di creare legami tra gli ormai numerosi centri di ricerca che, in Italia e all’estero, si occupano di studi di genere e di rilanciare con forza e vigore il dibattito sul femminismo e sui women’s studies all’interno degli Atenei. Le tematiche intorno a cui ricercatori e ricercatrici saranno chiamati a confrontarsi sono di estrema attualità e, in particolare, riguardano la globalizzazione, l’incontro di culture, il transculturalismo, il superamento dei confini nazionali, la migrazione, i linguaggi, lo sviluppo economico. Da un punto di vista pratico-organizzativo, il convegno sarà strutturato in sessioni che cercheranno di sviluppare e approfondire le tematiche enunciate in modo interdisciplinare. Più nel dettaglio le varie sessioni, organizzate in parallelo, verteranno su (cliccando sul link di interesse si potranno consultare le linee guida specifiche alle diverse sessioni):

1) Dai margini al centro. Femminismo, teoria queer e critica postcoloniale
2) Genere e cultura nelle città europee
3) Gli effetti della crisi mondiale attuale sulle donne
4) La ‘migrazione’ dei gender studies nello spazio francofono: approcci, indagini, femminismi
5) Migrazioni e lavoro di cura
6) Scritture@migranti 1: Nord America
7) Scritture@migranti 2: Italia
8) Violenze e agency delle donne
9) Women scientists tracing the future: development, science, roles

Le lingue di lavoro saranno italiano, francese e inglese. Per la calendarizzazione e modalità di candidatura (invio abstracts), l’abstract andrà inviato entro e non oltre il 15 settembre 2010 utilizzando la scheda apposita. Entro il 15 novembre 2010 la segreteria provvederà a notificare l’accettazione dell’abstract e l’inserimento dell’intervento nel programma dei lavori. Per ciascuna sessione saranno accettati al massimo 8 papers. Essi saranno valutati da un Comitato scientifico internazionale. E’ prevista una sede poster per le proposte che, pur avendo avuto il plauso del Comitato non potranno essere presentate nel corso dei lavori. La consegna dei working papers è prevista entro il 15 gennaio 2011. Occorre rivolgersi ai/alle responsabili dei lavori delle singole sessioni per maggiori dettagli al riguardo. A partire dal 15 novembre 2010 verranno rese note su questa stessa pagina le formattazioni da rispettare per la consegna degli stessi. Seguiranno maggiori informazioni per la sistemazione dei convegnisti, i luoghi del convegno e le indicazioni utili per raggiungere le sedi dei lavori. Per ulteriori chiarimenti contattare la segreteria del CIRSDe (cirsde@unito.it)
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mercoledì 7 luglio 2010

La legge. Storie ai margini della Bossi-Fini

La Legge. Storie ai margini della Bossi-Fini, è uno spettacolo teatrale itinerante che deriva da un'idea nata all'interno del progetto di documentazione e memoria delle "vite vissute ai margini della legge Bossi-Fini", I confini dell'umano. Uno spettacolo itenerante (con Allaoui Abdelaziz, Achraf Agoulif, Silvia Albanese, Mohamed Rafia Boukhbiza, El Mustapha Chafay, Abderrahim Dani, Michele Dore, Annalisa Errigo, Deborah Fortini, Roberto Gasparotto, Mohamed Ghannaj, Marcella Isola, Zine Labidine Jahabli, Ronak Khamashi, Asma Kherrati, Samanta Musarò, Martina Pagliucoli, Fabio Parisini, Chiara Pelino, Bashir Tammar, Nezha Tammar, regia di Pietro Floridia, aiuto-regia di Alicja Borkowska, drammaturgia di Deborah Fortini e Antonella Selva) che è l'esito di un laboratorio (realizzato insieme a Volabo nell’ambito del progetto Dallo stare insieme al fare insieme. Il centro interculturale per la società accogliente), laboratorio che ha preso le mosse da una serie di esperienze vissute ai margini della legge Bossi-Fini, esperienze raccolte tramite interviste e utilizzate dal gruppo per costruire un copione che rispecchiasse la molteplicità dei punti di vista su tale legislazione. Frutto della collaborazione tra Centro interculturale Zonarelli, Sopra i ponti e Teatro dell'Argine (rinviamo al programma della rassegna teatrale La scena dell'incontro), La legge. Storie ai margini dellla Bossi-Fini sarà domani a Bologna (Giardini di via Filippo Re, ore 21.30). Ogni cosa se ben usata può essere un'arma.

lunedì 5 luglio 2010

Eritrea: Voices of Torture



Dal sito di Gabriele Del Grande, Fortress Europe, la sintesi - drammatica - di quanto sta avvenendo in questi giorni a qualche centinaio di profughi/e eritrei/e: "I fatti risalgono al 29 giugno. Nel carcere di Misratah, in Libia, esplode la protesta degli eritrei. Rifiutano di fornire le proprie generalità all'ambasciata eritrea, un gruppo tenta la fuga e la polizia libica carica duramente. Nella notte, circa 250 persone sono deportate nei camion container nel carcere di Brak, nel deserto libico. Tra loro, molti eritrei respinti in mare dall'Italia nell'ultimo anno. Siamo in contatto con loro, chiedono alla comunità internazionale di bloccare l'espulsione di massa". Molti sono gli appelli (di Hrw, di Fortress Europe-Come un uomo sulla terra, della diaspora eritrea ...) e i materiali che si possono far girare (come il documentario inserito all'inizio di questo post che toglie ogni dubbio su cosa aspetta i/le profughi/e una volta riportati forzatamente in "patria" o l'intervista raccolta da Al Jazeera, a Eyob Bhata Habtemariam, ex militare eritreo fuggito in Etiopia testimone della morte in detenzione di alcuni dei ministri e giornalisti eritrei arrestati nel 2001 e mai sottoposti a processo o formalmente accusati di alcun crimine) per fare pressione a livello internazionale e soprattutto sul governo italiano che, come ricorda Giulia Barrera nella lista di discussione italo-eritrea, ha delle precise e gravi responsabilità, non solo per i trascorsi coloniali ma anche in quanto coinvolta direttamente nei respingimenti di migranti e negli accordi con la Libia. Che ognuno/a faccia quel che può.

(Alcuni) articoli correlati in Marginalia:

Storia di un'ex-colonizzata
Migranti e politica dei respingimenti
Colonialismo italiano in Libia
Respingimenti: la memoria corta di Livia Turco
Respingiamo il pacchetto sicurezza
Noi non saremo tra le 700 donne che incontreranno Muammar Gheddafi
Come un uomo (e una donna) sulla terra

sabato 3 luglio 2010

Mescolarsi: nuove identità in rete

Nuove identità in rete è un'utile sitografia su migrazioni, cittadini/e, nuovi/e cittadini/e, mixitè e identità miste in Italia. Trovate la sitografia (nella quale Marginalia è grata di essere stata inserita) in Diaxasso, un nuovo spazio da poco aperto nella rete che già dal nome ("diaxasso" significa "mescolarsi" in wolof), non può che rendere felice chi spera in (e lotta per) una trasformazione radicale della nostra "società"

giovedì 1 luglio 2010

Verso Unidea: Università d'estate antirazzista

Anche quest'anno, nell'ambito del XVI Meeting Internazionale Antirazzista, si terrà a Cecina UNIDEA - Università d'estate antirazzista. Giunta alla sua terza edizione, UNIDEA è uno spazio formativo, progettato e diretto dall’antropologa Annamaria Rivera, dedicato all’analisi del razzismo, nelle sue molteplici espressioni e nei suoi intrecci con il sessismo e altre forme di discriminazione, subordinazione, oppressione, ineguaglianza. E’ rivolto a tutti coloro –studenti, operatori sociali, volontari…- che intendono approfondire il tema della nascita, della formazione, delle strutture e dei dispositivi del razzismo, quale sistema complesso di idee, discorsi, atti e pratiche sociali.L’intento è offrire ai/alle partecipanti le informazioni e gli strumenti concettuali basilari per comprendere la storia dell’ideologia razzista e le metamorfosi attuali, per decifrare e analizzare le idee, le retoriche, le politiche, le pratiche sociali attraverso le quali si “razzizzano”, si discriminano, si escludono minoranze e gruppi di popolazione immigrata. UNIDEA si articola in un ciclo di lezioni, affidate a specialisti/e, seguite da un dibattito nel quale possa esprimersi il contributo attivo dei/delle partecipanti. Di seguito trovate il programma dettagliato delle giornate (e per ulteriori informazioni e iscrizioni potete scrivere a fratucello at arci.it, o chiamare il numero 06/41609503), mentre per Unida - Università estiva sul diritto d'asilo e altre iniziative che si terranno all'interno del Meeting rinvio al sito di Arci Toscana.

Lunedi 12 luglio
Ore 10: Annamaria Rivera, docente Università di Bari: “Sessismo, xenofobia e razzismo: un’introduzione”.
Ore 10.30: Laurent Lévy, avvocato e saggista: “L’islamofobia di oggi alla luce dell’antisemitismo di ieri”.
Ore 11.30: Sergio Bontempelli, vice-presidente di OsservAzione: “Politiche pubbliche e antiziganismo: l'alterità come costruzione sociale".

Martedì 13 luglio
Ore 10: Aissa Kadri, direttore dell’Istituto Maghreb-Europa (Università di Parigi 8): “Memoria coloniale e razzismo”.Ore 11: Walter Peruzzi, direttore di Guerre & Pace: “Il razzismo come ideologia costitutiva del leghismo”.

Mercoledì 14 luglio
Ore 10: Adel Jabbar, sociologo e saggista: “Frizioni e confini: parole delle ‘seconde generazioni’”.
Ore 11: Domenico Verdoscia, ricercatore e dottorando Università di Bari: “’Seconde generazioni’ di origine maghrebina: la percezione del sessismo e del razzismo”.

Giovedì 15 luglio
Ore 10: Vincenza Perilli, Marginalia: “Sessismo e razzismo, fra analogie e intersezioni”.
Ore 11: Grazia Naletto, presidente di Lunaria: “Razzismo, Welfare State e disuguaglianze”.

Ogni giorno, alle due lezioni seguirà il dibattito.